L’ONU offre au Maroc une chance de revenir sur le dossier libyen
Secouée par les violences et l'instabilité politique, la Libye va entamer des pourparlers au Maroc. Après Genève et Ghadamès, le royaume accueillera, lundi prochain, un nouveau round des négociations entre les frères ennemis. Une chance pour Rabat de revenir, après trois années d’absence forcée, au devant de la scène sur ce dossier épineux.
Le Maroc abritera, lundi prochain, une nouvelle session du dialogue interlibyen, placé sous l’égide des Nations-Unies. L’agence Anadolu indique, aujourd’hui dans une dépeche de son bureau au Caire, que des membres des deux factions politiques rivales : le parlement de Toubrouk, reconnu par la communauté international, et celui de Tripoli, contrôlé par les islamistes proches des Frères musulmans ont donné leur accord de principe pour une rencontre au royaume. Ils y entameront des discussions en vue de trouver une solution au chaos qui prévaut dans le pays depuis la chute du régime de Kadhafi.
A Rabat, les Libyens devront poursuivre les négociations déjà initiées, mi-janvier, à Genève et le 10 février à Ghadamès, à environ 650 km au sud-ouest de Tripoli, à la frontière avec la Tunisie. Ils doivent s’accorder sur quatre points principaux : rétablir la confiance ; alléger les souffrances de la population, véritable otage entre les mains des différentes milices ; parvenir à une trêve et enfin se mettre d’accord pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. La proposition de délocaliser les discussions de paix entre les frères ennemis vers le royaume, émane de l’ONU. Compte tenu d’un contexte extrêmement tendu, les islamistes à Tripoli se sont, enfin, résignés à accepter la proposition des services de Ban Ki-moon.
Une chance pour le Maroc
En accueillant un nouveau round du dialogue inter-libyen, Rabat revient sur ce dossier, et ce, après presque trois ans d’absence forcée. Même si le Maroc était membre du club des « Amis du peuple libyen », principal soutien de la révolution du 17 février 2011, elle a été ensuite évincée par l’Algérie de la liste des acteurs régionaux à même de jouer un rôle dans la pacification du pays. Une mise à l’écart décrétée sous prétexte que le Maroc n’a pas de frontière avec la Libye.
Ce qui explique pourquoi il ne figure pas dans le tour de table de l’organisation régionale appelée les « Pays voisins de la Libye » qui réunit le Tchad, le Soudan, l'Egypte, la Tunisie, le Niger et bien entendu l’Algérie. Toutefois, l’emballement des premiers jours commence à s’estomper. Alger montre des réserves à une intervention militaire étrangère alors que Le Caire demande au conseil de sécurité une autorisation pour bombarder les positions de l’antenne de Daesh en Libye, responsable de l'exécution de 21 Coptes. Sans oublier que le Tchad a d’autres chats à fouetter. N’Djamena est engagée aux côtés de pays africains dans la guerre contre le groupe terroriste Boko Haram.
yabilaldi
Secouée par les violences et l'instabilité politique, la Libye va entamer des pourparlers au Maroc. Après Genève et Ghadamès, le royaume accueillera, lundi prochain, un nouveau round des négociations entre les frères ennemis. Une chance pour Rabat de revenir, après trois années d’absence forcée, au devant de la scène sur ce dossier épineux.
Le Maroc abritera, lundi prochain, une nouvelle session du dialogue interlibyen, placé sous l’égide des Nations-Unies. L’agence Anadolu indique, aujourd’hui dans une dépeche de son bureau au Caire, que des membres des deux factions politiques rivales : le parlement de Toubrouk, reconnu par la communauté international, et celui de Tripoli, contrôlé par les islamistes proches des Frères musulmans ont donné leur accord de principe pour une rencontre au royaume. Ils y entameront des discussions en vue de trouver une solution au chaos qui prévaut dans le pays depuis la chute du régime de Kadhafi.
A Rabat, les Libyens devront poursuivre les négociations déjà initiées, mi-janvier, à Genève et le 10 février à Ghadamès, à environ 650 km au sud-ouest de Tripoli, à la frontière avec la Tunisie. Ils doivent s’accorder sur quatre points principaux : rétablir la confiance ; alléger les souffrances de la population, véritable otage entre les mains des différentes milices ; parvenir à une trêve et enfin se mettre d’accord pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. La proposition de délocaliser les discussions de paix entre les frères ennemis vers le royaume, émane de l’ONU. Compte tenu d’un contexte extrêmement tendu, les islamistes à Tripoli se sont, enfin, résignés à accepter la proposition des services de Ban Ki-moon.
Une chance pour le Maroc
En accueillant un nouveau round du dialogue inter-libyen, Rabat revient sur ce dossier, et ce, après presque trois ans d’absence forcée. Même si le Maroc était membre du club des « Amis du peuple libyen », principal soutien de la révolution du 17 février 2011, elle a été ensuite évincée par l’Algérie de la liste des acteurs régionaux à même de jouer un rôle dans la pacification du pays. Une mise à l’écart décrétée sous prétexte que le Maroc n’a pas de frontière avec la Libye.
Ce qui explique pourquoi il ne figure pas dans le tour de table de l’organisation régionale appelée les « Pays voisins de la Libye » qui réunit le Tchad, le Soudan, l'Egypte, la Tunisie, le Niger et bien entendu l’Algérie. Toutefois, l’emballement des premiers jours commence à s’estomper. Alger montre des réserves à une intervention militaire étrangère alors que Le Caire demande au conseil de sécurité une autorisation pour bombarder les positions de l’antenne de Daesh en Libye, responsable de l'exécution de 21 Coptes. Sans oublier que le Tchad a d’autres chats à fouetter. N’Djamena est engagée aux côtés de pays africains dans la guerre contre le groupe terroriste Boko Haram.
yabilaldi
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