(اذا زاد الشيئ عن حده انقلب الى ضده)
Si une chose dépasse ses limites, ....
Un ex-avocat qui avait inondé de lettres d'amour et de bouquets de fleurs une consoeur qui n'en demandait pas tant, comparaîtra pour "violences avec préméditation" le 7 décembre à Metz, a-t-on appris mercredi auprès du tribunal correctionnel.
L'ancien avocat avait notamment envoyé en 2002 et 2003 quelque 800 courriers enflammés au domicile de la jeune femme, qui avait alors signalé ce harcèlement épistolaire au parquet de Metz.
Elle avait auparavant demandé à l'amoureux transi de ne plus l'importuner mais il avait redoublé d'assiduité, envoyant jusqu'à cinq lettres par jour, mais aussi des fleurs ou des catalogues de robes de mariage.
Les psychiatres ont décelé une "paranoïa aiguë" mais "sans aucune véritable agressivité", selon Me Alexandre Bouthier, l'avocat du prévenu.
Il a rappelé que son client n'a jamais suivi l'objet de son désir dans la rue, ni ne l'a harcelée téléphoniquement. "Ses courriers, certes nombreux, ne comportaient ni injure, ni menace, ni harcèlement sexuel", fait-il valoir en estimant que l'infraction de violence n'est pas caractérisée.
Mais selon le juge d'instruction, les faits de violences sont constitués, l'auteur ayant conscience du traumatisme psychologique subi par la victime.
L'ancien avocat, qui a démissionné du barreau de Metz en 2001, a raconté qu'en raison de sa passion dévorante, il avait abandonné sa femme enceinte et avait vécu plusieurs mois dans sa voiture. Il vit aujourd'hui du RMI chez sa grand-mère en Bougrgogne.
- AP
Si une chose dépasse ses limites, ....
Un ex-avocat qui avait inondé de lettres d'amour et de bouquets de fleurs une consoeur qui n'en demandait pas tant, comparaîtra pour "violences avec préméditation" le 7 décembre à Metz, a-t-on appris mercredi auprès du tribunal correctionnel.
L'ancien avocat avait notamment envoyé en 2002 et 2003 quelque 800 courriers enflammés au domicile de la jeune femme, qui avait alors signalé ce harcèlement épistolaire au parquet de Metz.
Elle avait auparavant demandé à l'amoureux transi de ne plus l'importuner mais il avait redoublé d'assiduité, envoyant jusqu'à cinq lettres par jour, mais aussi des fleurs ou des catalogues de robes de mariage.
Les psychiatres ont décelé une "paranoïa aiguë" mais "sans aucune véritable agressivité", selon Me Alexandre Bouthier, l'avocat du prévenu.
Il a rappelé que son client n'a jamais suivi l'objet de son désir dans la rue, ni ne l'a harcelée téléphoniquement. "Ses courriers, certes nombreux, ne comportaient ni injure, ni menace, ni harcèlement sexuel", fait-il valoir en estimant que l'infraction de violence n'est pas caractérisée.
Mais selon le juge d'instruction, les faits de violences sont constitués, l'auteur ayant conscience du traumatisme psychologique subi par la victime.
L'ancien avocat, qui a démissionné du barreau de Metz en 2001, a raconté qu'en raison de sa passion dévorante, il avait abandonné sa femme enceinte et avait vécu plusieurs mois dans sa voiture. Il vit aujourd'hui du RMI chez sa grand-mère en Bougrgogne.
- AP
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