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L'AIEA refuse à Téhéran son aide technique pour un réacteur

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  • L'AIEA refuse à Téhéran son aide technique pour un réacteur

    Salam

    jeudi 23 novembre 2006, 12h29


    L'AIEA refuse à Téhéran son aide technique pour un réacteur


    VIENNE (Reuters) - Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique a refusé d'accéder dans l'immédiat à la demande d'expertise formulée par l'Iran pour le projet de réacteur d'Arak, craignant qu'il ne puisse être utilisé pour produire de l'uranium à des fins militaires, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

    Mais la décision prise par l'AIEA, après plusieurs jours de discussions entre les pays industrialisés et les pays en développement, laisse la possibilité à l'Iran de reformuler sa demande à l'avenir.

    L'AIEA a en revanche accepté de fournir une expertise à l'Iran pour sept autres projets d'énergie nucléaire qui ne présentent pas, à ses yeux, de danger.

    Téhéran affirme que son programme nucléaire, axé sur l'enrichissement de l'uranium, ne vise qu'à produire de l'électricité ou, dans le cas d'Arak, des isotopes radioactifs destinés à une utilisation médicale.
    Peu avant que des diplomates ne fassent état du refus de l'AIEA d'accorder cette expertise, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, avait déclaré: "S'ils nous aident, nous l'apprécierons. Sinon, nous le ferons tous seuls."

    COMPROMIS

    Les Etats-Unis et plusieurs pays européens soupçonnent le programme nucléaire de la République islamique de servir à élaborer des armes visant à menacer Israël et les intérêts occidentaux au Proche-Orient. Par le biais de l'Onu, ils souhaitent imposer des sanctions à l'Iran.

    Au départ, les pays occidentaux siégeant au Conseil des gouverneurs de l'AIEA, qui compte 35 membres, souhaitaient rejeter totalement la demande iranienne sur le projet de réacteur à eau lourde d'Arak, qui doit être achevé en 2009.

    Mais pour parvenir à un consensus sur la question, comme il est de coutume au sein de l'AIEA, les délégués occidentaux ont accepté d'annoncer un "report" de l'examen de cette demande au lieu d'un "refus" de l'expertise sollicitée par l'Iran.

    Le Mouvement des non-alignés, auquel Téhéran appartient, craignait qu'un rejet ne crée un précédent "politisé" qui remettrait en question leur droit à bénéficier d'une aide pour développer leurs infrastructures nucléaires.
    Le financement de l'assistance technique fournie via l'AIEA est assuré par les pays industrialisés.

    L'approbation par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA de ce type d'assistance était quasi automatique jusqu'à ce que la demande visant le réacteur d'Arak ne suscite, la semaine dernière, de vifs débats politiques.




    Salam
    Sahih Mouslim :

    l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Si la religion était dans la Pléiade, un Perse l'aurait attrapée".
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