Deux données majeures intéressent les astrophysiciens qui étudient les trous noirs, ces formidables avaleurs de matière et de lumière : leur masse et leur vitesse de rotation sur eux-même. Une équipe américaine a réussi à mesurer la vitesse de rotation de trois trous noirs stellaires et en a ainsi repéré un dont la rotation propre s’élève à 950 tours par seconde. Une valeur qui s’approche dangereusement des limites de la théorie.
Les gaz et la matière qui sont en orbite autour d’un trou noir tournent de plus en plus vite et leur température augmente tellement qu’ils émettent de puissants jets de rayons X avant de tomber et disparaître au cœur du trou noir. D’après les prédictions de la théorie de la relativité, ce rayonnement ne peut se produire qu’à une certaine distance du centre du trou noir, sinon le gaz tombe trop vite pour pouvoir produire un rayonnement. La zone située à cette distance, ou rayon, est appelée l’horizon du trou noir.
Jeffrey McClintock et Ramesh Narayan (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, USA) ont utilisé le télescope RXTE (Rossi X-Ray Timing explorer) pour étudier les rayons X émis à l’horizon des trous noirs. Plus le rayon est court, plus la vitesse de rotation est élevée. Selon la théorie, cette rotation propre ne pourrait pas dépasser 1.150 tours par seconde. Avec 950 tours, le trou noir stellaire observé par les chercheurs est très proche de cette limite.
D’où lui vient une telle énergie? McClintock et Narayan suggèrent que ces trous noirs héritent de la vitesse de rotation acquise par l’étoile avant de s’effondrer et de leur donner naissance.
Ces travaux sont publiés dans la revue Astrophysical Journal du 20 novembre.
Représentation d’un disque d’accrétion en orbite autour d’un trou noir avec, près du centre, les jets de rayons X (le bulbe). (David A. Aguilar /CfA)
Pour aller plus loin: Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
Par AP
Les gaz et la matière qui sont en orbite autour d’un trou noir tournent de plus en plus vite et leur température augmente tellement qu’ils émettent de puissants jets de rayons X avant de tomber et disparaître au cœur du trou noir. D’après les prédictions de la théorie de la relativité, ce rayonnement ne peut se produire qu’à une certaine distance du centre du trou noir, sinon le gaz tombe trop vite pour pouvoir produire un rayonnement. La zone située à cette distance, ou rayon, est appelée l’horizon du trou noir.
Jeffrey McClintock et Ramesh Narayan (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, USA) ont utilisé le télescope RXTE (Rossi X-Ray Timing explorer) pour étudier les rayons X émis à l’horizon des trous noirs. Plus le rayon est court, plus la vitesse de rotation est élevée. Selon la théorie, cette rotation propre ne pourrait pas dépasser 1.150 tours par seconde. Avec 950 tours, le trou noir stellaire observé par les chercheurs est très proche de cette limite.
D’où lui vient une telle énergie? McClintock et Narayan suggèrent que ces trous noirs héritent de la vitesse de rotation acquise par l’étoile avant de s’effondrer et de leur donner naissance.
Ces travaux sont publiés dans la revue Astrophysical Journal du 20 novembre.
Représentation d’un disque d’accrétion en orbite autour d’un trou noir avec, près du centre, les jets de rayons X (le bulbe). (David A. Aguilar /CfA)
Pour aller plus loin: Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
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