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Pourquoi cette chape de plomb sur l’écriture de l’histoire de l'Algérie?

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  • Pourquoi cette chape de plomb sur l’écriture de l’histoire de l'Algérie?

    L'Algérie a une histoire riche, très riche, de Massinissa à nos jours et j'en profite pour remercier un prof d'histoire alsasien qui m'a donné le goût d'aimer ce pays, mais les algériens font comme si !! ou ne font pas plus.
    Par le hasard d'un déplacement, j'ai lu un article de "l'expression" et, même vivant loin de l'Algérie, je reste fasciné par tant de richesses historiques que certainement les algériens eux-mêmes ignorent.
    L'an dernier j'ai eu le privilège de relire un mémoire sur les saints simoniens en algérie ( travaux d'un élève de DEA) et ceci me ramène à vous faire partager, si vous le voulez bien, un passage de cet article cité ci-dessus.

    L’Algérie est le seul pays à avoir été colonisé aussi longtemps et à avoir subi une tentative de génocide à la fois culturel et cultuel. Il n’y a pas, à notre sens, une révolution qui a fait l’objet de multiples études, elle a véritablement ébranlé la conscience du monde. Qu’on se le dise, des chanteurs parmi les plus prestigieux du monde arabe tels que Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafez, Mohamed Kandil et Faïza Ahmed, ont chanté la Révolution. Le chant révolutionnaire Allah ou Akbar est devenu l’hymne libyen. Pendant plus de quinze ans la flamme de la révolution fut entretenue. Puis, plus rien. Que reste-t-il de l’engouement mondial pour la Révolution algérienne? Que sont devenues les dizaines de thèses soutenues de par le monde sur la Révolution du Premier Novembre? Pourquoi cette chape de plomb sur l’écriture de l’histoire?

  • #2
    Pourquoi cette chape de plomb sur l’écriture de l’histoire?
    D’abord en Algerie :

    Hormis les travaux de certains historiens émérites, nous avons eu une drôle de manière d’écrire cette histoire. Cette écriture était dominée par les non-dits, par les zones d’ombre, par les sujets tabous, ceux qui fâchent et qu’il ne fallait pas aborder dans l’intérêt suprême de la nation.

    Je me rappelle d’une période (sous le règne Chadli) où on fit une extraordinaire trouvaille qui a elle seule met en exergue le ridicule de certains responsables :
    On décida en haut lieu, que dorénavant on préviligiera les événements aux acteurs de la révolution. Ecrire l’histoire sans citer le nom de ceux qui l’ont faite. Une sorte de révolution faite par des anonymes. C’était à mourir de dépit.

    Cette révolution fut tellement malmenée par ceux qui essayèrent de la narrer au gré de leur desseins et intérêts du moment que cela suscita la méfiance voire même le rejet par toute une génération de ce qui fut comme la révolution des révolutions.

    A l’étranger

    A défaut d’un regard neutre, l’écriture de l’histoire algerienne se devait (comme tout travail historique) d'être écrite de manière objective (même pas impartiale). Combien d’historiens avaient cette qualité ? Peut être à cause de la proximité de ces évenements ? Il s’est écoulé près de 50 ans depuis l’indépendance de l’Algerie. Les passions se peut être sont atténuées.
    Alors historiens à vos plumes.

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    • #3
      Qu’on se le dise, des chanteurs parmi les plus prestigieux du monde arabe tels que Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafez, Mohamed Kandil et Faïza Ahmed, ont chanté la Révolution.

      Reponse:
      N'empeche que pour ne pas facher le gouvernement Francais et Boussac, gros client des egyptiens pour leur coton, ils ont refuse d'inclure un couplet sur l'Algerie dans la chanson "Bissat Errih".

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      • #4
        disons le directement : l'histoire de l'algerie n'a jamais été écrite

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        • #5
          aucune histoire de quelle que pays que se soit na jamais etait ecrite,pour la simple raison ,que l histoire de la majorité des pays et civilisations et entacher de massacre,crimes,génocide......

          l histoire retien seulement se qui l arange,a l image de se qui la font,les hommes

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          • #6
            on est sur la même longueure d'onde sous-commandanté
            on peut même dire que l'histoire est une science de l'oubli ( du style on retient peu et on oublie beaucoup ), enfin c'est un moyen de controle du souvenir des masses
            Dernière modification par absent, 22 novembre 2006, 20h07.

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            • #7
              Y a-t-il une histoire impartiale ? Comment un historien juge-t-il qu'un fait est notable ou non ? Il en juge arbitrairement.

              Filippo Pananti ,Poète italien

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              • #8
                L'histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellectuel ait élaboré. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L'histoire justifie ce que l'on veut, n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout.

                Paul Valéry

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                • #9
                  Perso, je ne dirai pas ça.
                  L'histoire appartient à l'historien: l'histoire est une science. Je peux vous affirmer, sauf erreur de ma part, qu'écrire l'histoire est une des disciplines les plus ardues.
                  Ce qui me gêne dans cette affaire, à part quelques uns, l'histoire de l'Algérie est racontée par des non algériens. C'est tout à l'honneur du pays, mais quand même!

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                  • #10
                    cher tariqlr,

                    l amerique a t elle ecrit son histoire sur les massacres des indiens,la russie sur les goulags,le massacre des indiens d australie,indiens d amazoni,la france....

                    moi je ne lit jamais l histoire d un pays,ecritre par un historien du pays concerner ,je prend des sources libre,qui ne sont ni sous l influence des entiment de la patrie,ni soumi a la manipulation.

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                    • #11
                      Re bonsoir!

                      En effet, après l’indépendance, l’histoire de l’Algérie était parcellaire, parfois tronquée et souvent avec beaucoup de « blanc. »
                      L’Algérie a été traumatisée par la complexité de sa révolution, les différentes phases de soulèvements, les espérances et les remises en cause.
                      Comme disait Ghandi : « être partisan de la non violence ne revient pas à condamner ceux qui n’ont trouvé que les armes pour tenter de se libérer ».
                      Toute révolution armée est pénible, avec ses excès, ses dérapages et ses horreurs. Mais en acceptant de tout mettre à plat, se remettre en cause en faisant appel à des professionnels (l'histoire est une science) toute révolution sortira grandie et nos réussites et nos erreurs serviront aux générations futures !
                      C’est après 62 qu’il fallait instaurer la réconciliation nationale ! Enfin ce n’est que mon point de vue. Pourquoi ?
                      Qui peut être sûr de celui qui a travaillé pour l’indépendance et celui qui a collaboré, avec certitude ? –mis à part les maquisards-
                      -Il y avait ceux qui jouaient sur les deux tableaux !
                      -Ceux qui faisaient semblant et les premiers à crier aux loups en 62 !
                      -Il y a ceux qui étaient neutres : soit par ignorance, soit par un comportement non violent.
                      - le père ne savait pas ce que faisait le fils ou la fille et réciproquement.

                      Un prof comme l’instit, participe à de nombreuses activités.Il apprend autant que les élèves, et améliore ses connaissances et intervient dans la construction de leur intelligence.
                      Cet instit peut nous dire : c’était ma révolution !
                      Non! Il ne faut pas attendre que les autres vous écrivent l'histoire de l'Algérie; ils participent, et selon leurs visions.
                      Si tous les algériens se taisaient et n'apportaient aucune critique, je me méfierais.

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                      • #12
                        Oui, mon ami! Des américains écrivent l'histoire des Etas unis mais autrement que les génocidaires.
                        Exemple patent pour l'acctuel: Shomsky!
                        De même les français apportent un éclairage de l'histoire de l'Algérie à faire pâlir plus d'un. Les profs, chercheurs.. et les étudiants, à partir du master, ont la possibilité de consulter certains écrits.

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                        • #13
                          un exemple simple tariqlr,

                          la loi en france du 23 fevrier glorifiant le colonialisme,est l image type,des politiques qui n en pas la science(histoire)en decider que se qui sera Enseigner a l école de la république,prend un gamin de 5 ans dans le cerveau est vierge donne lui cette vision des politiques du colonialisme 20 ans plus tard ta .....,par contre les histoiens libre est competant se voit toujours refuser l accées au archives de l armée française et de l état,sur quoi alor pourait ils baser leur etudes?

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                          • #14
                            Cher ami!

                            On se libère par la connaissance, la raison et le réflexion. Comme dit Sochrate: "tout ce je sais c'est que je ne sais rien." Cela veut dire pas grand chose.

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                            • #15
                              Pour ce qui est de la loi du 23 mars! Les politiciens sont loin d'être des historiens.

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