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Les poètes ont disparus

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  • Les poètes ont disparus

    Les poètes ont disparus
    dans la rue j'ai beau cherché
    a gauche à droite bien regarder
    que de visages froids et fermés
    que de visages de terreurs
    oui ne reste que la peur
    la vengeance ou bien la haine
    Mon Dieu !faut il qu'il y ait de la peine ?

    plus de doux mots et gentils
    juste des larmes des cris?
    pas question que je dise oui
    je préfère mon monde bleu
    j'aime bien mieux rêver
    tant pis des fois je me fais bouffer
    je saurais me rendre amère
    et acide toute en colère
    et puis je préfère rire
    que pousser des délires
    et tant pis si ça déplait
    je préfère toujours aimer

    les poètes ne meurrent jamais
    Ils parfument la cité
    ils embellissent la laideur
    ils sont là même quand j'ai peur
    Les anges sont là toujours
    prêts a leur donner l'amour
    prêt a toujours leurs rappeler
    qu'il ne faut jamais courbé
    rester fière et sincère
    tant pis pour ceux qu'ont pas de coeur
    On saura les oublier
    Dans ce monde sans pitié
    Il faut juste savoir aimer
    Et le reste tout oublier
    Enfin juste mettre de coté
    Et puis pas se géner
    de penser à semer
    des fleurs d'amours bien parfumés.
    N'est ce pas mon Ange,mon adoré?

    Morjane
    02/08/03

  • #2
    Ma lyre délaissée s'est plainte
    A une lune nostalgique
    Que les cordes oisives de l'aube
    Je vois la tristesse émerger
    S'emparer des yeux du firmament
    Chaque étoile pleure sa solitude éternelle
    Et la nuit voyage dans la nuit
    Et la nuit sombre dans la nuit
    Et je n'entends que des sanglots
    Qu'attisent les cendres des feux intérieurs
    Traverser le toit fébrile de ma demeure
    Ô âme errante redescends sur terre...!
    Reviens habiter le reste de mon corps
    ... Et ma rive lointaine s'oublie
    A la lente cadence des jours disparus
    Et les rameurs silencieux
    Avancent dans le lac de mes yeux
    Les avirons frôlent l'onde endormie
    Et emportent très loin tous les échos...
    Tu vois, j'abandonne mon vieux promontoire
    Ecrase une fois de plus ma longue fierté
    Nulle force ne peut me retenir à cette hauteur
    Et je retourne à notre ancien rivage
    Où j'ai quitté une plume rebelle
    Une petite sirène sillonne l'univers des océans
    Et ne donne plus signe de vie...
    Dans ma solitude retrouvée
    Nulle femme ne peut prétendre
    Me rendre de nouveau heureux...
    Et j'essaie au passage d'une étoile filante
    De revivre mes derniers revirements
    Ta légère main tisse encore des rêves
    Où tes mots ne font qu'épouser mes mots
    Et bras dessus, bras dessous
    Nous survolons nos deux frontières
    Les ailes déployées dans l'espace de nos écrits
    Pour revivre dans l'intimité de nos...appels ...:P

    .

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