Omar Saghi, éditorialiste à Telquel et journaliste à Médi 1, se sert des attentats parisiens pour régler ses comptes avec l'Algérie. Il a publié sur Nouvel Obs un article "d'où vient le nouvel antisémitisme".
extrait:
"Lu sans a priori historique, l’antisémitisme actuel est une clé de compréhension du malaise français. Le judaïsme français «visible» et agressé est massivement sépharade. L’agresseur est massivement maghrébin, ou afro-maghrébin. Il ne s’agit pas de caractéristiques neutres. La fracture judéo-islamique est d’abord une fracture franco-maghrébine, entre juifs sépharades et musulmans maghrébins. La séquence Halimi-Toulouse-Vincennes n’est pas un retour à la Nuit de Cristal. Plutôt aux massacres de Constantine de 1934. Les exclus de la citoyenneté (les «musulmans») attaquent les citoyens «naturalisés» (les «juifs»), sous le regard incompréhensif des citoyens «naturels» (la «souche»). Lutte pour l’entrée dans l’espace politique, et dans laquelle le juif paraît à l’indigène un proche envié et haï, encore plus que le «naturel» lointain."
extrait:
"Lu sans a priori historique, l’antisémitisme actuel est une clé de compréhension du malaise français. Le judaïsme français «visible» et agressé est massivement sépharade. L’agresseur est massivement maghrébin, ou afro-maghrébin. Il ne s’agit pas de caractéristiques neutres. La fracture judéo-islamique est d’abord une fracture franco-maghrébine, entre juifs sépharades et musulmans maghrébins. La séquence Halimi-Toulouse-Vincennes n’est pas un retour à la Nuit de Cristal. Plutôt aux massacres de Constantine de 1934. Les exclus de la citoyenneté (les «musulmans») attaquent les citoyens «naturalisés» (les «juifs»), sous le regard incompréhensif des citoyens «naturels» (la «souche»). Lutte pour l’entrée dans l’espace politique, et dans laquelle le juif paraît à l’indigène un proche envié et haï, encore plus que le «naturel» lointain."