Algérie : 40 policiers blessés lors d'une manifestation anti-gaz de schiste
Source : Le Monde
Alger se heurte à l'hostilité des populations vivant près de gisements de gaz de schiste et inquiètes des conséquences de ces forages sur leur environnement.
L'Algérie – qui posséderait les quatrièmes réserves mondiales de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine – compte investir massivement dans l'exploration de cette ressource afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers, mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur leur environnement. Dimanche 1er mars, quarante policiers ont été blessés dans des heurts avec des manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, dans le Sahara algérien.
« La ville d'In-Salah a connu des incidents touchant l'ordre public, initiés par un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste dans cette région », a précisé le ministère de l'intérieur algérien dans un communiqué, ajoutant que ces heurts ont « provoqué des blessures à 40 policiers, dont deux grièvement atteints ».
HOSTILITÉ GRANDISSANTE
Les protestataires ont incendié le siège de la daïra (sous-préfecture) d'In-Salah et la résidence du chef de daïra, une partie d'un dortoir des forces de l'ordre et un camion de la police. Les forces de l'ordre ont réussi à « maîtriser la situation et à instaurer le calme dans la ville », indique le communiqué.
Depuis que le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a annoncé fin décembre 2014 avoir effectué avec succès son premier forage dans la région d'In-Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien. La Sonatrach a annoncé au début du mois de février que ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique continueraient, en dépit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements. Des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois à In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage.
Source : Le Monde
Alger se heurte à l'hostilité des populations vivant près de gisements de gaz de schiste et inquiètes des conséquences de ces forages sur leur environnement.
L'Algérie – qui posséderait les quatrièmes réserves mondiales de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine – compte investir massivement dans l'exploration de cette ressource afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers, mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur leur environnement. Dimanche 1er mars, quarante policiers ont été blessés dans des heurts avec des manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, dans le Sahara algérien.
« La ville d'In-Salah a connu des incidents touchant l'ordre public, initiés par un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste dans cette région », a précisé le ministère de l'intérieur algérien dans un communiqué, ajoutant que ces heurts ont « provoqué des blessures à 40 policiers, dont deux grièvement atteints ».
HOSTILITÉ GRANDISSANTE
Les protestataires ont incendié le siège de la daïra (sous-préfecture) d'In-Salah et la résidence du chef de daïra, une partie d'un dortoir des forces de l'ordre et un camion de la police. Les forces de l'ordre ont réussi à « maîtriser la situation et à instaurer le calme dans la ville », indique le communiqué.
Depuis que le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a annoncé fin décembre 2014 avoir effectué avec succès son premier forage dans la région d'In-Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien. La Sonatrach a annoncé au début du mois de février que ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique continueraient, en dépit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements. Des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois à In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage.
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