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Une ligne aérienne reliera dès juin prochain Alger à Montréal au Canada, selon ce qu’a déclaré hier le ministre des Transports, M. Mohamed Maghlaoui, à l’ouverture du forum d’affaires algéro-canadien dont les travaux se déroulent à la résidence El Mithak. La première desserte commerciale aura ainsi lieu «durant la quatrième semaine de juin 2007» à bord d’un Airbus d’Air Algérie, alors que le vol inaugural est programmé pour mars ou avril prochain, selon les précisions données par le ministre.
Cette ligne, qui est la première du genre entre notre pays et le Canada, sera assurée par des avions d’Air Algérie avec une fréquence de deux vols par semaine, le mardi et le vendredi. Cette déclaration qui revêt toute son importance pour la nombreuse communauté algérienne installée au Québec a été faite en présence de la gouverneure générale et commandant en chef du Canada, Mme Michaëlle Jean. Cette dernière effectue depuis dimanche dernier une visite officielle de quatre jours en Algérie et a ouvert les travaux du Forum des hommes d’affaires des deux pays auquel prennent part trois cents opérateurs algériens et canadiens.
A cette occasion, la gouverneure a estimé que l’Algérie est «un partenaire de premier choix» avec lequel le Canada peut envisager un «modèle de coopération». «Les ressources naturelles de l’Algérie, son poids et sa vitalité, sa dimension et sa situation géographique au carrefour de trois continents ainsi que son patrimoine culturel en font un partenaire de premier choix. Nous le pensons et nous en sommes convaincus», a-t-elle dit. Relevant les «progrès réalisés, ces dernières années, par l’Algérie», elle a estimé que «toutes les conditions sont à présent réunies pour envisager un modèle de coopération» entre les deux Etats qui ont connu, en 2005, 4,4 milliards de dollars de volume d’échanges commerciaux. Cela est d’autant plus possible que, dans l’Algérie d’aujourd’hui, «l’esprit d’ouverture et la volonté de mettre le pays sur rails prévalent enfin», a constaté Mme Michaëlle Jean.
Parlant du «bon fonctionnement du partenariat algéro-canadien», la responsable canadienne n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que les entreprises canadiennes «sont restées en Algérie pendant les années
difficiles et ont misé ainsi sur le potentiel Algérie», ce qui a fait à son avis que plusieurs secteurs de coopération «ont gagné en force, notamment les hydrocarbures, les finances, les travaux publics, l’ingénierie et les télécommunications». Pour sa part, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, qui prenait part hier aux travaux du forum bilatéral, a relevé ce qu’il a nommé «la faiblesse» relative de la participation des entreprises canadiennes dans les soumissions aux grands projets de développement inscrits dans le Programme complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009). M. Temmar a invité, à cet égard, les hommes d’affaires canadiens présentes à cette rencontre, à «s’engager davantage dans des projets grandioses touchant pratiquement l’ensemble des secteurs», tel que le prévoit ce programme d’investissements publics de plus de 100 milliards de dollars sur cinq ans.
Le ministre a mis en relief le nouvel environnement économique que l’Algérie met en place pour faciliter l’accès à l’investissement, il a ainsi parlé d’imminentes mesure gouvernementales destinées à améliorer davantage le climat des affaires en Algérie, en vue de lever les dernières entraves comme les difficultés d’accès au foncier industriel. «Dans exactement 20 jours, le gouvernement prendra des mesures définitives après un travail de deux ans sur le problème du foncier industriel», a-t-il affirmé.
Source: La Tribune
Cette ligne, qui est la première du genre entre notre pays et le Canada, sera assurée par des avions d’Air Algérie avec une fréquence de deux vols par semaine, le mardi et le vendredi. Cette déclaration qui revêt toute son importance pour la nombreuse communauté algérienne installée au Québec a été faite en présence de la gouverneure générale et commandant en chef du Canada, Mme Michaëlle Jean. Cette dernière effectue depuis dimanche dernier une visite officielle de quatre jours en Algérie et a ouvert les travaux du Forum des hommes d’affaires des deux pays auquel prennent part trois cents opérateurs algériens et canadiens.
A cette occasion, la gouverneure a estimé que l’Algérie est «un partenaire de premier choix» avec lequel le Canada peut envisager un «modèle de coopération». «Les ressources naturelles de l’Algérie, son poids et sa vitalité, sa dimension et sa situation géographique au carrefour de trois continents ainsi que son patrimoine culturel en font un partenaire de premier choix. Nous le pensons et nous en sommes convaincus», a-t-elle dit. Relevant les «progrès réalisés, ces dernières années, par l’Algérie», elle a estimé que «toutes les conditions sont à présent réunies pour envisager un modèle de coopération» entre les deux Etats qui ont connu, en 2005, 4,4 milliards de dollars de volume d’échanges commerciaux. Cela est d’autant plus possible que, dans l’Algérie d’aujourd’hui, «l’esprit d’ouverture et la volonté de mettre le pays sur rails prévalent enfin», a constaté Mme Michaëlle Jean.
Parlant du «bon fonctionnement du partenariat algéro-canadien», la responsable canadienne n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que les entreprises canadiennes «sont restées en Algérie pendant les années
difficiles et ont misé ainsi sur le potentiel Algérie», ce qui a fait à son avis que plusieurs secteurs de coopération «ont gagné en force, notamment les hydrocarbures, les finances, les travaux publics, l’ingénierie et les télécommunications». Pour sa part, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, qui prenait part hier aux travaux du forum bilatéral, a relevé ce qu’il a nommé «la faiblesse» relative de la participation des entreprises canadiennes dans les soumissions aux grands projets de développement inscrits dans le Programme complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009). M. Temmar a invité, à cet égard, les hommes d’affaires canadiens présentes à cette rencontre, à «s’engager davantage dans des projets grandioses touchant pratiquement l’ensemble des secteurs», tel que le prévoit ce programme d’investissements publics de plus de 100 milliards de dollars sur cinq ans.
Le ministre a mis en relief le nouvel environnement économique que l’Algérie met en place pour faciliter l’accès à l’investissement, il a ainsi parlé d’imminentes mesure gouvernementales destinées à améliorer davantage le climat des affaires en Algérie, en vue de lever les dernières entraves comme les difficultés d’accès au foncier industriel. «Dans exactement 20 jours, le gouvernement prendra des mesures définitives après un travail de deux ans sur le problème du foncier industriel», a-t-il affirmé.
Source: La Tribune