Par Jamal Amiar -Lundi 23 février 2015 -medias24
Après un taux de croissance estimé entre 4,4% et 4,7% en 2015, l’économie marocaine devrait croître de 5% et plus entre 2016 et 2019:
c’est le constat mesuré et optimiste contenu dans le rapport du FMI sur le Maroc rendu public ce 23 février à Washington.
Après 5% en 2016, les prévisions sont de 5,3% en 2017, et 5,4% en 2018 et 2019. L’inflation reste à 2% en moyenne chaque année.
La publication de ce rapport Maroc intervient dans le cadre de la confirmation par le Fonds monétaire international au Maroc d’une ligne de précaution et de liquidités de près de 5 MM de dollars (3,2 MM de DTS, droits de tirage spéciaux) en juillet 2014 pour une période deux ans.
Selon les termes du FMI, cette ligne fournit «une assurance contre les risques extérieurs tout en soutenant le programme [de réformes] des autorités».
Les investissements étrangers devraient se maintenir entre 2,7% du PIB en 2015 et 2,8% en 2019.
Ce même PIB du Maroc qui était de 95,9 MM de dollars en 2012 doit passer à 114 MM en 2016, puis 130 MM en 2017, 132MM en 2018 et 142 MM de dollars en 2019.
Entre 2013 et 2019, les recettes fiscales publiques (IS, IR, TVA, …) devraient passer de 200 MMDH à 308 MMDH.
Ces chiffres sont le fruit, selon le FMI «des progrès des autorités en matière de réduction des vulnérabilités, d’importants défis restant posés pour renforcer la croissance, réduire le chômage [qui frôle les 10%] et la pauvreté». La population marocaine devrait passer de 33,8 millions d’habitants en 2016 à 34,8 millions en 2019.
Ces risques sont principalement externes note le FMI, avec une croissance lente dans les économies avancées, un risque de fragmentation au Moyen-Orient qui pourrait faire monter le prix du pétrole, des tensions continues entre la Russie et l’Ukraine, une soudaine volatilité sur les marchés financiers internationaux et «un ralentissement du rythme des réformes nécessaires».
Sur le chapitre du commerce extérieur, celui-ci s’est diversifié entre 2003 et 2013: La part des exportations vers la zone euro est passée de 69% à 56% en 10 ans, celle des Etats-Unis est passée de 3 à 4%, celle de l’Afrique subsaharienne de 3 à 6% et la zone MENA de 3 à 4%. La part de l’Amérique latine passe de 3 à 7% et l’Asie de 3 à 6%.
Par secteur, l’automobile, les phosphates, les produits agricoles et le textile et cuir constituent 80% des exportations marocaines. Aéronautique et électronique comptent pour 4% chacune avec des exportations de produits pharmaceutiques balbutiantes, moins de 1% du total.
Pour l’instant et en matière de réserves de change, le niveau est jugé «adéquat en temps normal». Pour les comptes courants, le FMI table sur une baisse du déficit de 9,7% en 2012 à 5,8% en 2014, et 2,8% à moyen terme.
Le rapport rappelle également que «l’environnement des affaires s’est amélioré mais [que] beaucoup reste à faire pour améliorer la compétitivité et les opportunités d’affaires». Le rapport de la Banque mondiale Doing Business classe le Maroc au 71e rang sur 189 pays en 2015 contre la 87e place précédemment.
Après un taux de croissance estimé entre 4,4% et 4,7% en 2015, l’économie marocaine devrait croître de 5% et plus entre 2016 et 2019:
c’est le constat mesuré et optimiste contenu dans le rapport du FMI sur le Maroc rendu public ce 23 février à Washington.
Après 5% en 2016, les prévisions sont de 5,3% en 2017, et 5,4% en 2018 et 2019. L’inflation reste à 2% en moyenne chaque année.
La publication de ce rapport Maroc intervient dans le cadre de la confirmation par le Fonds monétaire international au Maroc d’une ligne de précaution et de liquidités de près de 5 MM de dollars (3,2 MM de DTS, droits de tirage spéciaux) en juillet 2014 pour une période deux ans.
Selon les termes du FMI, cette ligne fournit «une assurance contre les risques extérieurs tout en soutenant le programme [de réformes] des autorités».
Des indicateurs de plus en plus dans le vert
Le déficit budgétaire qui était de -7,4% du PIB en 2012 devrait se réduire à 4,3% en 2015 et se poursuivre à la baisse : -3,5% en 2016 et -3% en 2017. -2,9 et -2,7% en 2018 et 2019.Les investissements étrangers devraient se maintenir entre 2,7% du PIB en 2015 et 2,8% en 2019.
Ce même PIB du Maroc qui était de 95,9 MM de dollars en 2012 doit passer à 114 MM en 2016, puis 130 MM en 2017, 132MM en 2018 et 142 MM de dollars en 2019.
Entre 2013 et 2019, les recettes fiscales publiques (IS, IR, TVA, …) devraient passer de 200 MMDH à 308 MMDH.
Ces chiffres sont le fruit, selon le FMI «des progrès des autorités en matière de réduction des vulnérabilités, d’importants défis restant posés pour renforcer la croissance, réduire le chômage [qui frôle les 10%] et la pauvreté». La population marocaine devrait passer de 33,8 millions d’habitants en 2016 à 34,8 millions en 2019.
Des risques extérieurs au Moyen-Orient et sur le front Ukraine-Russie
Le rapport du FMI salue la contraction du déficit du compte courant et «un système financier qui reste globalement solide». Mais si «les risques ont baissé, souligne le FMI, [ils] restent substantiels».Ces risques sont principalement externes note le FMI, avec une croissance lente dans les économies avancées, un risque de fragmentation au Moyen-Orient qui pourrait faire monter le prix du pétrole, des tensions continues entre la Russie et l’Ukraine, une soudaine volatilité sur les marchés financiers internationaux et «un ralentissement du rythme des réformes nécessaires».
Sur le chapitre du commerce extérieur, celui-ci s’est diversifié entre 2003 et 2013: La part des exportations vers la zone euro est passée de 69% à 56% en 10 ans, celle des Etats-Unis est passée de 3 à 4%, celle de l’Afrique subsaharienne de 3 à 6% et la zone MENA de 3 à 4%. La part de l’Amérique latine passe de 3 à 7% et l’Asie de 3 à 6%.
Par secteur, l’automobile, les phosphates, les produits agricoles et le textile et cuir constituent 80% des exportations marocaines. Aéronautique et électronique comptent pour 4% chacune avec des exportations de produits pharmaceutiques balbutiantes, moins de 1% du total.
Pour l’instant et en matière de réserves de change, le niveau est jugé «adéquat en temps normal». Pour les comptes courants, le FMI table sur une baisse du déficit de 9,7% en 2012 à 5,8% en 2014, et 2,8% à moyen terme.
Le système financier marocain s’internationalise
Le rapport remarque que le système financier marocain doit s’adapter au volume de l’activité internationale des banques marocaines, 19% du total, et 17% de l’activité bancaire en Afrique seulement. Les réformes du système de subventions sont par ailleurs bien accueillies notamment dans le domaine de l’énergie.Le rapport rappelle également que «l’environnement des affaires s’est amélioré mais [que] beaucoup reste à faire pour améliorer la compétitivité et les opportunités d’affaires». Le rapport de la Banque mondiale Doing Business classe le Maroc au 71e rang sur 189 pays en 2015 contre la 87e place précédemment.
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