Vers un projet de Cevital en Amérique du Sud ?

[jawzia]

Vers un projet de Cevital en Amérique du Sud ?

Par Yasmine Bouchene / Le 11/01/2015

Plus rien n’arrête Cevital ! Le premier groupe privé algérien continue de faire ses emplettes à l’étranger, avec comme prochain objectif d’investir en Amérique du Sud.

Selon des informations rapportées par Maghreb Confidentiel, Cevital- mené par son patron Isaad Rebrab- aurait à cœur d’investir un nouveau continent : l’Amérique du Sud et ce, après avoir acquis des terrains au Cap-Vert et en Côte-d’Ivoire (Afrique) et racheté des entreprises en faillite en Europe (Acieries Lucchini (Italie), Oxxo (France)…).

Si l’entrée à la Bourse de Londres est toujours d’actualité, Cevital sera officiellement la première multinationale d’origine algérienne.

[jawzia]

.... Et en Afrique !

Cevital envisage des investissements stratégiques au Sénégal
Par Mehdi Alioui / Le 14/01/2015, 20:01

Cevital reprend son ambition continentale et lorgne désormais le Sénégal. Le groupe alimentaire présidé par Isaad Rebrab envisage d’investir dans les mines, le ferroviaire, le raffinage des huileries, l’énergie et les services, pour un montant avoisinant les 39.35 milliards de dinars (environ 381 millions d’euros).

Après Djibouti et le Mali, le géant algérien envisage d’accompagner le chef de l’État Sénégalais Macky Sall dans la mise en oeuvre du « Plan Sénégal Emergent » (PSE).

Pour ce faire, Isaad Rebrab investirait dans des domaines stratégiques, touchant entre autres au transport et aux énergies, selon Les Afriques, hebdomadaire économique panafricain. Une option qu’il « prend très au sérieux », après avoir rencontré Macky Sall lors de sa visite à Alger.

Le PDG de Cevital effectuera prochainement une mission à Dakar accompagné d’une équipe d’experts, pour la finalisation des conventions, d’un montant local de 250 milliards de francs CFA (Communautés Financières d’Afrique).

[maghnia13]

l afrique nouvel eldorado y en a qui on compris !

[jawzia]

Sept patrons algériens participent à l’édition 2015 de l’ « Africa CEO Forum »

Des entrepreneurs de renommée africaine et mondiale prendront part à cette édition du forum en plus des ministres des finances de nombreux pays

L’« Africa CEO Forum », rendez-vous de référence sur le secteur privé africain, dévoile les premières têtes d’affiches de son édition 2015 prévue les 16 et 17 mars prochains à Genève en Suisse. Outre Cevital, sponsor du forum, six autres entreprises algériennes y ont souscrit pour être représentées.

L’édition 2015 du forum économique « Africa CEO Forum » aura lieu les 16 et 17 mars prochains à Genève. Parmi les 800 participants confirmés jusqu’à présent- la souscription est encore ouverte-, l’Algérie sera représentée par sept privés à savoir, Issad Rebrab, patron de Cevital, sponsor du forum, en plus de représentants des groupes SIM d’Abdelkader Taieb Ezzeraimi, NCA Rouïba de Slim Othmani, Alliance Assurances de Hassen Khelifati, REDMED des frères Fechkeur, Groupe Hasnaoui ainsi que Condor de la famille Benhamadi. Cette édition, qui intervient dans un contexte de chute des prix du pétrole, crises sanitaires, une situation sécuritaire des plus inquiétantes et des prévisions de croissance revues à la baisse par le Fond monétaire international (FMI), devrait interroger les perspectives économiques pour le continent et les opportunités qui s’ouvrent aux entreprises dans des pays moins dépendants des matières premières.

Explosion urbaine, un marché de 25 milliards USD annuels
Placé sous le thème « nouveau contexte économique pour l’Afrique », les participants à ce forum échangeront au sujet « des trajectoires de croissance des économies africaines pour les cinq années à venir ». Des conférences thématiques et des séminaires fonctionnels animés par des spécialistes africains et internationaux permettront, en effet, aux participants d’ « aborder concrètement les secteurs porteurs de croissance et les tendances les plus actuelles du management de l’entreprise et de sa croissance » et offriront aux chefs d’entreprises, investisseurs et financiers « l’opportunité de partager leurs expériences, de présenter leurs projets et de trouver des financements ou de nouveaux partenaires ».

L’explosion urbaine en Afrique sera ainsi à l’affiche. « Non pas pour alimenter les réflexions des urbanistes et des architectes mais, pour déterminer la part de ce marché de 25 milliards de dollars par an que peuvent revendiquer les entreprises africaines et à quelles conditions », précisent les organisateurs. Il convient enfin de signaler que des entrepreneurs de renommée africaine et mondiale prendront part à cette édition du forum en plus des ministres des finances de nombreux pays.

[Fouad]

Au détriment ou pas de l'interne

Tres bonnes initiatives ambitieuses !!!!
Je pense aussi que CEVITAL avait comme ambition de cultiver, a l’échelle , industrielle, le Tournesol et l'Olivier afin, d'une part, de permettre une intégration totale et locale de la production de l'huile de table et, d'autre part, permettre l'autosuffisance et développer a grande échelle l'exportation de l'huile d'olive.
Il me semble bien que CEVITAL avait beneficie de grandes surface agricoles pour la mise en oeuvre de ces deux grands projets ( Tourne sol et olivier)
Que sont devenus ces ambitions locales; Il me semble que CEVITAL continue a importer les matières première pour la production de l'huile de table et même du produit fini en vrac.
J’espère que maintenant que la banque d’Algérie a permis les transferts de devises a nos hommes d’affaires pour investir a l’étranger, le développement industriel a l’intérieur du pays ne va pas en pâtir!!????

[absent]

Fuite des devises du Pétrole ???

Fouad

Il me semble bien que CEVITAL avait beneficie de grandes surface agricoles pour la mise en oeuvre de ces deux grands projets ( Tourne sol et olivier)
Que sont devenus ces ambitions locales; Il me semble que CEVITAL continue a importer les matières première pour la production de l'huile de table et même du produit fini en vrac.
J’espère que maintenant que la banque d’Algérie a permis les transferts de devises a nos hommes d’affaires pour investir a l’étranger, le développement industriel a l’intérieur du pays ne va pas en pâtir!!????

@Fouad

Tu as très bien résumé le DANGER de ces investissements tout azimut à l'étranger !

CEVITAL, et les autres, ne font qu'importer les produits semi fini, et faire l'industrie de transformation simple (embouteillage pour de l'huile importé, et de l'hydrogénation de cette même huile importé et son packaging pour produire de la margarine).
De plus, cette huile est importée avec des devises issus de l'argent du pétrole.

Donc, non seulement, ces industriels algériens ne réalisent pas un taux d'intégration suffisant, mais en plus, ils basent presque exclusivement de l'importation d'instrants importés, et sur les devises issus du pétrole.

L'état (ou le législateur) doit obligatoirement réguler, et poser des contraintes quand au transfert des devises de ces investisseurs à l'étranger.

En effet, il faut :
- qu'ils investissent dans la production locale des intrants nécessaires à leur production. Ou au moins en grande partie, et assurer une indépendance suffisante des importations de l'étranger.
- qu'au vue des investissements déjà effectués à l'étranger, ces investisseurs doivent à terme s'autofinancer en devises pour payer leurs propres importations en intrants en Algérie.

Et c'est avec leurs bénéfices en devises issues de l'exportation de leur produits à l'étranger qu'ils doivent le faire.

Autrement dit, ils ne feront que consommer les devises issues du pétrole pour payer leurs importations.

En effet, à voir la nouvelle loi sur le financement en devises des investissements algériens à l'étranger, et dont CEVITAL en est le précurseur, on risque d'aller à grand pas vers une autre grande fuite de Milliards de devises de l'argent du pétrole à l'étranger !

Le RISQUE est donc très GRAND d'avoir un autre genre deFuite de Capitaux et de Scandale en perspective si on n'y prend pas garde.

Et ce n'est pas pour brimer l'élan de Rebrab ou les autres investisseurs, mais pour dresser des limites à ne pas dépasser, et pour qu'ils assurent à terme leur propre autofinancement en devises et préserver nos réserves de change, ainsi que les intérets de l'Algérie et des algériens.