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Le Maroc lance un système innovant de traçabilité de son bétail

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  • Le Maroc lance un système innovant de traçabilité de son bétail

    (Agence Ecofin) - Le Système national d’identification et de traçabilité animale (SNIT), est la dernière nouveauté technologique dont vient de se doter l’agriculture marocaine. Le royaume qui a interdit l’accès à la commercialisation et à l’abattage à tout bovin non identifié, a trouvé le moyen de d’assurer la traçabilité de son bétail.

    Ayant coûté 120 millions de dirhams, le SNIT permet l’identification des bêtes par l’usage de boucles électroniques usant des radiofréquences. Concrètement, chaque animal sera désormais porteur d’une paire de boucles comportant une numérotation unique à 16 chiffres. Cette immatriculation, qui sera décryptée par un lecteur électronique sera stockée dans une base de données nationale.

    Cette opération aura pour avantage de permettre à l’Etat de suivre le bétail à travers toutes les étapes du processus allant de sa production à sa consommation et d’agir de façon préventive en retirant du circuit de commercialisation des animaux malades ou des produits présentant des risques pour le consommateur. «En intégrant cette formule d’identification, le Maroc s’aligne sur les standards internationaux et améliore efficacement sa gestion des programmes sanitaires et de contrôle des performances zootechniques» a indiqué le ministre marocain de l’agriculture, Aziz Akhannouch.

    Pour sa première année d’activité, le SNIT vise l’identification de 3 millions de bovidés et de camélidés souligne Aujourd’hui le Maroc.

  • #2
    120 millions de DH

    De l'argent jeté par les fenêtres !!!

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    • #3
      De l'argent jeté par les fenêtres !!!

      pourquoi ?donne une raison pour nous éclairer

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      • #4
        Le ministre fédéral de l'Agriculture, Gerry Ritz, a annoncé jeudi une contribution de 7,5 millions de dollars pour la création, la mise en place et l'administration d'un système national d'information sur la traçabilité du bétail, qui devrait intégrer d'ici 2016 les données de divers acteurs de l'industrie.

        C'est le Service de la traçabilité agricole du Canada qui devra constituer et mettre en place cette base de données. Le Service de la traçabilité agricole du Canada est une nouvelle société à but non lucratif qui met en commun l'expérience de l'Agence canadienne d'identification du bétail et celle d'Agri-Traçabilité Québec.

        Selon le ministre Ritz, la base de données «permettra de réduire la paperasserie administrative et ira de pair avec le travail accompli par l'Agence canadienne d'inspection des aliments dans le cadre du Portail national d'information sur la traçabilité».

        La traçabilité permet de suivre un produit ou un groupe de produits - animaux, plantes, produits alimentaires et intrants agricoles - d'un point de la chaîne d'approvisionnement à un autre.

        Le ministre Ritz a expliqué jeudi que plusieurs pays, comme le Japon, la Corée du Sud et les pays de l'Union européenne, veulent des assurances quant à la traçabilité du bétail avant de faire affaire avec des producteurs canadiens. Mais ces informations peuvent aussi être très utiles en cas de catastrophes naturelles, pour déterminer avec précision la composition des troupeaux.

        Le président du Service de la traçabilité agricole du Canada, Terry Kremeniuk, a indiqué qu'une fois le système mis en place, on pourra inventorier de façon précise les stocks de bovins, de vaches laitières, de porcs, de brebis, de bisons, de chèvres, de chevaux et de volailles. Il a précisé que cet inventaire pourra par exemple être très utile en cas d'épidémies.

        Étiquetage des viandes

        Par ailleurs, le ministre a soutenu qu'une décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est attendue vers le 20 octobre dans le litige qui oppose le Canada et les États-Unis sur l'étiquetage de la viande. M. Ritz s'attend à une nouvelle décision favorable aux producteurs canadiens, et à ce que Washington fasse encore appel, pour la dernière fois.

        Le gouvernement américain a appliqué en 2008 une loi qui oblige les producteurs étrangers à indiquer sur l'emballage de leurs viandes vendues aux États-Unis où l'animal est né, a été élevé et a été abattu. Ottawa soutient que cette mesure a coûté aux producteurs canadiens et étrangers des milliards de dollars. Cette politique aurait contribué à une réduction de moitié des exportations canadiennes de boeuf et de porc aux États-Unis. Des entreprises américaines soutiennent qu'elles n'ont pas les moyens d'accorder ce traitement particulier aux viandes importées, et des associations représentant l'industrie plaident que cette information n'est pas de réelle utilité pour le consommateur.

        La mesure, appuyée par certains éleveurs américains, pourrait aussi contrevenir à l'Accord de libre-échange nord-américain, selon certains.

        «L'industrie américaine est derrière nous dans ce dossier, a soutenu le ministre canadien. Ils poursuivent encore leur gouvernement pour les coûts qu'ils doivent assumer afin d'appliquer ces mesures que personne n'avait demandées.»

        Il a aussi indiqué que le Canada est prêt à imposer aux États-Unis des tarifs douaniers par mesure de représailles, si l'OMC ne lui donnait pas raison.

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        • #5
          La raison est simple : A quoi vont servir les belles boucles électroniques lorsque 70% de la viande consommée est issue de l'abattage clandestin ?

          Je ne remet pas l'utilité de la traçabilité mais il y a des préalables à mettre en place.

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          • #6
            un gros cadeau pour les veterinaires mais c'est un projet très utile

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            • #7
              Mème s'il y a de l'abattage clandestin ,cela n’empêche pas le pays de se moderniser pour effectivement lutter contre l'informel ,


              Les données concernant l’animal identifié et son détenteur sont enregistrés sur le lecteur et transmises vers la base de données nationale d’identification. travers ce système, il sera possible retracer à travers toutes les étapes de production, de transformation et de distribution, le cheminement des animaux et leurs dérivés, permettant ainsi de retirer du marché et de rappeler des produits susceptibles de constituer un danger pour la santé du consommateur.*

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              • #8
                haddou

                le maroc vise surtout le marché de la viande halal en europe d'ou cet effort

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                • #9
                  Koutoubia avait un projet d'installation en France. Sans traçabilité il est impossible d'exporter de la viande, 12 millions ça vaut le coup devant ce que peut rapporter le marché de l'exportation de viande.

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                  • #10
                    Jawzia
                    La raison est simple : A quoi vont servir les belles boucles électroniques lorsque 70% de la viande consommée est issue de l'abattage clandestin ?

                    Je ne remet pas l'utilité de la traçabilité mais il y a des préalables à mettre en place.
                    Effectivement Jawzia !

                    Mais pour ce qui nous concerne, je crois que cette idée mérite d'être développé aussi chez nous.

                    Car au vue de la quantité de vaches laitières, et de génisses importées d'Europe à coup de millions de dollars, et de subventions, destinées à la production laitière, et qui sont, par je ne sais quel trafic, passent finalement en grande quantité dans nos abattoirs, ou vendus par nos contrebandiers aux frontières marocaines ?! A se tirer une balle dans la tête !?!!

                    Il faut mettre un terme à cette escroquerie et cette hémorragie !

                    Ca pourrait être une des solutions.

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                    • #11
                      Je vois mal cette technologie avoir une utilité dans les douars perdus au fin fond du Maroc
                      Mais effectivement , pour la certification hallal et les exportations agroalimentaire , cela doit avoir un intérêt

                      Commentaire


                      • #12
                        Toute innovation prend du temps pour ce mettre en place. Il est impossible de réforme un secteur une fois pour toute, l’évolution ça vient étape par étape et avec une continuité dans le temps.

                        Ce technique permettra au moins au consommateur de faire son choix entre une viande contrôlée et une autre faite n'importe comment.

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                        • #13
                          Je vois mal cette technologie avoir une utilité dans les douars perdus au fin fond du Maroc
                          Mais effectivement , pour la certification hallal et les exportations agroalimentaire , cela doit avoir un intérêt
                          Ce système s'adresse en priorité aux structures de production intensives qui commencent à se mettrent en place depuis l'abrogation de la loi qui interdisait l'exploitation d'abattoirs de gros bétail en privé

                          Il y a deja un abattoir et deux vont bientôt ouvrir
                          Ces abattoirs sont adossé à des structures en feedlot au similaire
                          Pour espérer exporter il n'y a pas d'autre alternative

                          Par ailleurs, depuis l'accord de statut avancé, les experts européens ne cessent de venir réclamer (voir exiger) d'accélérer la cadence d'harmonisation des lois marocaines avec les lois communautaires
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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