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Automobile, textile et agroalimentaire, les locomotives
*La reprise se dessine pour les phosphates et dérivés
Le déficit commercial allégé par le recul des factures de l’énergie et de l’alimentaire
-Changement majeur dans la structure de l’offre exportable. La dynamique, amorcée en 2013 -s’est confirmée l’année d’après et paraît se consolider en ce début 2015. Désormais l’industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur. Il a représenté près du quart des exportations totales en 2014 devant les phosphates et dérivés (19,2%) et le textile-cuir (16,7%). Sur l’année écoulée, l’export du secteur automobile avait bondi de 26,5%. Et la performance s’est prolongée sur le premier mois de 2015 avec une forte hausse de 28,8% . Sur cette période, l’industrie automobile, le textile et cuir ainsi que l’agroalimentaire, s’érigent au premier rang des secteurs exportateurs. A eux seuls, ils représentent 65,5% du total de l’export : 10,3 milliards de DH pour une valeur globale de 15, 7 milliards.
Les exportations du secteur du textile et cuir ont augmenté de 10,3% par rapport à fin janvier 2014 pour s’établir à 2,9 milliards de DH. Cette hausse résulte de l’accroissement de 15% des ventes des vêtements confectionnés et de celles des chaussures de 10,3%. De même le secteur primaire a amélioré ses exportations de 5,5% à 3,5 milliards de DH, avec une forte percée de 16,5% de la branche alimentaire. La baisse des cours des matières premières à l’international, notamment des produits agricoles, a également profité à la balance alimentaire qui a tendance à s’équilibrer. Sur le mois de janvier, elle a même dégagé un excèdent de 503 millions de DH. -
La reprise des ventes de phosphates et dérivés sont orientées à la hausse. -
Elles se sont appréciées de 1,6% à fin janvier 2015 après un recul de 11,4% au terme du même mois de 2014 et un plongeon de 21,2% sur le premier mois de 2013. Depuis janvier dernier, les cours des phosphates ont enregistré une hausse de 14% à 350 dollars la tonne. Pour ce qui des engrais (DAP), les cours se sont également améliorés de 4,7% pour s’établir à 480 dollars la tonne. Mais la dynamique risque d’être estompée par la baisse des prix du pétrole qui limite la demande des biocarburants (cultures du maïs et de la canne à sucre essentiellement).
A l’opposé, la valeur des importations s’est repliée de 14% pour s’établir à 27,2 milliards de DH. La baisse provient, pour l’essentiel, du recul de la facture énergétique. Celle-ci, a dégringolé de 44,7% à 4,4 milliards de DH à fin janvier contre 7,8 milliards, un an auparavant. Les plus fortes baisses ayant été enregistrées le gaz de pétrole et le gasoil et fuel-oil dont la facture a chuté de plus de moitié. La même tendance est également observée pour les importations de produits alimentaires. Par rapport au mois de janvier 2014, les achats ont chuté de 25,6% à 3 milliards de DH. La plus forte baisse a touché les céréales dont la valeur à l’import a plongé de 62,4%. Il en est de même des acquisitions de produits qui restent orientées à la baisse. Mais la note d’optimisme vient de la reprise des achats de biens finis d’équipement qui se sont raffermies de 7% pour porter sur 7 milliards de DH
l'économiste
*La reprise se dessine pour les phosphates et dérivés
Le déficit commercial allégé par le recul des factures de l’énergie et de l’alimentaire
-Changement majeur dans la structure de l’offre exportable. La dynamique, amorcée en 2013 -s’est confirmée l’année d’après et paraît se consolider en ce début 2015. Désormais l’industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur. Il a représenté près du quart des exportations totales en 2014 devant les phosphates et dérivés (19,2%) et le textile-cuir (16,7%). Sur l’année écoulée, l’export du secteur automobile avait bondi de 26,5%. Et la performance s’est prolongée sur le premier mois de 2015 avec une forte hausse de 28,8% . Sur cette période, l’industrie automobile, le textile et cuir ainsi que l’agroalimentaire, s’érigent au premier rang des secteurs exportateurs. A eux seuls, ils représentent 65,5% du total de l’export : 10,3 milliards de DH pour une valeur globale de 15, 7 milliards.
Les exportations du secteur du textile et cuir ont augmenté de 10,3% par rapport à fin janvier 2014 pour s’établir à 2,9 milliards de DH. Cette hausse résulte de l’accroissement de 15% des ventes des vêtements confectionnés et de celles des chaussures de 10,3%. De même le secteur primaire a amélioré ses exportations de 5,5% à 3,5 milliards de DH, avec une forte percée de 16,5% de la branche alimentaire. La baisse des cours des matières premières à l’international, notamment des produits agricoles, a également profité à la balance alimentaire qui a tendance à s’équilibrer. Sur le mois de janvier, elle a même dégagé un excèdent de 503 millions de DH. -
La reprise des ventes de phosphates et dérivés sont orientées à la hausse. -
Elles se sont appréciées de 1,6% à fin janvier 2015 après un recul de 11,4% au terme du même mois de 2014 et un plongeon de 21,2% sur le premier mois de 2013. Depuis janvier dernier, les cours des phosphates ont enregistré une hausse de 14% à 350 dollars la tonne. Pour ce qui des engrais (DAP), les cours se sont également améliorés de 4,7% pour s’établir à 480 dollars la tonne. Mais la dynamique risque d’être estompée par la baisse des prix du pétrole qui limite la demande des biocarburants (cultures du maïs et de la canne à sucre essentiellement).
A l’opposé, la valeur des importations s’est repliée de 14% pour s’établir à 27,2 milliards de DH. La baisse provient, pour l’essentiel, du recul de la facture énergétique. Celle-ci, a dégringolé de 44,7% à 4,4 milliards de DH à fin janvier contre 7,8 milliards, un an auparavant. Les plus fortes baisses ayant été enregistrées le gaz de pétrole et le gasoil et fuel-oil dont la facture a chuté de plus de moitié. La même tendance est également observée pour les importations de produits alimentaires. Par rapport au mois de janvier 2014, les achats ont chuté de 25,6% à 3 milliards de DH. La plus forte baisse a touché les céréales dont la valeur à l’import a plongé de 62,4%. Il en est de même des acquisitions de produits qui restent orientées à la baisse. Mais la note d’optimisme vient de la reprise des achats de biens finis d’équipement qui se sont raffermies de 7% pour porter sur 7 milliards de DH
l'économiste