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Plus de deux millions d'élèves éjectés de l'école algérienne

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  • Plus de deux millions d'élèves éjectés de l'école algérienne

    D'après le Forem, ce sont 2,2 millions d'élèves qui ont quitté l'école durant les cinq dernières années. Un chiffre inquiétant qui nécessite des explications de la part du ministre de l'éducation.

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    PROFESSEUR MOSTEFA KHIATI, PRESIDENT DE LA FOREM : «2,2 millions d’élèves ont quitté l’école ces cinq dernières années»

    «Au cours des cinq dernières années, près de 2,2 millions d’enfants âgés de 13 à 18 ans ont eu non seulement la malchance d’être éjectés de l’école mais n’ont pu bénéficier d’aucune formation professionnelle», c’est là la conclusion qui résume à elle seule l’état sinistré du système scolaire algérien. Cette donnée pour le moins inquiétante a été avancée hier par le professeur Mostéfa Khiati, president de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) lors d’une journée d’étude organisée à Alger conjointement avec l’Observatoire des droits de l’enfant sous le thème «Ecole d’aujourd’hui, quel avenir demain ?».

    En détails, le taux d’abandon le plus élevé dans le cycle primaire est enregistré dans la wilaya de Djelfa avec 5,18%, dans le moyen, c’est Sétif qui vient en tête avec 14,03 % de taux d’abandon alors que dans le cycle secondaire, c’est à Béchar que revient la première place avec un taux d’abandon de 21,97%. Plus grave encore, Mostéfa Khiati soutient que «ces 2,2 millions d’enfants sont à peine alphabétisés et ploient sous le poids d’une paupérisation endémique». La situation de crise qui prévaut dans le système scolaire trouve son origine selon le président de la Forem dans «les faibles performances de l’école algérienne» caractérisées par «des classe surchargées, ration élèveenseignant insuffisant, manque d’infrastructures et de moyens pédagogiques, notamment en zone rurale, ainsi que la faiblesse de la qualité de l’enseignement».

    Des conséquences directes de politiques irréfléchies. Cette situation peu reluisante de l’école algérienne est d’ailleurs confirmée par d’autres éducateurs et universitaires ayant pris part à cette rencontre et qui ont pour la plupart appelé à une «redéfinition du système éducatif» et surtout faire en sorte de «libérer l’école des influence conjoncturelles, politique notamment». La psychopédagogue Djamila Hamza, et même si elle saluera l’initiative de réforme, a relevé toutefois de nombreux dysfonctionnements dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Elle évoquera à ce sujet «le manque de formation des enseignants sur la méthode et le contenu des programmes de réforme» ainsi que les «changements très insuffisants dans les conditions de travail des enseignants».

    Djamila Hamza, également directrice d’école, a souligné l’importance d’un accompagnement de l’élève à travers des activités de loisirs extra-scolaires et de donner à l’enseignant les moyens de jouer son rôle «d’éducateur » et pas seulement de donneur de leçons. En somme «une éducation citoyenne ». Cependant, de l’avis des spécialistes, il est encore trop tôt pour évaluer l’efficacité de la réforme du système éducatif. Faut-il encore sacrifier des générations entières pour trouver la bonne méthode d’enseignement ? Le progrès n’attend pas.

    source: le Soir d'Algérie

  • #2
    La situation de l’échec scolaire est alarmante. Ces enfants seront après la proie de la délinquance et de la drogue.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      "La situation de l’échec scolaire est alarmante. Ces enfants seront après la proie de la délinquance et de la drogue." ou du terrorisme ...
      Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

      Commentaire

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