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L’intrigante relation amoureuse entre un proche d’Amédy Coulibaly et une sous-officier du renseignement

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  • L’intrigante relation amoureuse entre un proche d’Amédy Coulibaly et une sous-officier du renseignement

    Voilà une relation amoureuse qui intrigue au plus haut niveau judiciaire. Dans le cadre de l’enquête sur Amédy Coulibaly, l’assassin de la policière de Montrouge et des quatre otages de l’épicerie Hyper Casher, les policiers se sont intéressés à un de ses proches, Amar R., repéré grâce à l’étude des relevés téléphoniques du terroriste.

    Mandat d’arrêt européen

    Cet homme, soupçonné de trafic de stupéfiant et de trafic d’armes, est l’objet d’un mandat d’arrêt européen, révèle le Canard enchaîné. Son téléphone portable a été signalé à une borne relais à proximité de l’Hyper Cacher (20e arrondissement) et il a été vu en compagne d’Amédy Coulibaly quelques heures avant la prise d’otages.
    Si les policiers décident de ne pas l’arrêter, ils le surveillent afin de trouver de nouvelles pistes. C’est ainsi qu’ils découvrent qu’il a une petite amie, qu’il retrouve dans un véhicule de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), avant que ce véhicule ne prenne la direction du centre technique de la gendarmerie nationale, toujours à Rosny-sous-Bois.

    Convertie à l'islam il y a deux ans

    Or, ce centre abrite plusieurs services sensibles, notamment le service central des réseaux et technologies et le système des opérations et du renseignement. Le couple pénètre sans problème dans le fort puisque le véhicule appartient à la gendarmerie nationale et que sa conductrice est sous-officier chargée du renseignement opérationnel, révèle le Canard enchaîné. Le lendemain, Amar R. pénètre à nouveau dans le fort, mais cette fois seul et au volant de son véhicule, sans aucun problème.
    Outre comprendre pourquoi Amar R., qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen, peut pénétrer dans le centre technique de la gendarmerie nationale, cette filature pose plusieurs questions. L’enquête s’intéresse donc de près à la sous-officier, Emmanuelle, qui s’est convertie à l’islam il y a deux ans. Un responsable de la gendarmerie affirme qu’il n’y a aucun signe de «radicalisation» chez la jeune femme, qui porte le voile quand elle n’est pas en service. Aucune connexion douteuse n’a été repérée pour le moment de la part de la jeune femme. De fait, un gradé explique que la gendarmerie «prend très au sérieux les risques d’infiltration».
    Pour l’instant, aucune sanction n’a été prise à l’encontre de la gendarme, puisqu’aucune infraction n’a été révélée. En revanche, Amar R. a été interpellé le 23 janvier dernier.

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