C'est une étude que je trouve tres interessante surtout qu' elle permet de decouvrir l'ecole russe en Histoire.
Le mot "Oriental" est ici utilisé dans un autre sens que celui communement connu !
Ici l'histoire du Maroc n'est utilisé que comme un model pour expliquer la theorie du «despotisme oriental».
Une occasion pour nous de decouvrir l'un et l'autre
Titre Original
DESPOTISME NON DESPOTIQUE
TRIBU, ÉTAT ET ISLAM AU MAROC ALAOUITE
(mi-XVIII - début de XIX siècle)
Vladimir V. Orlov
(Institute of Asian and African Studies, Moscow State University)
Au cours des derniers années on discute activement dans les cercles orientalistiques russes la conception du «despotisme oriental». Cette théorie historique et sociologique, en prétendant à l’interpretation globale de l’évolution humaine dès les temps les plus anciens jusqu’à nos jours, présume une transformation du tout société de son état primitif au «despotisme oriental».
Selon les opinions des partisans de ce schéme théoretique, un groupe local des chasseurs-cueilleurs au cours de son évolution s’approche inévitablement de la «chéfferie», et ensuite de «jeune état», dans lequel se forme graduellement un système de rédistribution centralisée et «pouvoir-propriété», c’est-à-dire, l’ordre des choses, dans lequel seulement la possession de la puissance politique peut approcher son maître de la prospérité économique, mais pas au contraire.
Dans la société avec le régime de «despotisme oriental» pareil l’état se suffit à soi-même et prévient effectivement l’apparition de propriété privée, marché libre, état, fondé sur le droit etc. Ce qui est essentiel, cette triste voie de l’humanité est reconnu comme la ligne générale de son developpement, tandis que déviation de cette ligne, qui a eu lieu dans le monde antique, est d’habitude évalué comme certaine «mutation» ou «hasard»
[Vasilyev, 1981; Vasilyev, 1982; Vasilyev, 1993].
Les opinions des partisans de la théorie du «despotisme oriental» (surtout les points de vue de l’un de ses auteurs principaux Leonid Vasilyev) etaient maintes fois exposés a l’analyse critique profond et fondé, basant sur les matériaux vastes - de l’évolution des villes grecques à l’existence historique des peuples du Haut Daghestan et de Grande Steppe [Aglarov, 1988;
Korotaev, 1995; Sitnyanski, 1996].
En effet, l’étude des réalités du passé des peuples orientaux nous donne toutes les raisons pour la mise en doute l’équité d’extention du phénomène du «despotisme oriental» au niveau des généralisations globales. Les aspects
socio-politiques et spirituels des sociétés traditionelles de la périphérie orientale manifestent d’une manière précise la présence des formes du gouvernement, méthodes de légitimation du pouvoir, types du consciense sociale et mécanismes de réalisation des possibilités politiques, qui sont spécifiques pour l’Orient, mais n’ont rien de commun avec le «despotisme».
On trouve le champ fécond pour l’étude de ce phénomène au al-Maghrib al-Aqsa (le Maghreb Extrême, le Maroc) dans les derniers siècles de son développement traditionel. En d’autres termes, il s’agit de XVIII - début de XIX siècle, marqués souvent dans la bibliographie comme
«période pré-coloniale». Notamment dans cette époque, à notre avis, il faut chercher l’expression achevée des étapes précédents de l’évolution du pays et region, si brusquement interrompue par la modernisation forcée selon les modèles européens.
A suivre ...
Le mot "Oriental" est ici utilisé dans un autre sens que celui communement connu !
Ici l'histoire du Maroc n'est utilisé que comme un model pour expliquer la theorie du «despotisme oriental».
Une occasion pour nous de decouvrir l'un et l'autre
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Titre Original
DESPOTISME NON DESPOTIQUE
TRIBU, ÉTAT ET ISLAM AU MAROC ALAOUITE
(mi-XVIII - début de XIX siècle)
Vladimir V. Orlov
(Institute of Asian and African Studies, Moscow State University)
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Au cours des derniers années on discute activement dans les cercles orientalistiques russes la conception du «despotisme oriental». Cette théorie historique et sociologique, en prétendant à l’interpretation globale de l’évolution humaine dès les temps les plus anciens jusqu’à nos jours, présume une transformation du tout société de son état primitif au «despotisme oriental».
Selon les opinions des partisans de ce schéme théoretique, un groupe local des chasseurs-cueilleurs au cours de son évolution s’approche inévitablement de la «chéfferie», et ensuite de «jeune état», dans lequel se forme graduellement un système de rédistribution centralisée et «pouvoir-propriété», c’est-à-dire, l’ordre des choses, dans lequel seulement la possession de la puissance politique peut approcher son maître de la prospérité économique, mais pas au contraire.
Dans la société avec le régime de «despotisme oriental» pareil l’état se suffit à soi-même et prévient effectivement l’apparition de propriété privée, marché libre, état, fondé sur le droit etc. Ce qui est essentiel, cette triste voie de l’humanité est reconnu comme la ligne générale de son developpement, tandis que déviation de cette ligne, qui a eu lieu dans le monde antique, est d’habitude évalué comme certaine «mutation» ou «hasard»
[Vasilyev, 1981; Vasilyev, 1982; Vasilyev, 1993].
Les opinions des partisans de la théorie du «despotisme oriental» (surtout les points de vue de l’un de ses auteurs principaux Leonid Vasilyev) etaient maintes fois exposés a l’analyse critique profond et fondé, basant sur les matériaux vastes - de l’évolution des villes grecques à l’existence historique des peuples du Haut Daghestan et de Grande Steppe [Aglarov, 1988;
Korotaev, 1995; Sitnyanski, 1996].
En effet, l’étude des réalités du passé des peuples orientaux nous donne toutes les raisons pour la mise en doute l’équité d’extention du phénomène du «despotisme oriental» au niveau des généralisations globales. Les aspects
socio-politiques et spirituels des sociétés traditionelles de la périphérie orientale manifestent d’une manière précise la présence des formes du gouvernement, méthodes de légitimation du pouvoir, types du consciense sociale et mécanismes de réalisation des possibilités politiques, qui sont spécifiques pour l’Orient, mais n’ont rien de commun avec le «despotisme».
On trouve le champ fécond pour l’étude de ce phénomène au al-Maghrib al-Aqsa (le Maghreb Extrême, le Maroc) dans les derniers siècles de son développement traditionel. En d’autres termes, il s’agit de XVIII - début de XIX siècle, marqués souvent dans la bibliographie comme
«période pré-coloniale». Notamment dans cette époque, à notre avis, il faut chercher l’expression achevée des étapes précédents de l’évolution du pays et region, si brusquement interrompue par la modernisation forcée selon les modèles européens.
A suivre ...
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