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Le FFS répond au FLN*et à la CNLTD : «*Parler de la légitimité des institutions n’a aucun sens*»
TSA - le 16 février 2015 à 14 h 59 min - Hadjer Guenanfa @HadjerGuenanfa.
Le FFS répond au FLN et au RND sur la légitimité des institutions. «*Je vous jure que ça n’a aucun sens de parler de la légitimité des institutions aujourd’hui dans ce contexte*», a lâché Mohamed Nebbou, Premier secrétaire du vieux parti de l’opposition au forum du quotidien Liberté, ce lundi 16 février.«*Notre initiative se projette au-delà des mandats des institutions actuelles, toutes les institutions*», a-t-il ajouté concernant la préparation de la conférence du consensus national.
Le FLN et le RND ont posé des conditions pour participer à la conférence du consensus du FFS. De son côté, la CNLTD réclame la tenue de présidentielles anticipées, remettant du coup en cause la légitimité du scrutin présidentiel d’avril 2014 et qui avait permis la réélection du président Bouteflika pour un quatrième mandat.
«*Pas d’échec*!*»
Le Premier secrétaire du FFS refuse de parler d’échec après les consultations menées avec plus d’une soixantaine de partis et de personnalités politiques. Sur les conditions posées par les partis au pouvoir, M. Nebbou pointe du doigt les médias qui ont « présenté abusivement des demandes comme des préalables*». «*Nous n’avons aucun refus officiel*», a-t-il insisté. Les «*demandes de participation se font toujours plus nombreuses*», selon lui.
«*Nous ne sommes en compétition avec personne*»
*Concernant le refus affiché par une grande partie de l’opposition regroupée au sein de la CNLTD et de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO) de participer à la conférence, le Premier secrétaire du parti affirme que la porte demeure ouverte. «*Et ceux qui seront convaincus par les résultats de la 1er*conférence pourraient nous rejoindre*», a-t-il dit. «*Nous ne sommes en compétition avec personne*», affirme Nebbou.
«*Un rôle républicain pour l’Armée*»
Pour la participation de l’Armée, Mohamed Nebbou lui souhaite un «*rôle républicain*» sans donner plus de détails. Ce responsable du FFS exclut toute exclusion d’un parti ou d’une personnalité à la conférence avant de nuancer*: «*Mais on est des légalistes, il n’y aura pas d’exclusion mais cela se fera dans le cadre du respect de la loi*». Interrogé sur la révision de la Constitution, le responsable du FFS a indiqué qu’il s’agit d’un «*point qui sera dans un schéma global au cours de cette conférence*»
Ambigüité
*En fait, Mohamed Nebbou a tenté d’éluder de nombreux sujets dont la question relative aux conditions posées par le pouvoir et la participation ou non des anciens du FIS dissout. «*Nous sommes dans une phase de préparation, c’est prématuré de parler de tout cela, je vous renvoie aux textes officiels du parti*», répondait-il en assurant que son parti ira «*jusqu’au bout*».
TSA - le 16 février 2015 à 14 h 59 min - Hadjer Guenanfa @HadjerGuenanfa.
Le FFS répond au FLN et au RND sur la légitimité des institutions. «*Je vous jure que ça n’a aucun sens de parler de la légitimité des institutions aujourd’hui dans ce contexte*», a lâché Mohamed Nebbou, Premier secrétaire du vieux parti de l’opposition au forum du quotidien Liberté, ce lundi 16 février.«*Notre initiative se projette au-delà des mandats des institutions actuelles, toutes les institutions*», a-t-il ajouté concernant la préparation de la conférence du consensus national.
Le FLN et le RND ont posé des conditions pour participer à la conférence du consensus du FFS. De son côté, la CNLTD réclame la tenue de présidentielles anticipées, remettant du coup en cause la légitimité du scrutin présidentiel d’avril 2014 et qui avait permis la réélection du président Bouteflika pour un quatrième mandat.
«*Pas d’échec*!*»
Le Premier secrétaire du FFS refuse de parler d’échec après les consultations menées avec plus d’une soixantaine de partis et de personnalités politiques. Sur les conditions posées par les partis au pouvoir, M. Nebbou pointe du doigt les médias qui ont « présenté abusivement des demandes comme des préalables*». «*Nous n’avons aucun refus officiel*», a-t-il insisté. Les «*demandes de participation se font toujours plus nombreuses*», selon lui.
«*Nous ne sommes en compétition avec personne*»
*Concernant le refus affiché par une grande partie de l’opposition regroupée au sein de la CNLTD et de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO) de participer à la conférence, le Premier secrétaire du parti affirme que la porte demeure ouverte. «*Et ceux qui seront convaincus par les résultats de la 1er*conférence pourraient nous rejoindre*», a-t-il dit. «*Nous ne sommes en compétition avec personne*», affirme Nebbou.
«*Un rôle républicain pour l’Armée*»
Pour la participation de l’Armée, Mohamed Nebbou lui souhaite un «*rôle républicain*» sans donner plus de détails. Ce responsable du FFS exclut toute exclusion d’un parti ou d’une personnalité à la conférence avant de nuancer*: «*Mais on est des légalistes, il n’y aura pas d’exclusion mais cela se fera dans le cadre du respect de la loi*». Interrogé sur la révision de la Constitution, le responsable du FFS a indiqué qu’il s’agit d’un «*point qui sera dans un schéma global au cours de cette conférence*»
Ambigüité
*En fait, Mohamed Nebbou a tenté d’éluder de nombreux sujets dont la question relative aux conditions posées par le pouvoir et la participation ou non des anciens du FIS dissout. «*Nous sommes dans une phase de préparation, c’est prématuré de parler de tout cela, je vous renvoie aux textes officiels du parti*», répondait-il en assurant que son parti ira «*jusqu’au bout*».
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