La Dépêche du Midi Publié le 09/02/2015 à 08:18
International - Provocation
Les avions de chasse russes semblent particulièrement aimer les côtes françaises et britanniques. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ironisé hier sur «la présence intempestive» de chasseurs russes près des côtes fin janvier. «J'ai constaté en tant que ministre de la Défense cette présence un peu intempestive de chasseurs, d'avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j'ignore à proximité de nos côtes. Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent. C'est ce qu'ils ont fait», a-t-il déclaré.
Un avion de combat français serait même intervenu. Interrogé à ce sujet, le ministre a confirmé : «Nous leur avons fait savoir qu'ils devaient se retirer. Ils ne sont pas restés longtemps».
En l'espace de onze mois, les pays membres de l'OTAN, mais aussi la Suède et la Finlande, ont recensé une cinquantaine d'incidents d'intensité variable impliquant des avions militaires russes. Un moyen de mettre la pression aux Occidentaux dans un contexte de relent de guerre froide. Test des capacités, dissuasion, intimidation : ces multiples manœuvres sont un peu tout cela, mais également un moyen de gonfler le moral des militaires russes, qui font face à un adversaire plus avancé technologiquement.
International - Provocation
Les avions de chasse russes semblent particulièrement aimer les côtes françaises et britanniques. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ironisé hier sur «la présence intempestive» de chasseurs russes près des côtes fin janvier. «J'ai constaté en tant que ministre de la Défense cette présence un peu intempestive de chasseurs, d'avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j'ignore à proximité de nos côtes. Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent. C'est ce qu'ils ont fait», a-t-il déclaré.
Un avion de combat français serait même intervenu. Interrogé à ce sujet, le ministre a confirmé : «Nous leur avons fait savoir qu'ils devaient se retirer. Ils ne sont pas restés longtemps».
En l'espace de onze mois, les pays membres de l'OTAN, mais aussi la Suède et la Finlande, ont recensé une cinquantaine d'incidents d'intensité variable impliquant des avions militaires russes. Un moyen de mettre la pression aux Occidentaux dans un contexte de relent de guerre froide. Test des capacités, dissuasion, intimidation : ces multiples manœuvres sont un peu tout cela, mais également un moyen de gonfler le moral des militaires russes, qui font face à un adversaire plus avancé technologiquement.
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