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Dans des regions du monde, les populations rejettent le gaz de schiste",font reculer l'Etat, en Algerie on l'impose

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  • Dans des regions du monde, les populations rejettent le gaz de schiste",font reculer l'Etat, en Algerie on l'impose

    Ces dernieres années , dans plusieurs regions d'Europe et d'ailleurs , l'exploitation du gaz de schiste a été rejetée .........En Algerie , ils veulent passer en force

    Va faire marcher l'Etat de droit dans le commerce et l'artisanat pour susciter le developpement entrepreneurial dans la manufacture , l'agriculture et autres secteurs ..de PE et PME uniques vecteurs de la puissance economique et de l'emploi ... !

    si tu vises grand ..alors developpe l'energie solaire... au lieu de t'aventurer dans un secteur ..aux resultats economiques tres hypothetiques et tres probablement dangereux pour le sous sol , pour l'eau etc etc

  • #2
    Vents contraires sur le gaz de schiste en Europe

    Vents contraires sur le gaz de schiste en Europe

    Les projets d’exploration ont pris du retard, quand ils ne sont pas tout simplement abandonnés. Avec la baisse de la demande de gaz et la chute des cours du pétrole, les compagnies ont d’autres priorités.




    Le pétrole de schiste américain devient moins rentable
    En Europe, les nombreux adversaires du gaz de schiste peuvent être satisfaits. Beaucoup de projets d’exploration, annoncés à grand fracas il y a quelques années, semblent aujourd’hui avoir du plomb dans l’aile et sont repoussés à des jours meilleurs. Le cas le plus emblématique est sans doute celui de la Pologne. Chevron vient d’annoncer l’arrêt de ses programmes d’exploration de gaz de schiste dans le pays. Le pétrolier américain dit vouloir diminuer de 13 % ses investissements dans le monde cette année en privilégiant, selon son PDG, John Watson, «les opportunités les plus lucratives».

    Chevron, qui prospecte aussi en Roumanie, malgré des résistances locales assez fortes, n’est pas la première grande compagnie pétrolière à tirer un trait sur la Pologne. Total, l’italien Eni ou encore les américains Exxon et Marathon Oil ont jeté l’éponge. Une mauvaise nouvelle pour le gouvernement polonais, qui comptait sur cette ressource pour baisser les émissions de CO2 liées au charbon et, surtout, limiter la dépendance au gaz russe.

    En tout, quelque 68 forages de prospection ont été effectués dans le pays et n’ont toujours rien donné. En attendant, le montant des réserves extractibles n’a cessé d’être revu à la baisse. Ainsi, sur les 2 000 milliards de mètres cubes estimés par les autorités, soit moitié moins que la précédente évaluation faite par le département américain de l’énergie, seulement un quart serait récupérable. Le gouvernement affirme que cela représenterait malgré tout une cinquantaine d’années de consommation et dit vouloir continuer les forages.

    Mais l’euphorie est tombée. La seule grande compagnie pétrolière encore présente en Pologne est l’américain ConocoPhilips. Les oppositions environnementales très vives et les contraintes réglementaires imposées aux opérateurs un peu partout en Europe semblent donc avoir porté leurs fruits. La France a interdit, par exemple, la fracturation hydraulique pour l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels, annihilant ainsi toute velléité de prospection. L’Allemagne a aussi imposé un moratoire.

    Mais c’est surtout la réalité du marché qui s’impose aujourd’hui. La consommation de gaz s’est effondrée en Europe depuis 2011, concurrencée notamment par le charbon. La chute des cours du pétrole, divisés par deux depuis l’été, pousse également les majors à réduire leur budget d’exploration et à ne conserver que les permis les plus rentables. «Les investissements dans le gaz de schiste sont très flexibles et peuvent facilement être stoppés. Mieux vaut laisser le gaz sous terre, quand les prix ne sont pas élevés», explique Patrick Pouyanné, directeur général de Total.

    Le groupe vient, malgré tout, de déprécier dans ses comptes près de deux milliards d’euros d’actifs dans les gaz non conventionnels aux États-Unis, où il a suspendu tous ses projets. Au Danemark, Total a également annoncé, fin janvier, qu’il repoussait de quelques mois son projet d’exploration de gaz de schiste, dans le nord-est du pays. Le pétrolier se défend toutefois d’abandonner le projet, dont il a obtenu la licence en juillet. Il fait valoir un simple retard dans la mise au point et la livraison du matériel de forage.

    «Nous sommes face à une nouvelle donne énergétique. Les hydrocarbures non conventionnels représentent une *ressource nouvelle pour certains pays consommateurs dont il semble difficile de se passer. Pour l’instant, les conditions de marché ne sont pas remplies en Europe. Mais le prix du pétrole va remonter», affirme Jean-Louis Schilansky, ancien président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip) qui vient de créer le Centre des hydrocarbures non conventionnels (CHNC), une structure d’information, soutenue par une vingtaine d’entreprises.

    La Commission européenne vient aussi de lancer un groupe de travail sur le gaz non conventionnel. «Nous avons besoin de plus d’éléments pour évaluer les réserves, car nous n’en sommes pour l’instant qu’au stade des probabilités. Et les seules données dont nous disposons viennent de l’administration américaine», souligne Jean-Louis Schilansky. Mais pour en savoir plus, il faut forer… Or, même en Grande-Bretagne, les débats sont vifs.

    Le gouvernement, qui cherche à encourager l’extraction du gaz de schiste pour compenser le déclin des gisements de la mer du Nord, a pourtant promis des avantages fiscaux aux communes. Les réserves seraient importantes, affirment les experts du Bureau d’études géologiques (BGS), mais personne cependant ne sait la part qui serait récupérable et surtout à quel coût. Des compagnies locales comme Cuadrilla et IGas ont effectué des forages, mais aucune exploitation n’a encore démarré. Total et GDF Suez ont également des parts dans les licences d’exploration.

    En novembre, le chimiste suisse Ineos a même annoncé vouloir investir un milliard de dollars (870 millions d’euros) dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne, notamment pour approvisionner ses sites avec une énergie bon marché. En attendant, les projets traînent en longueur. Fin janvier, les autorités du Lancashire, un comté au nord-ouest de l’Angleterre, ont ainsi repoussé de deux mois leur décision d’attribuer deux nouvelles licences à Cuadrilla. L’administration locale avait recommandé de refuser les permis en mettant en avant les nuisances occasionnées par les camions transportant les matériaux.

    De leur côté, les députés britanniques ont adopté, il y a quelques jours, une série d’amendements pour limiter les forages, qui seront interdits dans toutes les zones protégées. Ils ont en revanche rejeté l’idée d’un moratoire sur la fracturation hydraulique. Ce n’est pas le cas de l’Écosse et du pays de Galles, dont les parlements nationaux viennent de décider le contraire.

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    L’OFFRE ET LA DEMANDE DE GAZ

    L’offre gazière mondiale a faiblement augmenté en 2014, avec une croissance moyenne de 0,8%, selon des données encore provisoires, confirmant son ralentissement observé depuis 2011, lié surtout à l’effondrement de la demande européenne (– 10%). Le marché gazier progresse de 4% en Asie (+ 7% en Chine) et de 5% aux États-Unis.

    La Russie a affiché une baisse de sa production d’environ 5%. en 2014. Le recul est de 1,5% pour la Norvège et de 9% pour l’ensemble de l’offre gazière européenne.

    Les États-Unis sont aujourd’hui le premier producteur mondial de gaz naturel avec 27% des volumes. Les gaz de schiste représentaient l’an dernier 40% de la production américaine, contre 15% en 2009.

    Jean-Claude Bourbon
    source " La croix "

    Commentaire


    • #3
      Peut etre que l'Algerie a accepté que le monde fasse des tests chez elle
      qu'on nous disent pas que l'avenir sera sombre sans gaz schiste, si si, il y'a l'agriculture

      Commentaire

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