L’intégrisme islamique et la menace qui a pesé sur le pays a atteint son paroxysme au début des années 90, au moment où le FIS pouvait mobiliser des milliers de sympathisants et paralyser une ville toute entière.
L’Etat semblait hésitant, voire incapable de contrôler la situation. Ali Belhadj se permettait de défier l’ordre public lorsque, vêtu d’une tenue militaire, du haut d’une tribune, il lançait dans un micro, à l’intention d’une foule nombreuse et hystérique :
« Je suis là, qu’ils viennent m’arrêter s’ils en ont le courage ! »
Certains pensaient à l’époque que l’arrestation des « chouyoukhs » entraînerait dans tout le pays une révolution à la Khomeini.
L’Etat a réagi énergiquement, les forces de sécurité ont fait preuve de détermination et de compétence compte tenu de la gravité du problème, quand on réalise qu’il s’agissait en fait d’un véritable complot mijoté de longue date avec l’aide de personnes et de pays étrangers.
Pour ceux qui l’ignorent peut-être, bien avant l’avènement du FIS, des algériens avaient été invités à se procurer des armes et ont suivi des entraînements militaires en prévision de ce qui devait se passer.
En réaction à l’interdiction du FIS et à l’arrestation de ses dirigeants, l’Algérie a été attaquée de toutes parts, de l’intérieur par des réconciliateurs intéressés par un partage du pouvoir avec le parti islamiste, de l’extérieur par ses complices et ceux qui rêvaient de l’instauration d’un califat en Algérie dont les futurs seigneurs leurs seraient reconnaissants, tant l’issue de la crise semblait inéluctable.
Les islamistes ont alors mis à exécution leur plan machiavélique : le « djihad » sous toutes ses formes, la terreur, le sabotage et la propagande.
A cela s’ajoutait la crise économique générée par un pétrole à neuf dollars le baril. Le pays devenait franchement infréquentable.
Mais l’Algérie avait ses hommes, son peuple et ses vrais amis.
Durant les premiers mois de terrorisme, certains sympathisants de la cause islamiste, tout en rejetant le terrorisme, étaient convaincus que les meurtres de civils n’étaient pas commis par les « frères », mais par les forces de sécurité et étaient travestis en terrorisme pour désavouer le « djihad ».
Mais la suite des évènements et les témoignages concordants des victimes n’allaient pas tarder à préciser la nature des choses. Les algériens se sont alors prononcés en refusant de soutenir les terroristes, puis en élisant le président Zeroual avec un score et un taux de participation honorables alors que les groupes armés avaient appelé au boycott des élections et menacé d’attaquer les bureaux de vote.
Leur réaction a été de s’acharner d’avantage sur les populations qui les avaient « lâchés » en quelque sorte.
Aujourd’hui, et après les différentes concorde et réconciliation, après surtout l’amélioration de la situation économique qui permet plus ou moins d’acheter la paix civile et l’appui de l’extérieur, après le 11 septembre, et grâce aux sacrifices consentis par les forces de l’ordre, la situation est réellement maîtrisé et les quelques attentats que l’on pourrait encore subir ne risquent pas changer le cours du temps.
Mais en avons-nous vraiment fini avec le terrorisme ?
En Algérie, il n’y a pratiquement aucune culture démocratique, alors que la culture islamique évolue très vite et parfois dans le mauvais sens. Sans vouloir porter atteinte à notre Islam en tant que religion, je dis simplement que très souvent, lors de discussions sur le sujet, les gens rejettent la démocratie qui est une invention de l’occident et lui préfèrent un modèle de société basé sur les concepts religieux. Quel modèle, ils n’en savent rien pour l’instant, l’essentiel est de rejeter le modèle occidental.
Et, pour avoir la paix et la stabilité, il n’y a que deux solutions : la démocratie ou la dictature.
Et, dictature pour dictature, si j’avais à choisir, j’opterais pour celle de l’armée républicaine.
L’Etat semblait hésitant, voire incapable de contrôler la situation. Ali Belhadj se permettait de défier l’ordre public lorsque, vêtu d’une tenue militaire, du haut d’une tribune, il lançait dans un micro, à l’intention d’une foule nombreuse et hystérique :
« Je suis là, qu’ils viennent m’arrêter s’ils en ont le courage ! »
Certains pensaient à l’époque que l’arrestation des « chouyoukhs » entraînerait dans tout le pays une révolution à la Khomeini.
L’Etat a réagi énergiquement, les forces de sécurité ont fait preuve de détermination et de compétence compte tenu de la gravité du problème, quand on réalise qu’il s’agissait en fait d’un véritable complot mijoté de longue date avec l’aide de personnes et de pays étrangers.
Pour ceux qui l’ignorent peut-être, bien avant l’avènement du FIS, des algériens avaient été invités à se procurer des armes et ont suivi des entraînements militaires en prévision de ce qui devait se passer.
En réaction à l’interdiction du FIS et à l’arrestation de ses dirigeants, l’Algérie a été attaquée de toutes parts, de l’intérieur par des réconciliateurs intéressés par un partage du pouvoir avec le parti islamiste, de l’extérieur par ses complices et ceux qui rêvaient de l’instauration d’un califat en Algérie dont les futurs seigneurs leurs seraient reconnaissants, tant l’issue de la crise semblait inéluctable.
Les islamistes ont alors mis à exécution leur plan machiavélique : le « djihad » sous toutes ses formes, la terreur, le sabotage et la propagande.
A cela s’ajoutait la crise économique générée par un pétrole à neuf dollars le baril. Le pays devenait franchement infréquentable.
Mais l’Algérie avait ses hommes, son peuple et ses vrais amis.
Durant les premiers mois de terrorisme, certains sympathisants de la cause islamiste, tout en rejetant le terrorisme, étaient convaincus que les meurtres de civils n’étaient pas commis par les « frères », mais par les forces de sécurité et étaient travestis en terrorisme pour désavouer le « djihad ».
Mais la suite des évènements et les témoignages concordants des victimes n’allaient pas tarder à préciser la nature des choses. Les algériens se sont alors prononcés en refusant de soutenir les terroristes, puis en élisant le président Zeroual avec un score et un taux de participation honorables alors que les groupes armés avaient appelé au boycott des élections et menacé d’attaquer les bureaux de vote.
Leur réaction a été de s’acharner d’avantage sur les populations qui les avaient « lâchés » en quelque sorte.
Aujourd’hui, et après les différentes concorde et réconciliation, après surtout l’amélioration de la situation économique qui permet plus ou moins d’acheter la paix civile et l’appui de l’extérieur, après le 11 septembre, et grâce aux sacrifices consentis par les forces de l’ordre, la situation est réellement maîtrisé et les quelques attentats que l’on pourrait encore subir ne risquent pas changer le cours du temps.
Mais en avons-nous vraiment fini avec le terrorisme ?
En Algérie, il n’y a pratiquement aucune culture démocratique, alors que la culture islamique évolue très vite et parfois dans le mauvais sens. Sans vouloir porter atteinte à notre Islam en tant que religion, je dis simplement que très souvent, lors de discussions sur le sujet, les gens rejettent la démocratie qui est une invention de l’occident et lui préfèrent un modèle de société basé sur les concepts religieux. Quel modèle, ils n’en savent rien pour l’instant, l’essentiel est de rejeter le modèle occidental.
Et, pour avoir la paix et la stabilité, il n’y a que deux solutions : la démocratie ou la dictature.
Et, dictature pour dictature, si j’avais à choisir, j’opterais pour celle de l’armée républicaine.
Commentaire