Quelques heures seulement après avoir commencé à bombarder l’Etat islamique en Libye, le président égyptien a demandé la mise en place rapide d’une coalition internationale.
L’assassinat de 21 Coptes égyptiens aura été l’élément déclencheur dans l’accélération du calendrier en Libye. Alors qu’il y a seulement quelques jours personne n’était en mesure de savoir quand et si une intervention militaire aurait lieu, il semble que désormais elle soit inéluctable et qu’elle se déroule dans les plus brefs délais. C’est en tous les cas en ce sens que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi s’est exprimé mardi, en demandant une réunion du conseil de sécurité de l’ONU afin de voter pour une résolution permettant d’intervenir à grande échelle. Dans des propos qui ont été rapportés par des médias français, al-Sissi s’est dit déterminé à lutter contre l’Etat islamique et à intervenir très rapidement.
Dans les faits si l’Egypte a bombardé hier la Libye, et principalement les positions des djihadistes, ce n’est pas la première fois. Le Caire est déjà intervenu pour assurer la sécurité à sa frontière face à la progression de l’EI. Le chef de l’Etat égyptien a aussi jugé que les Occidentaux avaient une responsabilité dans la situation actuelle. Selon lui ils n’ont pas terminé ce qui a été entamé au moment de la chute de Mouammar Kadhafi et il faut absolument régler la situation. Afin de pousser des Etats comme la France, l’Italie ou l’Angleterre à intervenir, l’Egypte agite le risque de voir la menace terroriste dépasser les frontières et se propager sur le vieux continent.
Le Conseil de sécurité indécis
Si le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni lundi, c’est uniquement pour condamner les violences en Libye et l’assassinat des 21 égyptiens. Pour le moment il n’est pas question de signer l’acte d’une intervention qui permettrait à une coalition internationale de se lancer dans une nouvelle guerre. Le rapport de force à l’ONU devrait se durcir dans les prochains jours puisque Paris et Le Caire sont visiblement depuis 24 heures sur la même position, à savoir la nécessaire destruction des positions djihadistes et l’éradication des risques terroristes dans la zone. Du côté des Etats-Unis, le silence est pour l’instant de rigueur. L’Italie a également fait savoir qu’elle était prête à s’engager si l’ONU l’autorisait puisque le pays se situe en première ligne en cas d’effondrement total de la Libye et de la mise en place d’un califat.
Le gouvernement légal libyen est pour sa part mis sous pression. Si aucune résolution de l’ONU n’est adoptée pour une éventuelle intervention il faudra absolument que les autorités de Libye appellent au secours les pays étrangers pour justifier une attaque internationale. L’Egypte prendra alors de toutes évidences la responsabilité d’une intervention avec le risque de déclencher une guerre totale avec déploiement éventuel de troupes au sol. Al-Sissi bénéficie néanmoins de soutiens de poids puisque François Hollande, le président français lui a assuré que Paris se tiendrait à ses côtés en cas de besoin. Pour certains observateurs la guerre devrait être déclenchée d’ici peu, probablement avant la fin du mois de mars.
Afrique inside
L’assassinat de 21 Coptes égyptiens aura été l’élément déclencheur dans l’accélération du calendrier en Libye. Alors qu’il y a seulement quelques jours personne n’était en mesure de savoir quand et si une intervention militaire aurait lieu, il semble que désormais elle soit inéluctable et qu’elle se déroule dans les plus brefs délais. C’est en tous les cas en ce sens que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi s’est exprimé mardi, en demandant une réunion du conseil de sécurité de l’ONU afin de voter pour une résolution permettant d’intervenir à grande échelle. Dans des propos qui ont été rapportés par des médias français, al-Sissi s’est dit déterminé à lutter contre l’Etat islamique et à intervenir très rapidement.
Dans les faits si l’Egypte a bombardé hier la Libye, et principalement les positions des djihadistes, ce n’est pas la première fois. Le Caire est déjà intervenu pour assurer la sécurité à sa frontière face à la progression de l’EI. Le chef de l’Etat égyptien a aussi jugé que les Occidentaux avaient une responsabilité dans la situation actuelle. Selon lui ils n’ont pas terminé ce qui a été entamé au moment de la chute de Mouammar Kadhafi et il faut absolument régler la situation. Afin de pousser des Etats comme la France, l’Italie ou l’Angleterre à intervenir, l’Egypte agite le risque de voir la menace terroriste dépasser les frontières et se propager sur le vieux continent.
Le Conseil de sécurité indécis
Si le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni lundi, c’est uniquement pour condamner les violences en Libye et l’assassinat des 21 égyptiens. Pour le moment il n’est pas question de signer l’acte d’une intervention qui permettrait à une coalition internationale de se lancer dans une nouvelle guerre. Le rapport de force à l’ONU devrait se durcir dans les prochains jours puisque Paris et Le Caire sont visiblement depuis 24 heures sur la même position, à savoir la nécessaire destruction des positions djihadistes et l’éradication des risques terroristes dans la zone. Du côté des Etats-Unis, le silence est pour l’instant de rigueur. L’Italie a également fait savoir qu’elle était prête à s’engager si l’ONU l’autorisait puisque le pays se situe en première ligne en cas d’effondrement total de la Libye et de la mise en place d’un califat.
Le gouvernement légal libyen est pour sa part mis sous pression. Si aucune résolution de l’ONU n’est adoptée pour une éventuelle intervention il faudra absolument que les autorités de Libye appellent au secours les pays étrangers pour justifier une attaque internationale. L’Egypte prendra alors de toutes évidences la responsabilité d’une intervention avec le risque de déclencher une guerre totale avec déploiement éventuel de troupes au sol. Al-Sissi bénéficie néanmoins de soutiens de poids puisque François Hollande, le président français lui a assuré que Paris se tiendrait à ses côtés en cas de besoin. Pour certains observateurs la guerre devrait être déclenchée d’ici peu, probablement avant la fin du mois de mars.
Afrique inside
Commentaire