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Le travail des enfants à oran. les médecins tirent la sonnette d’alarme

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  • Le travail des enfants à oran. les médecins tirent la sonnette d’alarme

    Le besoin, la pauvrete et dans certains cas l'exploitation...Drogue, prostitution, mendicité, tendances associables, maladies infectieuses, accidents... tel est le lourd tribut que devront payer, un jour ou l’autre, et en majorité les enfants âgés de 10 à 18 ans qui travaillent dans la rue…

    C’est ce qui ressort de la présentation d’études menées par des épidémiologistes, des médecins du travail ayant participé, hier, à la DSP d’Oran, à une rencontre sur “La lutte contre le travail des enfants”. En effet, des spécialistes, à l’image du Dr Deharib, a réalisé une enquête épidémiologique, en 2000, auprès de 100 enfants travaillant dans les rues d’Oran dont 20% sont des filles et qui pour 73% ont entre 12 et 15 ans.
    Les causes du travail des enfants sont en premier lieu la déscolarisation et la pauvreté. Ainsi, l’orateur expliquera que chez ces enfants sondés, 27% d’entre eux n’avaient jamais été scolarisés ! 54% avaient un niveau moyen et 19% le niveau primaire.

    Quant aux causes de leur présence dans la rue pour travailler, 51% de ces enfants avanceront des raisons financières. Cette situation des enfants âgés de 10 à 18 ans travaillant dans la rue est plus grave parce que souvent imposée par les parents, puisque 34% disent que c’est un choix de leurs parents auxquels l’argent est remis dans 45% des cas. Les médecins ayant participé à la rencontre interpellent tout un chacun pour que des études approfondies à l’échelle nationale et régionale soient menées pour créer des programmes de prévention et surtout d’aller à la rencontre de ces enfants et de les écouter.

    - Liberté

  • #2
    les épidémiologues, doivent se rassurer, bientot les chinois vont remplacer les enfants dans les rues!
    ?

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    • #3
      C'est bien de se soucier des enfants, mais les empêcher systématiquement de travailler est à mon avis la pire des bêtises.

      Je préfère voir des enfants travailler que traîner dans les rues où, s'ils n'y sont pas eux-mêmes en danger, ils constituent un danger pour les autres. Bien sûr, il ne s'agit pas d'empêcher les enfants d'étudier ni de leur confier des travaux pénibles.

      En France par exemple, les hommes et les femmes ont un salaire honorable ou une allocation chômage et perçoivent pour leurs enfants des allocations qui dépassent le salaire d'un cadre algérien.

      En algérie, même lorsqu'ils étaient scolarisés les enfants aidaient leurs parents ou étaient placés comme apprentis chez des artisans. C'était une façon de les éduquer, ils apprenaient un métier tout en gagnant un peu d'argent et personne n'y trouvait matière à s'alarmer.

      Nos enfants actuellement n'apprennent presque rien à l'école d'où ils ont toutes les chances d'être éjectés avant d'avoir eu la moindre chance de trouver un emploi.

      La plupart d'entre eux vivent dans l'inconfort et la pauvreté. Alors, s'il vous plaît messieurs les décideurs, avant d'empêcher de travailler ceux, grands ou petits, qui ont la chance d'avoir un emploi, pensez d'abord à la solution de rechange, donnez leur à manger avant de leur ôter le pain de leurs petites bouches.

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