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Le passeport biométrique n’est plus sécurisé

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  • Le passeport biométrique n’est plus sécurisé

    L’Algérie pourrait encore une fois être au cœur d’une action d’espionnage orchestrée par l’Agence américaine d’espionnage, la National Security Agency (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, qui aurait mis la main sur des millions de clés de cryptage des cartes SIM servant pour la téléphonie mobile, selon un document révélé par l’ex-agent de renseignement américain Edward Snowden et repris le 19 février dernier par The intercept, un site d’enquête journalistique américain.

    Ce procédé, qui consiste en le piratage de cartes SIM de quelque 450 opérateurs de téléphonie mobile à travers le monde, ainsi que le géant mondial de la sécurité numérique, le Néerlandais GELMALTO, lequel s’est vu octroyer par l’Algérie le marché du passeport biométrique.

    L’article présente un document qui a été fourni par Edward Snowden, selon lequel la NSA et le GCHQ se seraient introduits en 2010 et en 2011 dans les réseaux informatiques des fabricants des cartes SIM pour dérober des quantités importantes de ces clés, afin d’écouter les communications des utilisateurs.

    Les services de renseignement auraient réussi à intercepter les clefs de cryptage de chaque puce utilisée pour la fabrication des cartes SIM, au moment où l’industriel devait envoyer les cartes à l’opérateur de téléphonie mobile. Des millions d’écoutes téléphoniques illicites auraient pu être ainsi effectuées, car détenir les clés d’une carte permet de reconstituer toutes les communications.

    Selon l’article, les services de renseignement se seraient introduits notamment en 2010 dans les systèmes informatiques de la société Gelmalto, dont le site de production est basé à Gemenos (département des Bouches-du-Rhône, sud-est de la France).

    Le fabricant, également leader dans les systèmes de sécurité informatique, dit n’avoir appris que récemment cette information, ajoutant qu’il est en train de vérifier actuellement l’ampleur du préjudice. Gelmalto craint qu’il puisse y avoir de lourdes conséquences sur sa réputation.

    Dans son communiqué, la société se dit très préoccupée par les résultats de l’enquête et la prend très au sérieux. « Nous consacrons toutes nos ressources (…) pour comprendre la portée de ces techniques sophistiquées utilisées pour intercepter des données sur les cartes SIM », affirme-t-elle.

    Notons que Gelmalto a été choisi le 22 mai 2014 pour fournir à l’Hôtel des Monnaies de la Banque d’Algérie ses couvertures Sealys eCover pour les passeports électroniques et ses logiciels intégrés pour appuyer le programme de passeports électroniques du pays, et augmenter sa capacité de production..

    Concrètement, l’entreprise néerlandaise devrait apporter au document officiel algérien sa couverture électronique « Sealys » et son logiciel embarqué « eTravel » pour pouvoir vérifier rapidement l’identité du voyageur qui se présente au guichet.

    Pour rappel, l’idée même de recourir à un partenaire étranger pour la sécurisation du passeport et de la carte d’identité avait suscité un tollé général dans l’opinion en raison des risques de voir les données relatives aux détenteurs de ces documents officiels mises à la disposition des étrangers.

    Le ministère de l’Intérieur n’a eu de cesse de rappeler que les informations relatives aux Algériens ne quitteraient pas le territoire national.

    Cependant, avec ce nouveau pavé jeté dans la mare par le transfuge Snowden, tout le monde est en droit de s’interroger sur la fiabilité de ce partenaire étranger choisi pour la sécurisation des documents officiels algériens.

    La société néerlandaise a beau faire montre de son indignation et de son inquiétude face à l’hypothèse selon laquelle elle aurait été victime de piratage américano-britannique via sa filiale française, rien ne prouve que tout ceci n’est pas une mise en scène et que cette dernière a pu faire preuve d’une complicité tacite dans cette affaire, sachant pertinemment le lien très étroit qui existe entre les leaders mondiaux de l’industrie occidentale et les services de renseignements des grandes puissances.

    Si cette hypothèse se vérifie dans les jours à venir, l’Algérie aura été ainsi victime d’un énième marché de dupes.
    Le Jeune Indépendant

  • #2
    L'auteur de l'article n'a rien compris à l'information, et bien évidemment en sort les conclusions habituelles. Les carte à puce des passeports biométriques sont par définition ouverts à une lecture internationale, c'est le but meme d'un passeport biométrique. Ce qui a été vraissemblablement dérobé sont les clé de cryptage permettant de chiffrer les communications radio entre un téléphone et son opérateur. Les posséder permet de décrypter ces communication radio à grande échelle.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      GEMALTO n'est pas un fabricant de carte SIM, c'est le domaine du géant américain ST micorelectronics, bref il y a de l'israélien derrière bien sûr.

      Quant à l'espionnage comme si c'était nouveau, l'algérie n'a aucun moyen et ce depuisl'Istiqlal, donc ce n'est pas une infode première main, tout le monde le sait.

      Les communications GSM ne sont pas chiffrées, sauf pour les téléphones spéciaux.

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      • #4
        Voici un petit apercu du GSM, afin d'éviter les polémiques

        http://www2.ulg.ac.be/telecom/publi/...2004Principes/
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          L'auteur de l'article n'a rien compris à l'information, et bien évidemment en sort les conclusions habituelles. Les carte à puce des passeports biométriques sont par définition ouverts à une lecture internationale,
          Bien vu.

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