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Le ministre de l'Energie annonce la création d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste

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  • Le ministre de l'Energie annonce la création d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste

    Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a annoncé la création prochaine d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste avec la participation de toutes les parties concernées.

    L'Observatoire « indépendant" aura pour mission le suivi et le contrôle des opérations de prospection du gaz de schiste, a indiqué M. Yousfi sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale, soulignant que cette instance comptera toutes les parties concernées y compris les représentants de la société civile.

    Il a réaffirmé à cette occasion, que l’État a donné toutes les garanties et les explications autour du gaz de schiste aux populations des régions concernées notamment en ce qui a trait aux mesures de sécurité et à la préservation des eaux souterraines et de l'environnement.

    A ce propos, il a précisé que les premiers résultats des opérations de forage horizontales et verticales étaient "positifs", soulignant son optimisme quant au rendement économique de ces hydrocarbures non conventionnels.

    Le ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi a annoncé lundi à la radio que la Sonatrach a achevé « hier » un forage pour la recherche de gaz non conventionnel dans le nord du pays. « Nous avons achevé un forage hier, dans l'est du pays »a indiqué M. Yousfi, ajoutant que « d'autres puits dans le nord, sont en cours de réalisation. Il a déclaré que cela se fait « sans aucun problème ».

    Plusieurs partis d'opposition et de nombreuses associations envisagent de participer à une grande opération de contestation contre le gaz de schiste, prévue pour mardi 24 février, alors que la contestation dans le sud du pays, particulièrement dans la région d'In-Salah, se poursuit depuis près de deux mois.

    Pour M. Yousfi, une simple « incompréhension » est à l'origine de la méfiance envers les acticités dans le domaine du gaz de schiste. Il a assuré qu'il « n'y a pas de différence entre le conventionnel et le non conventionnel en termes de sécurité, de rigueur, de garanties ».

    Le ministre de l’Énergie s'est également déclaré « disposé à donner les garanties et les explications nécessaires », mais il a refusé que le débat se fasse de manière anarchique. Pour affirmer ces propos, il a déclaré que « les trois quarts du champ de Hassi Messaoud peuvent être considérés comme non conventionnels ».

    « Le dernier mot doit revenir aux experts », a-t-il admis. Pour lui, « ne doivent parler de ces sujets que ceux qui connaissent, qui ont l'expertise ». « Il ne faut pas que n'importe qui se prenne pour un expert, et commence à émettre des fetwas », a-t-il déclaré. Selon lui, les mesures prises sont les mêmes pour le conventionnel, aussi bien pour « le contrôle des mesures de protection de l'environnement que la santé de la population ».

    « Les techniques évoluent au quotidien. Nous avons besoin d'instituts de recherche pour suivre cette évolution », a-t-il dit, affirmant que pour certains puits précis, on ne pourrait extraire que 20% des réserves disponibles, alors qu'avec des forages verticaux, on passe à 40%.

    Parallèlement à ce discours très ferme, M. Yousfi a affiché une grande ambition dans les énergies renouvelables. L'Algérie produira, en 2025, 22.000 mégawatts d'énergie renouvelable, ce qui représente « l’équivalent d'un champ de 300 milliards de m3 de gaz.

    D'autre part, le ministre de l’Énergie a affirmé que la mise en service de la première station de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques était prévue entre 2025/2030, ajoutant que cela demandait 10 à 12 ans pour réunir toutes les conditions liées à une exploitation sécurisée de l'énergie nucléaire dont la formation des cadres à qui sera confiée la gestion de la future station et la maîtrise des technologies et des risques d'exploitation.

    Les consultations engagées par l'Algérie avec les principaux producteurs de pétrole se poursuivent

    Le ministre de l'Energie et des mines Youcef Yousfi a affirmé lundi à Alger que les consultations engagées par l'Algérie avec plusieurs pays producteurs de pétrole membres de l'OPEP et hors OPEP se poursuivaient, assurant qu'elles devront déboucher sur une plateforme consensuelle pour faire face aux perturbations du marché pétrolier international et rééquilibrer les prix.

    Intervenant sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, M. Yousfi a précisé que l'initiative de l'Algérie visant à rééquilibrer le marché pétrolier a ciblé les gros producteurs hors OPEP telles la Russie, le Mexique et des pays d'Asie centrale comme l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan en plus du sultanat d'Oman, ces pays étant confrontés aux mêmes problèmes liés à la baisse de leurs revenus suite à l'effondrement des cours du pétrole.

    L'initiative est "en phase de consultation", a-t-il précisé assurant qu'elle devra déboucher sur une plateforme consensuelle entre tous les producteurs de l'OPEP et hors OPEP pour faire face aux perturbations du marché.

    "Tous les acteurs sont appelés à faire preuve de responsabilité afin de maintenir, au moins, le niveau de production actuel", a dit le ministre rappelant que la dernière décision de l'OPEP de ne pas modifier le plafond de production de 30 MBJ a été à l'origine d'une baisse rapide des prix".

    Dans le même contexte, M. Yousfi a affirmé que l'OPEP a "toujours son poids sur le marché pétrolier international eu égard à ses réserves qui représentent 75% du total du stock mondial du brut.


    Seham D. 23.02.2015
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