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C’était la grande pagaille ce matin, au cœur d’Alger où devait avoir lieu la manifestation anti-gaz de chiste programmée par des partis de l’opposition. C’était la grande pagaille avec la mobilisation des forces de sécurité déployées très tôt devant et aux alentours de la Grande-Poste. C’était la grande pagaille aussi avec l’organisation des manifestations sportives qui ont été, selon toute vraisemblance, montées dans l’urgence.
Des leaders de l’opposition réunis au sein de l’Isco ont entamé, ce matin peu après 11 heures, une marche. Partis du siège du parti d’Ennahda, à Télémly, ils se sont dirigés vers la Grande-Poste, où un important dispositif policier aurait été déployé dès les premières heures de la matinée pour empêcher le rassemblement auquel à appelé l’opposition en soutien à la population d’In Salah.
Dans sa lutte contre l’exploitation du gaz de schiste, à plusieurs reprises, la police a tenté d’empêcher la marche d’avancer. Mais les leaders de l’opposition ont poursuivi leur marche. Ils sont actuellement au niveau de la rue Didouche Mourad, au moment où nous mettons sous presse. Les principaux leaders de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLDT), à savoir Sofiane Djilali, Abderrezak Mokri, Ali Benflis et Mohsen Belabès s’étaient réunis en urgence au siège du parti Ennahda à Alger, pour trancher sur le lieu où ils vont se rassembler avec leurs partisans à Alger.
Cette réunion d’urgence était intervenue au moment où les autorités locales à Alger-Centre ont «squatté» la Place de la Grande-Poste en y organisant, contre toute attente et à la dernière minute, une compétition cycliste et un marathon. Ce type de compétitions est habituellement organisé les week-ends. Un important dispositif de sécurité a été installé devant et à proximité de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Une dizaine de camions de police ont été mobilisés. Des barrières métalliques ont été aussi installées, dès hier, tout autour de l’esplanade de la Grande-Poste pour en interdire l’accès. Plusieurs formations de l’opposition ont appelé à cette manifestation en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par Sonatrach avec des partenaires étrangers.
A In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations se sont poursuivies sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations. L’Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l’hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l’environnement. Sonatrach «ne va pas interrompre» les forages d’exploration de gaz de schiste à In Salah, a martelé son P-DG, Saïd Sahnoune, le 8 février devant la presse. De son côté, le président Abdelaziz Bouteflika avait affirmé fin janvier que les forages pilotes seraient «achevés à brève échéance» mais que l’exploitation proprement dite n’était pas encore à l’ordre du jour.
source: infosoir
Des leaders de l’opposition réunis au sein de l’Isco ont entamé, ce matin peu après 11 heures, une marche. Partis du siège du parti d’Ennahda, à Télémly, ils se sont dirigés vers la Grande-Poste, où un important dispositif policier aurait été déployé dès les premières heures de la matinée pour empêcher le rassemblement auquel à appelé l’opposition en soutien à la population d’In Salah.
Dans sa lutte contre l’exploitation du gaz de schiste, à plusieurs reprises, la police a tenté d’empêcher la marche d’avancer. Mais les leaders de l’opposition ont poursuivi leur marche. Ils sont actuellement au niveau de la rue Didouche Mourad, au moment où nous mettons sous presse. Les principaux leaders de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLDT), à savoir Sofiane Djilali, Abderrezak Mokri, Ali Benflis et Mohsen Belabès s’étaient réunis en urgence au siège du parti Ennahda à Alger, pour trancher sur le lieu où ils vont se rassembler avec leurs partisans à Alger.
Cette réunion d’urgence était intervenue au moment où les autorités locales à Alger-Centre ont «squatté» la Place de la Grande-Poste en y organisant, contre toute attente et à la dernière minute, une compétition cycliste et un marathon. Ce type de compétitions est habituellement organisé les week-ends. Un important dispositif de sécurité a été installé devant et à proximité de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Une dizaine de camions de police ont été mobilisés. Des barrières métalliques ont été aussi installées, dès hier, tout autour de l’esplanade de la Grande-Poste pour en interdire l’accès. Plusieurs formations de l’opposition ont appelé à cette manifestation en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par Sonatrach avec des partenaires étrangers.
A In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations se sont poursuivies sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations. L’Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l’hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l’environnement. Sonatrach «ne va pas interrompre» les forages d’exploration de gaz de schiste à In Salah, a martelé son P-DG, Saïd Sahnoune, le 8 février devant la presse. De son côté, le président Abdelaziz Bouteflika avait affirmé fin janvier que les forages pilotes seraient «achevés à brève échéance» mais que l’exploitation proprement dite n’était pas encore à l’ordre du jour.
source: infosoir