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Affaire Sonatrach-Saipem: Nouvelles révélations fracassantes du quotidien italien La Repubblica

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  • Affaire Sonatrach-Saipem: Nouvelles révélations fracassantes du quotidien italien La Repubblica

    Par Yacine Omar F | février 23, 2015 11:57

    Le journal italien La Repubblica vient de publier d’autres révélations fracassantes sur l’affaire de corruption Sonatrach-Eni traitée par la justice italienne depuis plusieurs mois.

    Dans un enregistrement audio publié par la version en ligne du quotidien italien, l’ancien patron de l’Eni, Paolo Scaroni, dit à un de ses collaborateurs, Tale Gianni en l’occurrence, que “Saipem n’est qu’une affaire” “et “elle n’a pas été la seule”. D’après l’ex-PDG de la firme italienne, cet arbre qui cache la forêt s’est révélé au grand jour, suite à une guerre d’intérêts entre Chakib Khelil et Mohamed Meziane. ”L’affaire est devenue publique à la suite d’un différend entre l’ancien ministre Chakib Khelil et Mohamed Meziane, PDG du groupe Sonatrach (à l’époque, NDLR)”, explique Scaroni à son collaborateur, selon des propos traduits par le quotidien Echourouk et repris par le HuffingPost Algérie.

    Quand ce “différend est apparu entre Khelil et Meziane, ils ont balancé cela à l’extérieur, je veux dire le ministre et le patron de Sonatrach…” ajoute Scaroni qui “pense qu’il y a un règlement de compte politique entre eux.” Des pots-de-vins d’une valeurs astronomiques seraient donc à l’origine de cette guerre entre les deux hommes forts du secteur de l’énergie à l’époque, déclarée à Alger avant de parvenir aux oreilles des magistrats du Parquet de Milan qui s’en sont ensuite emparés. Car, d’après Scaroni, le “règlement de comptes” porte “sur plusieurs affaires de corruption.”

    La justice italienne, faut-il le rappeler, soupçonne huit responsables de Saipem, dont Scaroni, d’avoir versé des pots de vin s’élevant à 198 millions de dollars à l’ancien ministre algérien de l’Énergie, en contrepartie de marchés d’un montant global dépassant les 8 milliards d’euros. Les dessous- de-table présumés ont été versés entre 2007 et 2010 sur des comptes domiciliés dans des paradis fiscaux. Outre les personnes sus-citées, deux autres Algériens sont également poursuivis dans le cadre de cette affaire dite “Sonatrach2″. Il s’agit de Farid Bedjaoui et Samyr Ouraied, tous deux fugitifs, et soupçonnés d’avoir servi d’intermédiaires dans ces versements illicites.

  • #2
    C'est très mal connaître la personnalité de Meziane, et son envergure. Il y a eu des gens d'une envergure certaine à la tête de Sonatrach, qui ont claqué la porte, comme Bouhafs en 2000...
    Othmane BENZAGHOU

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