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Pas de construction à moins de 300 mètres du bord de la mer

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  • Pas de construction à moins de 300 mètres du bord de la mer

    Selon un décret exécutif (encore projet) fixant les conditions et les modalités des constructions et des occupations du sol sur la bande littorale.


    Réuni hier sous la présidence de Abdelaziz Belkhadem, le Conseil du gouvernement a examiné et avalisé un projet de décret présidentiel autorisant la participation de l’Algérie à la 4ème augmentation générale du capital de la Banque Islamique de Développement (BID) présenté par M. le Ministre des Finances. Cette augmentation relèvera le capital de cette institution financière de 15 milliards à 30 milliards de dinars islamiques (DI). La prise de participation de l’Algérie à cette opération sera de 212,55 millions de DI (DI = 1 Droit de tirage spécial, DTS), calculée au prorata de sa quote-part actuelle dans le capital de la BID.

    Le Conseil du gouvernement a, par la suite, examiné et adopté un projet de décret exécutif fixant les conditions et les modalités des constructions et des occupations du sol sur la bande littorale, de l’occupation de parties naturelles bordant les plages et de l’extension de la zone, objet de non-aedificandi, présenté par M. le Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Le texte a pour objet de prévenir toute dégradation et atteinte à l’écosystème côtier du fait d’occupations anarchiques des terrains situés sur les espaces du littoral. A ce titre, la nouvelle réglementation précise les conditions et modalités des constructions et des occupations du sol liées directement aux fonctions des activités économiques autorisées sur une bande littorale de trois (03) kilomètres, d’occupation des parties naturelles bordant les plages et participant au maintien de leur dynamique et de leur équilibre sédimentaire, d’extension de la zone, objet de servitude de non-aedificandi à 300 mètres, ainsi que les conditions dans lesquelles des dérogations à cette interdiction peuvent être accordées aux activités et services nécessitant une proximité immédiate de la mer.

    Le Conseil du gouvernement a également examiné et adopté un projet de décret exécutif fixant les modalités de rétrocession ou de concession des terrains situés à l’intérieur des zones d’expansion et sites touristiques, présenté par M. le Ministre du Tourisme. Ce texte intervient en application de la loi de février 2003 relative aux zones d’expansion et sites touristiques qui fixe les modalités de cession et de concession du foncier touristique aux seuls investisseurs dans le tourisme, dans le respect des dispositions contenues dans un cahier des charges. Le Conseil du gouvernement a enfin entendu une communication de Madame la Ministre-déléguée auprès du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, chargée de la Famille et de la Condition féminine et portant sur une enquête nationale relative à l’intégration socio-économique de la femme. L’exposé met en exergue les résultats d’une enquête nationale réalisée en juin 2006, sur les transformations économiques et sociales à travers la situation des femmes. Cette enquête, établie selon une approche sociologique, révèle les mutations enregistrées dans notre pays, caractérisées particulièrement par une plus grande occupation professionnelle des femmes dont l’accès à un emploi continue néanmoins de se heurter à certaines difficultés.

    - Le Qutidien d'Oran

  • #2
    Petite histoire:
    Il y a quelques années, un président d'APC a délivré des autoriations d'aménagement de garages à bateau à 2 ou 3 personnes dans une crique située près de Ain El Turck. Les bénéficiaires se sont empressés de construire des cabanons au lieu de simples garages à bateaux.
    Depuis, les nombreux wali qui se sont succédés à Oran ont hurlé qu'il fallait démolir ces constructions et demander des comptes à tous les responsables concernés.
    Il a été égalemet décidé d'instituer une commission présidée par le wali pour l'instruction des demandes de permis de construire en bord de mer.
    Depuis, les demandeurs de plein droit voient leurs dossiers bloqués sans possibilité de recours.
    Pendant ce temps, les cabanons illicites continuent d'exister.

    Pour en revenir au projet de décret pour les constructions en bord de mer, deux questions se posent:

    Pourquoi empêcher les citoyens de profiter de la mer tout simplement parce que l'administration est incapable de gérer son territoire et en quoi un cabanon construit en bord de mer dans le respect des normes pourrait-il déranger ou polluer la mer?

    De quel droit va-t-on empêcher un citoyen dûment propriétaire d'un bien situé à moins de300 m de la côte d'y construire ou d'y réaménager un bien bati ?

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    • #3
      Il n'est jamais trop tard pour bien faire

      Si cette decision venait à se confirmer elle serait la meilleure de toutes celles qu'a prises le ou les gouvernements de la perriode BOUTEFLIKA.
      Enfin des décisions courageuses et avant gardistes!
      Quant à l'application ? !
      Le Sage

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      • #4
        Envoyé par Laari1
        en quoi un cabanon construit en bord de mer dans le respect des normes pourrait-il déranger ou polluer la mer?
        Peut être pour conserver le foncier à des projets touristiques sur le littoral. Bonne décision mais je pense qu’elle arrive un peu en retard. Que fait-on des constructions anarchiques qui ont défigurées nos belles plages ?
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          a shadok

          Tu as parfaitement raison de dire que le littoral doit être préservé pour de grands projets touristiques. Mais de quel littoral parle t-on? Nous avons 1200 Km de littoral dont à peine 15% occupé. L'Etat peut très bien localiser et réglementer les espaces pouvant être aménagés en infrastuctures portuaires ou touristiques et appliquer pour le reste la règlementation classique, permettre à tout citoyen de construire un cabanon en dehors du domaine maritime normalement délimité ou même accorder des autorisations d'occupation provisoire du domaine public maritime pour les garages à bateaux.
          Et puis, du côté légal, si je suis propriétaire d'un terrain, et à moins d'une expropriation pour cause d'utilité publique de mon terrain, je ne vois pas de quelle manière on peut me refuser un permis de construire dont les modalités de délivrance sont fixés par la loi.

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          • #6
            avant la limite était à 50m à partir de la derniere vague et ça n'a jamais était respectée!!!!!!
            en s'aperçoit de ça tres bien en longeant la corniche oranaise :22:
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #7
              Laari1 :
              si rien n'est fait nous aurons une côte défigurée par le béton de la frontière ouest à la frontière est et la mer deviendrait inaccessible à beaucoup d'Algérien .
              En France , il existe la mème loi pour la protection du littoral ; le constat est malgré cette protection , il continue de subir des agressions .
              Mr NOUBAT

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