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Le parti d’Aït Ahmed piégé

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  • Le parti d’Aït Ahmed piégé

    Le parti de Hocine Aït Ahmed est dans de mauvais draps. Il ne sait plus où donner de la tête. Le FLN de Amar Saâdani vient en effet de lui donner un ultimatum sous forme de chantage diabolique à quinze jours de la conférence nationale du consensus.
    De quoi s’agit-il ? Le FLN ne demande ni plus ni moins au FFS que de lui céder sa place de principal initiateur de la conférence. Si le FFS accepte, il cèdera automatiquement tous les leviers à son rival qui pourra dès lors formater à sa guise la rencontre, puisqu’il aura toute latitude de trier sur le volet ses participants.

    Or, le FFS veut une participation aussi large que possible pour donner du crédit à cette rencontre, y compris celle de l’opposition. Le SG du FLN revient encore sur une autre condition qu’il avait déjà posée, à savoir la remise en cause par le FFS de « la légitimité des institutions » en place, de la présidence de la République aux institutions élues. Pour lui, « il s’agit d’une ligne rouge à ne pas franchir ».

    En clair, Saâdani veut doubler le FFS tout en mettant hors d’état de nuire les partis de l’opposition qui, il est vrai, militent depuis plus d’une année pour des élections présidentielles anticipées. Pourtant le FFS ne cesse de multiplier des signaux positifs à l’égard du pouvoir, le considérant comme un acteur incontournable dans l’équation politique. Saâdani met une troisième condition : il exige que les rencontres du parti se déroulent avec les formations politiques et non pas avec des personnes ou associations représentant la société civile, ajoutant que si l’initiative est nationale, les préparatifs devraient l’être aussi en s’accordant préalablement sur la liste des participants.


    Et un droit de regard sur la liste des invités, en particulier des personnalités politiques. En fait, ces sont les personnalités que comptent convier le FFS qui ne sont pas du goût du chef du FLN. En particulier l’ex ministre des affaires étrangères, Ahmed taleb El Ibrahimi, à qui le FFS compte confier la présidence de la conférence.

    Saâdani veut faire le ménage

    En voulant ainsi avoir un œil sur la liste des participants, le FLN entend écarter les personnalités proches du FFS comme Mouloud Hamrouche, et des associations comme RAJ, la LADDH de Me Benissad dont les postions critiques vis-à-vis du FLN sont connues.

    Du côté de l’opposition, Benflis, le coordinateur du Pôle des forces de changement qui regroupe plusieurs partis, le MSP de Mokri, le FC de Menasra et d’autres, ont déjà affiché leur disposition à participer à cette conférence. Reste le maillon dur de la CNTLD à savoir le RCD, Jil Jadid de Soufiane Djilali et le parti de Djaballah, qui ont indiqué leur refus de toute participation.

    En posant des conditions aussi insupportables, voire humiliantes pour le FFS, le leader FLN cherche en fait à faire machine arrière après avoir apporté dernièrement un soutien enthousiaste à l’initiative du FFS, laissant même entendre qu’il avait le feu vert du président Bouteflika.

    Que s’est-il donc passé pour que Saâdani change de position ? La direction du FFS est aujourd’hui devant un dilemme cornélien. Accepter de telles conditions humiliantes ou rester droit dans ses bottes avec le risque d’un éventuel désistement du FLN, voire du RND. Mais si le FLN ou le RND manquent à ce rendez-vous, le FFS risque de se retrouver seul avec ses partenaires habituels, des représentants de l’ex-FIS et des acteurs de la société civile proches des thèses du parti. Pour l’instant, le FFS n’a pas encore répondu aux exigences du FLN, cherchant peut-être à gagner du temps.

    Mais déjà un risque grave court sur cette conférence nationale que le FFS voulait le début d’une ère nouvelle pour l’Algérie. A vouloir regarder plus loin que son nez, le FFS démontre une nouvelle fois sa propension à faire de la politique plus…. autrement. Ce sera donc le MSP missionné par le FLN qui aura cette mission de rassembler l’opposition et les partis du pouvoir autour d’une même table. Le FFS attendra, comme d’habitude…


    Source : jeune-independant
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

  • #2
    Comment peut-on donner du crédit à des sans-personnalités tel que Saadani et Ben Salah ?!!

    "Les chefs des deux plus grands partis en Algérie".

    Fukken lefhul di Micli, disait Si Mohand Ou Mhand.

    Mais la naïveté du FFS est dans sa croyance que le pouvoir allait lâcher du lest et téléguider, un tant soit peu, ces deux marionnettes dans le bon sens.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      Question politique et démocratie, l'Algérie est au stop depuis toujours.

      Nous n'avons comme peuple ou comme état rien foutu du tout pour l'avènement démocratique.
      Sur l'économique, la gouvernance, les libertés économiques, nous sommes lanterne rouge. Heureusement, il y a les puits d'un sud qu'on méprise.
      Sur le politique, il y a boutef et jmaatou, des mafiosis.
      Le peuple est comme la vache qui regarde le train passer.

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      • #4
        Question politique et démocratie, l'Algérie est au stop depuis toujours.

        Nous n'avons comme peuple ou comme état rien foutu du tout pour l'avènement démocratique.
        Sur l'économique, la gouvernance, les libertés économiques, nous sommes lanterne rouge. Heureusement, il y a les puits d'un sud qu'on méprise.
        Sur le politique, il y a boutef et jmaatou, des mafiosis.
        Le peuple est comme la vache qui regarde le train passer.

        Et pour le côté positif ......????
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          positif, positif vraiment. Quelque chose avance?
          Malheureusement rien.

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          • #6
            la naïveté du FFS
            Je ne saurais dire mieux. Je ne suis pas personnellement de ceux qui font à ce parti le procès d'intention de s'acoquiner peu ou prou avec le Pouvoir dans cette affaire, mais l'angélisme dont il fait preuve, au moment où les luttes intestines du sérail redoublent de férocité, laisse pantois.

            Est-ce à dire que ce parti a perdu la "boussole" depuis l'éclipse de son leader historique ? Est-il en train de réapprendre, à son corps défendant, le b-a ba de la politique sans la tutelle obligée du zaïm ?

            Voire.
            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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            • #7
              Possible.

              L'annonce de la maladie d'Ait Ahmed serait pour quelque chose dans ce volte-face du pouvoir dont le seul paramètre qui l'intéressait dans l'initiative du FFS est de récupérer la légitimité de son leader historique. Maintenant qu'il s'avère que ce dernière est invalide, pourquoi s'encombrer avec cette histoire de conférence qui risque de nous discréditer davantage. Il vaut mieux tuer l'initiative dans l’œuf. Si le poussin sort de sa coquille il risque de devenir un coq qui crie fort et qui va encore une fois attirer les regards vers nous.

              La volonté de saboter cette conférence est la meilleure preuve de son sérieux et crédibilité.
              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
              Socrate.

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              • #8
                Évidemment !

                Tout ce qui nous arrive est de la faute du FFS, biensur !
                S'il a tenter d'agir et a échoué, c'est de sa faute biensur ! Ca crève les yeux !

                Et évidemment, les autres partis n'ont pas besoin de consensus national ! Ils n'en ont cure !

                Même les pires ennemis savent se mettre autour d'une table lorsque la guerre parait trop couteuse !
                Mais, nos partis d'oppositions algériens, ils ne savent pas faire autrement que par l'affrontement. Nos gouvernants les ont éduqué et formaté que par le mépris et la haine de l'autre. Ils ne savent pas se mettre autour d'une table et dialoguer. Donc, désolé !

                Et c'est depuis l'indépendance que ca dure.... et çà dure ... et après des générations et des générations de perdues... et çà continue.. :22::22::22:

                La haine les a si envahie, qu'elle leur dicte, plutôt, d'en finir et une fois pour toute, de ce pouvoir, et par la guerre s'il le faut, pardi !

                Ainsi soit-il !


                Que ces responsables du CNTLD se mettent en première ligne comme de la chaire à canon face à ce pouvoir !

                Et après le peuple algérien verra ! Ce dernier a trop payé de son sang les déchirures d'un passé récent ! Il ne se fera pas avoir deux fois de suite. Donc désolé pour eux !

                Et Pauvre de nous !

                Tous mes respects pour ces politiques du FFS qui vont contre-vent-et-marré, pour réunir tout les protagonistes et toutes les tendances du pays , et contre cette logique du désordre et de l’affrontement.
                Dernière modification par absent, 08 février 2015, 22h12.

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