Tweet
Après des investissments à Rabat, Al Qudra Holding s'intèresse à des projets immobiliers en Algérie. Les investissements en Algérie seront de l'ordre de plusieurs milliards de dollars.
____________________
Une grande firme émirienne entame sa prospection en Algérie
Al Qudra Holding devrait lancer de grands projets à court terme
Le Jeune Indépndant
21/11/2006
par Sihem H.
MAhmed Saleh Al Yafei, directeur général d’El Qudra Rael Estate, une société immobilière, l’une des filiales du groupe d’Al Qudra Holding, révèle tout l’intérêt porté au marché algérien, particulièrement dans le secteur de l’immobilier, avec le projet de construction de 1 million de logements.
Il affirme que son groupe prospecte le marché algérien en vue de s’installer durablement dans notre pays avec, dans ses bagages, plusieurs milliards de dollars pour des projets jugés intéressants. La firme émirienne Al Qudra Holding entamera, dans les prochains jours, une prospection dans notre pays pour y saisir les opportunités d’investissement et prendre des parts de marché dans des chantiers qui suscitent, depuis quelques mois déjà, un intérêt particulier de la part de sociétés arabes, particulièrement celles des Emirats arabes unis.
Dans un entretien accordé, hier, au Jeune Indépendant, M. Ahmed Saleh Al Yafei, directeur général d’El Qudra Real Estate, l’une des filiales de ce groupe, révèle que la firme compte miser, particulièrement, sur des projets dans l’immobilier et autres infrastructures, mais aussi dans le tourisme et les services.
«Nous sommes très intéressés par le marché algérien et nous comptons, avec l’aide de Dieu, nous installer ici en Algérie très prochainement, comme nous l’avons fait dans d’autres régions du Maghreb, à l’exemple du Maroc», affirme-t-il, avec une sérénité dévoilant la détermination du groupe à multiplier les opportunités d’affaires au niveau du Maghreb.
Notre interlocuteur précise qu’Al Qudra Holding compte «explorer le marché et, pourquoi pas, établir des partenariats stratégiques avec des leaders nationaux, une fois déterminés les champs d’action et d’intervention». De prime abord, le projet qui attire le plus est celui de la construction de 1 million de logements, qui constitue l’un des pivots du programme présidentiel.
«Dans un premier temps, nous allons faire des propositions dans le cadre de ce projet, que nous soumettrons aux autorités algériennes compétentes», a-t-il déclaré. Il faut dire qu’El Qudra Rael Estate a, à son actif, après un peu plus de deux ans d’existence, un riche parcours en matière de réalisation immobilière et dispose actuellement de 35 projets aux Emirats d’un montant de 40 milliards de dollars.
Parmi ses projets d’envergure figure celui en cours de réalisation d’un important projet, dit Danet Abou Dhabi et qui consiste en la construction de tours commerciales et résidentielles, d’hôtels, de grandes surfaces, d’espaces verts et de loisirs...
Autant d’expérience que le groupe dit, par la voix de M. Al Yafei, «ne pas hésiter à mettre au service de l’Algérie». Un pays qui, souligne-t-il, «n’a, dans le passé, aucunement lésiné sur les moyens et les connaissances pour permettre aux Emirats arabes unis d’avancer dans le domaine de l’exploration énergétique et construire des infrastructures appropriées».
Et d’ajouter : «Nous pensons que d’ici à quelques mois, nos premières propositions pour de grand projets seront ficelées pour que nous puissions annoncer le volume de nos apports en fonds», précise-t-il encore, en relevant que «les investissements seront, évidemment, de l’ordre de plusieurs milliards de dollars».
Une jeune société, mais de grandes réalisations Interrogé sur d’éventuelles entraves que pourrait rencontrer Al Qudra Holding dans son projet d’implantation en Algérie, vu qu’elle a été devancée par le groupe émirien Emmar, M. Ahmed Saleh Al Yafei, visiblement confiant, n’a pas du tout l’air d’être importuné : «L’Algérie est encore un pays pratiquement vierge en termes d’investissement, ce qui veut dire qu’il y en a pour tout le monde (…) Ce groupe que vous venez de citer est présent avec nous au Maroc, mais cela ne nous a nullement empêchés de faire des réalisations gigantesques dans ce pays».
Evoquant le Xe Congrès des hommes d’affaires arabes, auquel il assiste en tant que représentant de son groupe, notre interlocuteur le qualifie de «très intéressant». «Ce congrès se tient au moment où la frilosité du marché algérien commence à se dissiper et je pense que c’est une très bonne chose aussi bien pour votre pays que pour les investisseurs», affirme-t-il.
D’autant plus que, poursuit-t-il, «la législation algérienne en matière d’investissement, hormis quelques détails, a été revue dans le fond de telle manière à faciliter l’implantation de firmes étrangères». «C’est une très bonne chose», souligne-t-il.
Mme Amel Mir, une Algérienne responsable du commercial et du marketing à El Qudra Rael Estate, a mis, pour sa part, l’accent sur l’intérêt voué au marché de l’immobilier en Algérie. «Beaucoup d’opportunités d’investissement s’offrent à nous pour permettre, d’un côté, à l’Algérie de s’ouvrir sur le monde extérieur et, de l’autre, à Al Qudra Holding d’apporter son aide et donner un nouveau souffle au secteur de l’immobilier en Algérie ou à d’autres secteurs suscitant l’intérêt de la firme». La compagnie générale d’investissements Al Qudra Holding, forte de sa quinzaine de sociétés à portefeuilles d’activités diversifiés, est réputée pour ses brillants projets immobiliers.
Mais elle sait tout aussi bien faire dans d’autres créneaux comme les grandes infrastructures, l’agriculture, le tourisme, l’énergie… En dépit de son jeune âge, Al Qudra Holding a pu s’imposer aux Emirats arabes unis puis au niveau régional à travers le lancement de plusieurs projets d’envergure.
A titre d’exemple, durant ses sept premiers mois d’activité seulement, la valeur des biens d’Al Qudra Holding avait atteint 1,28 milliard d’AED (dirhams émiratis). Une valeur qui, depuis, a largement augmenté, avec des bénéfices qui, souvent, ont dépassé les prévisions les plus optimistes de ses 644 actionnaires, dont, faut-il le noter, 340 sont des femmes.
____________________
Une grande firme émirienne entame sa prospection en Algérie
Al Qudra Holding devrait lancer de grands projets à court terme
Le Jeune Indépndant
21/11/2006
par Sihem H.
MAhmed Saleh Al Yafei, directeur général d’El Qudra Rael Estate, une société immobilière, l’une des filiales du groupe d’Al Qudra Holding, révèle tout l’intérêt porté au marché algérien, particulièrement dans le secteur de l’immobilier, avec le projet de construction de 1 million de logements.
Il affirme que son groupe prospecte le marché algérien en vue de s’installer durablement dans notre pays avec, dans ses bagages, plusieurs milliards de dollars pour des projets jugés intéressants. La firme émirienne Al Qudra Holding entamera, dans les prochains jours, une prospection dans notre pays pour y saisir les opportunités d’investissement et prendre des parts de marché dans des chantiers qui suscitent, depuis quelques mois déjà, un intérêt particulier de la part de sociétés arabes, particulièrement celles des Emirats arabes unis.
Dans un entretien accordé, hier, au Jeune Indépendant, M. Ahmed Saleh Al Yafei, directeur général d’El Qudra Real Estate, l’une des filiales de ce groupe, révèle que la firme compte miser, particulièrement, sur des projets dans l’immobilier et autres infrastructures, mais aussi dans le tourisme et les services.
«Nous sommes très intéressés par le marché algérien et nous comptons, avec l’aide de Dieu, nous installer ici en Algérie très prochainement, comme nous l’avons fait dans d’autres régions du Maghreb, à l’exemple du Maroc», affirme-t-il, avec une sérénité dévoilant la détermination du groupe à multiplier les opportunités d’affaires au niveau du Maghreb.
Notre interlocuteur précise qu’Al Qudra Holding compte «explorer le marché et, pourquoi pas, établir des partenariats stratégiques avec des leaders nationaux, une fois déterminés les champs d’action et d’intervention». De prime abord, le projet qui attire le plus est celui de la construction de 1 million de logements, qui constitue l’un des pivots du programme présidentiel.
«Dans un premier temps, nous allons faire des propositions dans le cadre de ce projet, que nous soumettrons aux autorités algériennes compétentes», a-t-il déclaré. Il faut dire qu’El Qudra Rael Estate a, à son actif, après un peu plus de deux ans d’existence, un riche parcours en matière de réalisation immobilière et dispose actuellement de 35 projets aux Emirats d’un montant de 40 milliards de dollars.
Parmi ses projets d’envergure figure celui en cours de réalisation d’un important projet, dit Danet Abou Dhabi et qui consiste en la construction de tours commerciales et résidentielles, d’hôtels, de grandes surfaces, d’espaces verts et de loisirs...
Autant d’expérience que le groupe dit, par la voix de M. Al Yafei, «ne pas hésiter à mettre au service de l’Algérie». Un pays qui, souligne-t-il, «n’a, dans le passé, aucunement lésiné sur les moyens et les connaissances pour permettre aux Emirats arabes unis d’avancer dans le domaine de l’exploration énergétique et construire des infrastructures appropriées».
Et d’ajouter : «Nous pensons que d’ici à quelques mois, nos premières propositions pour de grand projets seront ficelées pour que nous puissions annoncer le volume de nos apports en fonds», précise-t-il encore, en relevant que «les investissements seront, évidemment, de l’ordre de plusieurs milliards de dollars».
Une jeune société, mais de grandes réalisations Interrogé sur d’éventuelles entraves que pourrait rencontrer Al Qudra Holding dans son projet d’implantation en Algérie, vu qu’elle a été devancée par le groupe émirien Emmar, M. Ahmed Saleh Al Yafei, visiblement confiant, n’a pas du tout l’air d’être importuné : «L’Algérie est encore un pays pratiquement vierge en termes d’investissement, ce qui veut dire qu’il y en a pour tout le monde (…) Ce groupe que vous venez de citer est présent avec nous au Maroc, mais cela ne nous a nullement empêchés de faire des réalisations gigantesques dans ce pays».
Evoquant le Xe Congrès des hommes d’affaires arabes, auquel il assiste en tant que représentant de son groupe, notre interlocuteur le qualifie de «très intéressant». «Ce congrès se tient au moment où la frilosité du marché algérien commence à se dissiper et je pense que c’est une très bonne chose aussi bien pour votre pays que pour les investisseurs», affirme-t-il.
D’autant plus que, poursuit-t-il, «la législation algérienne en matière d’investissement, hormis quelques détails, a été revue dans le fond de telle manière à faciliter l’implantation de firmes étrangères». «C’est une très bonne chose», souligne-t-il.
Mme Amel Mir, une Algérienne responsable du commercial et du marketing à El Qudra Rael Estate, a mis, pour sa part, l’accent sur l’intérêt voué au marché de l’immobilier en Algérie. «Beaucoup d’opportunités d’investissement s’offrent à nous pour permettre, d’un côté, à l’Algérie de s’ouvrir sur le monde extérieur et, de l’autre, à Al Qudra Holding d’apporter son aide et donner un nouveau souffle au secteur de l’immobilier en Algérie ou à d’autres secteurs suscitant l’intérêt de la firme». La compagnie générale d’investissements Al Qudra Holding, forte de sa quinzaine de sociétés à portefeuilles d’activités diversifiés, est réputée pour ses brillants projets immobiliers.
Mais elle sait tout aussi bien faire dans d’autres créneaux comme les grandes infrastructures, l’agriculture, le tourisme, l’énergie… En dépit de son jeune âge, Al Qudra Holding a pu s’imposer aux Emirats arabes unis puis au niveau régional à travers le lancement de plusieurs projets d’envergure.
A titre d’exemple, durant ses sept premiers mois d’activité seulement, la valeur des biens d’Al Qudra Holding avait atteint 1,28 milliard d’AED (dirhams émiratis). Une valeur qui, depuis, a largement augmenté, avec des bénéfices qui, souvent, ont dépassé les prévisions les plus optimistes de ses 644 actionnaires, dont, faut-il le noter, 340 sont des femmes.