Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Laskri à Saïdani : «Le consensus national exige des concessions»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Laskri à Saïdani : «Le consensus national exige des concessions»

    Laskri à Saïdani : «Le consensus national exige des concessions»

    C’est à partir d’Oran que le Front des forces socialistes (FFS) a décidé de répondre aux assertions du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, qui s’est rétracté après avoir donné son accord pour la participation du vieux parti à la Conférence nationale du consensus prévue du 23 au 25 du mois en cours. «Il faut faire des concessions pour le consensus national», a insisté Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du FFS, lors d'une conférence ayant pour objectif d’expliquer l’initiative de son parti pour la tenue cette conférence. «L’Algérie a besoin de tous ses enfants. Il faut aller vers cette conférence nationale, et chacun pourra défendre son programme et ses propositions», a-t-il expliqué, ajoutant que «l'ordre du jour doit être établi par toutes les parties», a-t-il insisté, affirmant qu’il n’y a aucun préalable pour la participation à une telle rencontre. Ali Laskri assure que rien n’est fixé à l’avance. «Même le bureau de la conférence doit être mis en place dans le consensus», a-t-il précisé, une manière de dire que les participants auraient la possibilité de faire des propositions relatives à la manière d’organiser les travaux de la conférence. «Nous voulons aller vers la conférence nationale du consensus avec tous les Algériens, sans exception», a-t-il encore affirmé, expliquant, à ce propos, que «l'approche du FFS est à la fois collective et consensuelle à toutes les étapes, depuis la préparation jusqu’à la tenue de la conférence». Ali Laskri estime que la classe politique est condamnée «à réussir cette conférence», «car la peur de l’instabilité s’installe dans notre région du Maghreb». Pour Laskri, son parti se projette au-delà du monde institutionnel et sa démarche est démocratique. «Beaucoup de partis, ainsi que des représentants de la société civile et des syndicats, nous ont écoutés», a-t-il souligné, ajoutant que son parti «veut aller vers tout ce qui converge et éviter tout ce qui diverge». «Nous sommes des facilitateurs et nous mettons toute notre expérience au profit de l’Algérie», a-t-il dit, considérant que la conférence doit apporter des résultats bénéfiques pour le pays. «Le dialogue est instauré avec tous les Algériens. Nous écoutons et nous sollicitons leurs propositions», a-t-il conclu, affirmant que «cette démarche est entreprise pour le bénéfice de l’Algérie». Le changement de position du FLN a brouillé les cartes du FFS qui comptait sur le soutien de Saïdani pour sa démarche pour faire rallier d’autres formations à sa conférence comme le RND. Mais voilà que la tenue même de cette conférence est hypothéquée, surtout que le RND lui-même pose ses conditions. Si ces deux «poids lourds» du pouvoir refusent d’aller à cette conférence, le FFS sera assurément dans l’obligation de la reporter ou carrément de l’annuler. Cela surtout que les formations de l’opposition, aussi bien celles qui sont membres de la Coordination pour les libertés et la transitions démocratique (CLTD) que celles qui sont dans le Pôle des forces du changement ont déjà annoncé leur rejet de la démarche. Le FFS, qui ne perd pas espoir de réunir un maximum de partis et de personnalités autour d’une même table, dit poursuivre ses pourparlers avec les différents acteurs présents sur la scène politique nationale.
    Rafik Meddour
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Par Abou Stroff (non vérifié) | 7. février 2015 - 19:02
    en algérie, tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, tout le monde, il est musulman, et, enfin,tout le monde cherche le bonheur de tout le monde sans exclusive. en d'autres termes, en algérie et contrairement à toutes les autres sociétés humaines, il n'y a ni contradictions, ni intérêts divergents et encore moins des couches sociales aux intérêts antagoniques. par conséquent, le problème algérien, si problème il y a (ce dont je doute), est simplement un malentendu ou un quiproquo entre des créatures (n'avons nous pas tous et toutes été créés grâce à la volonté divine?)ou des croyants (ne sommes nous pas tous musulmans même si certains égaré(e)s ne le savent bizarrement pas?) qui doivent s'assoir à une même table pour diskiti sur le sexe des anges, sujet consensuel par excellence et se convaincre mutuellement que les anges sont des créatures asexuées. dès que tout le monde aura été convaincu de la chose, les créatures rassemblées ou assemblées fustigeront la ou les mains étrangères qui ne nous veulent que du mal, s'attableront et mangeront ce qui sera encore disponible en attendant la fin du monde.
    Moralité de l'histoire: pou faire une omelette, il faut casser des oeufs. certains niais (pour ne pas dire abrutis) croient que les rentiers du système, d'une part et la vermine islamiste, d'autres part, sont prêts à renoncer au monopole qu'ils exercent sur la distribution de la rente d'une part, et sur la religion comme opium et fond de commerce d'autre part pour les beaux yeux de ceux qui racontent des histoires de république et de démocratie dans une société où une majorité croit que bourouou (ou zghoughou ou bazghough) existe.
    Un commentaire que je me permets de reprendre ici, car il est intéressant. En effet, les différences existent, et elles sont en Algérie mise en avant, avant de chercher ce qui rassemble. Et c'est bien ce travers, qui est intéressant dans la démarche du FFS, de chercher un dénominateur commun, dans lequel peuvent s'entendre les différents partis pour le bien du pays, au lieux de systématiquement marquer sa différence. Le CNLTD, malgré une diversité idéologique fondamentale a essayé de construire un dénominateur commun, dans le principe démocratique, le FFS y a d'ailleurs adhéré à Mazafran. La démarche du FFS est d'aller chercher ce dénominateur commun avec tous les acteurs politiques, qui devraient tous se soucier des dangers qui guete ce pays. Sauf que l'ADN du CNLTD, celui d'avoir été constitué pour barrer la démarche du FFS lancée en 2012, montre qu'il est une force de bloccage. Une fois l'échec de ce blocage, ils vont se transformer en force de parasitage...
    Dernière modification par ott, 07 février 2015, 22h37.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      A bon je ne savait pas que le FLN et le RND faisaient partie de la CNLTD, depuis quand, j'ai peut être raté quelque chose.

      Commentaire


      • #4
        Encore raté une occasion de t'abstenir...

        Le corpus idéologique de ce Abou Stroff est proche du tien, celui de soutenir que ce peuple de gueux n'est pas prêt pour la république, la démocratie. Il est tout juste digne de potentats et de bourourou, que tu rêves récupérer et exercer en plénitude, au nom de l'action psychologique que tu idolâtres...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          le populisme de bon aloi est has been. Plus personne n'y croie. C'est un discours politique dépassé. Le RND avec sa proposition de date différente laisse une porte de sortie au FFS et ce dernier à vite fait d'y répondre favorablement.
          wait and see.

          Commentaire


          • #6
            On sait bien que pour l'élite sécuritaire, la démocratie est du populisme. Le FFS a fait bouger les lignes en fixant une date, car personne ne voulait sortir de son camp, considérant cette conférence comme utopique. Je suis très heureux de voir ce bouillonnement d'initiatives, à partir du moment où la date du 23 février a été fixé. Bravo encore une fois au FFS...

            Le meilleur est à venir...
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              @OTT

              Salam
              Abou stroff est un mec du DRS.

              Il traine su TSA depuis des années j'ail lu pas mal de ses commentaires il est fabrique maison.

              Commentaire


              • #8
                Je sais bien. Eliamine aussi, il a fait parti des purges Bouteflika après 2004...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire

                Chargement...
                X