Selon Tahar Gaïd, ancien moudjahid et cofondateur de l'UGTA, «Messali a été le père du nationalisme moderne, comme Massinissa a été le père du nationalisme antique. A partir de 1953, Messali a sombré dans la mégalomanie et le culte de la personnalité. En 1947, il a poussé le parti à se présenter aux élections, alors que le comité central était contre. Deux fois on lui a donné l’occasion d’aller à l’étranger pour représenter l’Algérie.
La première, à La Mecque pour le pèlerinage. On lui a demandé de rester au Caire. Il a refusé. La deuxième fois lorsqu’il était en résidence à Niort, en France, tout était préparé pour son évasion en Suisse, mais le projet a capoté.Son chauffeur, Touati El Hachemi, a raconté que Messali avait peur de perdre sa suprématie sur le parti. Il voulait rester le maître incontesté. D’où des déviations et des dérapages. En 1954, il a combattu le FLN. A ce titre, il est normal que les moudjahidine le considèrent comme un traître.»
La première, à La Mecque pour le pèlerinage. On lui a demandé de rester au Caire. Il a refusé. La deuxième fois lorsqu’il était en résidence à Niort, en France, tout était préparé pour son évasion en Suisse, mais le projet a capoté.Son chauffeur, Touati El Hachemi, a raconté que Messali avait peur de perdre sa suprématie sur le parti. Il voulait rester le maître incontesté. D’où des déviations et des dérapages. En 1954, il a combattu le FLN. A ce titre, il est normal que les moudjahidine le considèrent comme un traître.»
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