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Plusieurs reprises d’études démontrent que moral et santé pouvaient être étroitement liés :
- que les dépressifs avaient une réaction inflammatoire excessive face au stress,
- que la joie protégeait du rhume et de la grippe,
- que l’optimisme donnait des meilleures chances de guérir d’une cancer de l’ovaire…
Une étude menée dans 14 pays par la chaîne musicale MTV vient malheureusement de révéler que dans le monde, moins de la moitié des jeunes sont heureux. Et que ce n’est pas dans les pays riches qu’ils sont les plus nombreux !
Après avoir enquêté en 2004 sur les comportements sexuels des jeunes dans le monde, Bill Roedy, le président de MTV, s’est demandé s’ils étaient heureux. Durant 6 mois, avec son équipe, ils ont interrogé 5400 jeunes âgés de 16 à 34 ans, vivant dans 14 pays différents (Argentine, Brésil, Chine, Danemark, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Japon, Mexique, Afrique du Sud, Suède, Angleterre et Etats-Unis). Les auteurs ont calculé un “Wellbeing Index” (un Indice de Bien-être) prenant en compte le sentiment de sécurité, l’insertion dans la société et la manière de considérer le futur qu’avaient ces jeunes.
Et les résultats ne sont pas brillants ! Seulement 43% des jeunes se considèrent en effet comme heureux et ce sont les plus riches qui plombent les résultats. En tête du peloton : les Indiens. A la traîne, les Japonais qui, d’après cette enquête seraient seulement 8% à ressentir régulièrement de la joie. Les jeunes Anglais et Américains sont quant à eux moins de 30% à être satisfaits de leur situation contre 84% des Chinois.
Les raisons de l’insatisfaction ? Le manque d’optimisme concernant le travail et la pression pour réussir. Il apparaît également que la globalisation du monde inquiète particulièrement les jeunes des pays riches. 95% des Allemands pensent par exemple qu’elle risque de détruire leur culture. Cette perception est à l’opposée de celle des jeunes des pays en développement qui font souvent confiance à la mondialisation et la considèrent comme une possibilité d’améliorer le future économique de leur pays.
Plus les jeunes ont accès à l’information via les médias de masse, plus ils sont pessimistes notamment au sujet des risques liés au terrorisme qui les inquiètent autant que le cancer. L’enquête met également en évidence que ceux qui sont les moins bien informés sont aussi les moins inquiets et les plus optimistes.
Alors, vaut-il mieux être lucide mais malheureux ou ignorant et heureux ? Avis aux philosophes…
- e-Santé
- que les dépressifs avaient une réaction inflammatoire excessive face au stress,
- que la joie protégeait du rhume et de la grippe,
- que l’optimisme donnait des meilleures chances de guérir d’une cancer de l’ovaire…
Une étude menée dans 14 pays par la chaîne musicale MTV vient malheureusement de révéler que dans le monde, moins de la moitié des jeunes sont heureux. Et que ce n’est pas dans les pays riches qu’ils sont les plus nombreux !
Après avoir enquêté en 2004 sur les comportements sexuels des jeunes dans le monde, Bill Roedy, le président de MTV, s’est demandé s’ils étaient heureux. Durant 6 mois, avec son équipe, ils ont interrogé 5400 jeunes âgés de 16 à 34 ans, vivant dans 14 pays différents (Argentine, Brésil, Chine, Danemark, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Japon, Mexique, Afrique du Sud, Suède, Angleterre et Etats-Unis). Les auteurs ont calculé un “Wellbeing Index” (un Indice de Bien-être) prenant en compte le sentiment de sécurité, l’insertion dans la société et la manière de considérer le futur qu’avaient ces jeunes.
Et les résultats ne sont pas brillants ! Seulement 43% des jeunes se considèrent en effet comme heureux et ce sont les plus riches qui plombent les résultats. En tête du peloton : les Indiens. A la traîne, les Japonais qui, d’après cette enquête seraient seulement 8% à ressentir régulièrement de la joie. Les jeunes Anglais et Américains sont quant à eux moins de 30% à être satisfaits de leur situation contre 84% des Chinois.
Les raisons de l’insatisfaction ? Le manque d’optimisme concernant le travail et la pression pour réussir. Il apparaît également que la globalisation du monde inquiète particulièrement les jeunes des pays riches. 95% des Allemands pensent par exemple qu’elle risque de détruire leur culture. Cette perception est à l’opposée de celle des jeunes des pays en développement qui font souvent confiance à la mondialisation et la considèrent comme une possibilité d’améliorer le future économique de leur pays.
Plus les jeunes ont accès à l’information via les médias de masse, plus ils sont pessimistes notamment au sujet des risques liés au terrorisme qui les inquiètent autant que le cancer. L’enquête met également en évidence que ceux qui sont les moins bien informés sont aussi les moins inquiets et les plus optimistes.
Alors, vaut-il mieux être lucide mais malheureux ou ignorant et heureux ? Avis aux philosophes…
- e-Santé
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