wa salam
De 1983 à 1984, Barack Obama exerça en tant qu’analyste financier au sein de la Business International Corporation, connue comme société écran de la CIA.(photo)
Le journaliste d’investigation Wayne Madsen a compilé plusieurs archives de la CIA établissant les liens entre l’Agence et des institutions et des personnes ayant eu des relations étroites avec Barack Obama, ses parents, sa grand-mère et son beau-père. La
première partie de son dossier souligne l’implication de Barack Obama senior dans les actions menées par la CIA au Kenya. Ces opérations visaient à contrer la montée du communisme sous influence sino-soviétique dans les cercles étudiants ; au-delà, elles avaient également pour objectif de faire obstruction à l’émergence de leaders africains non-alignés.
Business International Corporation, la société écran de la CIA dans laquelle exerçait le futur président des États-Unis, organisait des conférences réunissant les dirigeants les plus puissants et employait des journalistes comme agents à l’étranger. Le travail qu’y a mené Barack Obama à partir de 1983 concorde avec les missions d’espionnage au profit de la CIA qu’a remplies sa mère, Stanley Ann Dunham dans les années 1960, après le coup d’État en Indonésie, pour le compte d’autres sociétés écrans de la CIA, dont l’East-West Center de l’Université de Hawaii, l’Agence des États-Unis pour le développement international (United States Agency for International Development, USAID) [1]et la Fondation Ford [2]. Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, le beau-père d’Obama, à l’East-West Center en 1965. Soetoro fut rappelé en Indonésie en 1965 en tant qu’officier de haut rang afin d’assister le général Suharto et la CIA dans le sanglant renversement du président Sukarno [3]
Barack Obama senior rencontra Dunham en 1959 lors de cours de russe à l’Université de Hawaii. Il figurait parmi les heureux élus d’un convoyage aérien entre l’Afrique de l’Est et les États-Unis pour faire entrer 280 étudiants dans diverses institutions universitaires états-uniennes. Selon un rapport de l’agence Reuters de Londres du 12 septembre 1960, cette opération bénéficiait simplement d’une « aide » de la seule Fondation Joseph P. Kennedy. Elle visait à entraîner et endoctriner de futurs agents d’influence en Afrique, un continent alors en passe de devenir le terrain de la lutte de pouvoir entre les États-Unis, l’Union soviétique et la Chine pour peser sur les régimes des pays nouvellement indépendants ou sur le point de le devenir.
Lors du choix des étudiants expatriés, Masinda Muliro, le vice-président de l’Union démocratique africaine du Kenya (Kenyan African Democratic Union, KADU), avait dénoncé les préférences tribales favorisant la majorité ethnique des Kukuyus et du groupe minoritaire des Luo. Ce favoritisme privilégiait les sympathisants de l’Union nationale africaine du Kenya (Kenyan African National Union, KANU), dirigée par Tom Mboya, au passé nationaliste et syndicaliste. C’est Mboya qui choisit d’envoyer Barack Obama senior étudier à l’Université de Hawaii. Obama senior, alors marié, père d’un enfant et en attente d’un deuxième enfant au Kenya, épousa Dunham sur l’île de Maui le 2 février 1961. Dunham était enceinte de Barack Obama depuis trois mois au moment de son union avec Obama senior. Celui-ci devint le premier étudiant africain à intégrer une université états-unienne.
Toujours selon Reuters, Muliro aurait également déclaré vouloir envoyer une délégation aux États-Unis pour enquêter sur les étudiants kenyans ayant reçu des « présents » de la part des États-Uniens et pour « s’assurer que les cadeaux faits aux étudiants à l’avenir [soient] gérés par des personnes sincèrement soucieuses du développement du Kenya. »
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La CIA habría reclutado a Tom Mboya en el marco de un programa llamado « liberación selectiva », programa generosamente financiado por la CIA y cuyo objetivo era aislar al presidente Kenyatta, quien fue el fundador de la República de Kenia, y considerado por la agencia de espionaje estadounidense como una persona de « no confianza ».
Mboya reçut à l’époque une subvention de 100 000 dollars de la part de la Fondation Joseph P. Kennedy, dans le cadre du programme d’invitation d’étudiants africains, après avoir refusé la même offre de la part du Département d’État. À l’évidence, Mboya s’inquiétait des soupçons qu’aurait éveillés une assistance états-unienne directe chez les politiques kenyans procommunistes, déjà suspicieux de ses liens avec la CIA. Le programme fut financé par la Fondation Joseph P. Kennedy et par la Fondation des étudiants afro-américains. Obama senior ne faisait pas partie du premier groupe acheminé par avion aux États-Unis mais de l’un des suivants. Ce programme d’aide aux étudiants africains, organisé par Mboya en 1959, incluait des étudiants originaires du Kenya, de l’Ouganda, du Tanganyika, de Zanzibar, de la Rhodésie du Sud et du Nord et au Nyassaland (l’actuel Malawi).
Reuters rapporte également que Muliro accusait le favoritisme présidant à la sélection des bénéficiaires de l’aide états-unienne « de perturber et d’aigrir les autres étudiants africains. » Muliro affirmait que « l’avantage était donné aux tribus majoritaires [les Kikuyus et les Luo] et que de nombreux étudiants sélectionnés par les États-Unis avaient échoué aux examens d’admission alors que d’autres étudiants non-sélectionnés faisaient état de meilleures recommandations. »
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Enviado a Hawai por la CIA, Barack Obama senior, es decir el padre del actual presidente de los EEUU, Barack Obama junior, llevando las tradicionales flores en el cuello símbolo de bienvenida en la isla, se deja fotografiar en compañía de Stanley Dunham (a la izquierda de Obama senior), es decir el abuelo materno del presidente Barack Obama.
Obama senior était l’ami de Mboya et originaire de la tribu des Luo. Après l’assassinat de Mboya en 1969, Obama senior témoigna au procès du meurtrier présumé. Obama senior affirma avoir été la cible d’une tentative de meurtre en pleine rue après sa comparution au tribunal.
De 1983 à 1984, Barack Obama exerça en tant qu’analyste financier au sein de la Business International Corporation, connue comme société écran de la CIA.(photo)
Le journaliste d’investigation Wayne Madsen a compilé plusieurs archives de la CIA établissant les liens entre l’Agence et des institutions et des personnes ayant eu des relations étroites avec Barack Obama, ses parents, sa grand-mère et son beau-père. La
première partie de son dossier souligne l’implication de Barack Obama senior dans les actions menées par la CIA au Kenya. Ces opérations visaient à contrer la montée du communisme sous influence sino-soviétique dans les cercles étudiants ; au-delà, elles avaient également pour objectif de faire obstruction à l’émergence de leaders africains non-alignés.
Business International Corporation, la société écran de la CIA dans laquelle exerçait le futur président des États-Unis, organisait des conférences réunissant les dirigeants les plus puissants et employait des journalistes comme agents à l’étranger. Le travail qu’y a mené Barack Obama à partir de 1983 concorde avec les missions d’espionnage au profit de la CIA qu’a remplies sa mère, Stanley Ann Dunham dans les années 1960, après le coup d’État en Indonésie, pour le compte d’autres sociétés écrans de la CIA, dont l’East-West Center de l’Université de Hawaii, l’Agence des États-Unis pour le développement international (United States Agency for International Development, USAID) [1]et la Fondation Ford [2]. Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, le beau-père d’Obama, à l’East-West Center en 1965. Soetoro fut rappelé en Indonésie en 1965 en tant qu’officier de haut rang afin d’assister le général Suharto et la CIA dans le sanglant renversement du président Sukarno [3]
Barack Obama senior rencontra Dunham en 1959 lors de cours de russe à l’Université de Hawaii. Il figurait parmi les heureux élus d’un convoyage aérien entre l’Afrique de l’Est et les États-Unis pour faire entrer 280 étudiants dans diverses institutions universitaires états-uniennes. Selon un rapport de l’agence Reuters de Londres du 12 septembre 1960, cette opération bénéficiait simplement d’une « aide » de la seule Fondation Joseph P. Kennedy. Elle visait à entraîner et endoctriner de futurs agents d’influence en Afrique, un continent alors en passe de devenir le terrain de la lutte de pouvoir entre les États-Unis, l’Union soviétique et la Chine pour peser sur les régimes des pays nouvellement indépendants ou sur le point de le devenir.
Lors du choix des étudiants expatriés, Masinda Muliro, le vice-président de l’Union démocratique africaine du Kenya (Kenyan African Democratic Union, KADU), avait dénoncé les préférences tribales favorisant la majorité ethnique des Kukuyus et du groupe minoritaire des Luo. Ce favoritisme privilégiait les sympathisants de l’Union nationale africaine du Kenya (Kenyan African National Union, KANU), dirigée par Tom Mboya, au passé nationaliste et syndicaliste. C’est Mboya qui choisit d’envoyer Barack Obama senior étudier à l’Université de Hawaii. Obama senior, alors marié, père d’un enfant et en attente d’un deuxième enfant au Kenya, épousa Dunham sur l’île de Maui le 2 février 1961. Dunham était enceinte de Barack Obama depuis trois mois au moment de son union avec Obama senior. Celui-ci devint le premier étudiant africain à intégrer une université états-unienne.
Toujours selon Reuters, Muliro aurait également déclaré vouloir envoyer une délégation aux États-Unis pour enquêter sur les étudiants kenyans ayant reçu des « présents » de la part des États-Uniens et pour « s’assurer que les cadeaux faits aux étudiants à l’avenir [soient] gérés par des personnes sincèrement soucieuses du développement du Kenya. »
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La CIA habría reclutado a Tom Mboya en el marco de un programa llamado « liberación selectiva », programa generosamente financiado por la CIA y cuyo objetivo era aislar al presidente Kenyatta, quien fue el fundador de la República de Kenia, y considerado por la agencia de espionaje estadounidense como una persona de « no confianza ».
Mboya reçut à l’époque une subvention de 100 000 dollars de la part de la Fondation Joseph P. Kennedy, dans le cadre du programme d’invitation d’étudiants africains, après avoir refusé la même offre de la part du Département d’État. À l’évidence, Mboya s’inquiétait des soupçons qu’aurait éveillés une assistance états-unienne directe chez les politiques kenyans procommunistes, déjà suspicieux de ses liens avec la CIA. Le programme fut financé par la Fondation Joseph P. Kennedy et par la Fondation des étudiants afro-américains. Obama senior ne faisait pas partie du premier groupe acheminé par avion aux États-Unis mais de l’un des suivants. Ce programme d’aide aux étudiants africains, organisé par Mboya en 1959, incluait des étudiants originaires du Kenya, de l’Ouganda, du Tanganyika, de Zanzibar, de la Rhodésie du Sud et du Nord et au Nyassaland (l’actuel Malawi).
Reuters rapporte également que Muliro accusait le favoritisme présidant à la sélection des bénéficiaires de l’aide états-unienne « de perturber et d’aigrir les autres étudiants africains. » Muliro affirmait que « l’avantage était donné aux tribus majoritaires [les Kikuyus et les Luo] et que de nombreux étudiants sélectionnés par les États-Unis avaient échoué aux examens d’admission alors que d’autres étudiants non-sélectionnés faisaient état de meilleures recommandations. »
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Enviado a Hawai por la CIA, Barack Obama senior, es decir el padre del actual presidente de los EEUU, Barack Obama junior, llevando las tradicionales flores en el cuello símbolo de bienvenida en la isla, se deja fotografiar en compañía de Stanley Dunham (a la izquierda de Obama senior), es decir el abuelo materno del presidente Barack Obama.
Obama senior était l’ami de Mboya et originaire de la tribu des Luo. Après l’assassinat de Mboya en 1969, Obama senior témoigna au procès du meurtrier présumé. Obama senior affirma avoir été la cible d’une tentative de meurtre en pleine rue après sa comparution au tribunal.
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