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Fikra, une conférence pour exalter « l’Algérie qui réussit »

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  • Fikra, une conférence pour exalter « l’Algérie qui réussit »

    Des couleurs vives animent la scène bordée de trois écrans géants, tandis que plusieurs caméras balayent la salle de conférence pour une retransmission en direct dans trois villes d’Algérie et sur les réseaux sociaux. Le ton est donné. Fikra (« Idée » en arabe) se veut une conférence créative et innovante à contre-courant des cérémonies officielles algériennes parfois soporifiques.

    Sorte de TED à l’américaine, la troisième édition de la conférence Fikra s’est tenue à Alger les 14 et 15 février à l’hôtel Aurassi, sur les hauteurs de la capitale. Elle a été mise sur pied par deux communiquants, Toufik Lerari et Marhoun Rougab, cofondateurs d’Allégorie, le premier groupe algérien de conseil en communication fondé en 2010. A grand renfort de sponsors comme Renault, Djezzy et le FCE (Forum des chefs d’entreprise), Fikra ambitionne de valoriser le potentiel de l’Algérie, de changer l’image du pays et d’encourager la création de richesses au moment où la stabilité économique de l’Algérie est touchée par l’effondrement du prix du pétrole.

    Dans la salle, plus de 1 500 participants, dont 400 étudiants issus des écoles de commerce algéroises. Sur scène, une trentaine d’intervenants se sont succédé pendant deux jours pour parler de « réussite ». Un terme martelé sur scène où ont défilé des grands patrons comme le milliardaire Isaad Rebrab, PDG du groupe Cevital, ou Mohamed Laïd Benamor, à la réussite emblématique dans l’agroalimentaire et la boulangerie industrielle, ainsi que des artistes et de jeunes entrepreneurs. Les représentants du gouvernement, invités et annoncés, n’ont finalement pas répondu à l’appel. La présence du premier ministre, Abdelmalek Sellal, puis celle du ministre du commerce, Amara Benyounès, ont successivement été annulées.


    Volonté de saisir la chance du pétrole qui baisse

    « Plus grand pays d’Afrique et de la Méditerranée, l’Algérie est entourée de marchés extérieurs dynamiques : les autres pays africains et les pays du monde arabe », insistent Yassine Bouhara et Areski Iberrakene, cofondateurs de la société de finance Tell Group. Le pays a du potentiel, de par ses ressources, sa démographie ou sa position géographique, mais son économie reste tributaire des hydrocarbures, qui ont représenté, en 2013, 96,85 % des exportations selon le Centre national de l’informatique et des statistiques. Pour plusieurs intervenants, la diversification de l’économie algérienne est loin d’être un choix, c’est une urgence.


    « La baisse du prix du pétrole peut être une aubaine pour nous. Elle va accélérer le dialogue et libérer les initiatives, estime Mohamed Skander, fondateur de l’agence de conseil Bravehill. L’Algérie sera forcée de se diversifier. Les entreprises peuvent devenir le moteur de l’économie ». L’un des organisateurs de la conférence, Toufik Lerari, renchérit : « L’Algérien est bon dans l’adversité. C’est notre son de cloche pour nous lancer dans le monde et dans le marché ».

    Redorer le blason

    Si l’optimisme et le positif priment sur scène, personne ne nie les difficultés qu’affrontent les entrepreneurs. L’administration est jugée archaïque tandis que la lenteur des procédures et le manque d’accompagnement des projets naissants sont des barrières évidentes. « Rendre l’administration plus performante est l’enjeu majeur », poursuit Toufik Lerari. « Il faut faire des ajustements structurels : légaux, fiscaux, bancaires. Il faut agir à la fois sur les contrôles de change et sur les mentalités », suggèrent, en écho, Yassine Bouhara et Areski Iberrakene, de Tell Group.

    Masood Ahmed, directeur du département Afrique du Nord et Moyen-Orient du FMI, de passage à Alger le 12 février, a d’ailleurs sommé les membres du gouvernement algérien d’entreprendre des réformes pour consolider l’économie et le budget du pays, tout en diversifiant son économie.

    La Fikra met elle aussi l’Algérie et les acteurs économiques face à l’impératif de diversification économique. Faute de pouvoir s’adresser directement aux responsables politiques qui ont annulé leur présence, cet événement a surtout été une occasion de redorer le blason du pays. Une opération de communication offensive pour convaincre les Algériens qu’ils peuvent avoir des idées, des succès et ouvrir les yeux des entreprises étrangères sur les opportunités du marché algérien.


    Source: Le Monde Afrique
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Merci bledard_for_ever pour ce partage !

    Et comme tu l'as si bien cité dans ton avatar (Propos de Rosevelt):

    1/- Great minds discuss ideas;
    2/- average minds, events;
    3/- small minds, people


    On a bien les 2 dernières catégories de personnes dans notre forum (2° et 3°), mais rarement la 1ère catégorie (discussion sur les idées).

    Le pire est que la plupart des discussions ne sont pas tout le temps constructive. Parfois juste des combats de coqs ou des critiques destructives de tous ceux qui osent bouger.

    Cette attitude dans ce forum et ailleurs, dans notre vie de tous les jours, ne contribue aucunement ni à la motivation, ni à l'action.
    Tout au plus, ça détruit le peu d'envie qu'ont certains à vouloir agir, et construire. Et donc, irrémédiablement, c'est la perte de temps, la paralysie, la dépendance, et le sous-développement.

    Cette conférence sur l'entrepreneuriat est une initiative destinée à la 3ème catégorie de personnes.

    C'est une formidable initiative pour ceux qui veulent, ouvrir leurs yeux sur le présent et l'avenir, en chercher le positif, puis entreprendre pour agir sur son destin et avancer.

    D'ici quelques années, les autres, ceux qui ne savent faire que de la critique destructive... n'ont qu'à dire qu'ils ont raté des vrais occasions dans leur vie ... et que leur train est passé !

    Comme l'avait cité l'un des intervenants ici dans la vidéo ci-dessous, une parole de notre prophète SAWS (traduction approximative):

    "Trois choses ne reviennent jamais dans la vie :
    La flèche une fois lancée,
    le mot une fois sortie de notre bouche,
    et l'occasion, si on la rate"

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