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Notre rédaction avait alerté dans un passé récent sur l’absence de walis à Annaba, Relizane et Ain Temouchent. Un mois après, aucune réaction de l’autorité de tutelle qui ne se rend pas compte que ces trois wilayas sont pratiquement paralysées.
En effet, gérées par des secrétaires généraux, qui de par leurs prérogatives ne peuvent prendre aucune décision importante, tous les projets et en particulier, ceux concernant l’investissement sont bloqués et renvoyés aux calendes grecques.
C’est d’ailleurs la première fois depuis l’indépendance du pays en 1962 que des wilayas restent sans walis depuis des mois.
Les raisons de cette ubuesque situation sont à chercher du coté du ministre de l’intérieur, Tayeb Belaiz, que des sources au ministère disent malade. En effet, déjà en 1990 lorsqu’il était président de la Cour de justice de Sidi bel Abbes, il a été évacué en urgence vers Paris où il a subi un double pontage coronarien et la deuxième fois en 2012, il subira la même opération à l’hôpital Henry Mondor (région parisienne), ce qui a eu depuis pour conséquences une limitation drastique de son temps de travail.
Pour preuve, avancent les mêmes sources, depuis sa nomination en septembre 2013, le ministre n’a jamais reçu un wali ni visité une quelconque wilaya, exception faite d’Oran, pour inaugurer une daira et Ghardaia pour tenter en vain de ramener le calme en annonçant en grande pompe un « plan bien ficelé » mais qui hélas n’a été qu’un effet d’annonce.
Le même ministre, contrairement à ses prédécesseurs, n’a du reste jamais organisé une réunion des walis, une pratique institutionnalisée depuis plusieurs décennies soulignent nos sources.
Absence au Conseil restreint des ministres
Tous les observateurs auront également relevé l’absence remarquée du ministre de l’intérieur, concerné au premier chef par le Conseil des ministres restreint (12 ministres présents) du 27 janvier 2015, présidé par le président de la République Abdelaziz Bouteflika et consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, et au cours duquel « des wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies, seront créées durant le semestre en cours, à travers les wilayas du Sud, pour rapprocher le service public des administrés » selon le communiqué, publié à l’issue de cette rencontre, qui précise encore que « Ce processus sera élargi en 2016 à travers les Hauts Plateaux, de sorte à étaler l’effort financier requis, étant entendu que cette démarche se généralisera graduellement au reste du pays, en préparation à la création future de wilayas nouvelles ».
Un dossier qui a été débattu au cours de ce Conseil restreint sans la présence du ministre concerné. Étrange non ?
Durant ces deux derniers mois, le ministre de l’intérieur était totalement absent de la scène publique excepté une visite à Sakiet Sidi Youcef (Tunisie) durant quelques heures.
Par ailleurs, un sommet des ministres de l’intérieur arabes aura lieu à Alger les 11 et 12 mars selon les mêmes sources. La question qui se pose légitimement est de savoir si le ministre de l’intérieur sera présent ou pas et dans l’affirmative pour combien de temps.
Le seul événement à son actif depuis son installation à la tête du ministère de l’intérieur aura été à coup sûr sa responsabilité dans la mutinerie de policiers ajoutent nos sources.
Pour rappel, depuis le le 6 mai 2014, date du dernier remaniement ministériel qui a vu les promotions de Kadi Abdelkader (wali de Relizane), devenu ministre des travaux publics, et Yamina Nouria Zerhouni (wali de Ain Temouchent) devenue ministre du tourisme, le ministère de l’intérieur n’a pas jugé nécessaire de pourvoir aux postes demeurés vacants.
A Annaba ni wali ni chef de daira
Quant à la wilaya de Annaba, le poste de wali reste lui aussi sans titulaire depuis le décès, le 23 décembre 2014, du titulaire feu Mohamed Mounib Sendid. La ville de Annaba est également sans chef de daira depuis 2013.
Algérie1
En effet, gérées par des secrétaires généraux, qui de par leurs prérogatives ne peuvent prendre aucune décision importante, tous les projets et en particulier, ceux concernant l’investissement sont bloqués et renvoyés aux calendes grecques.
C’est d’ailleurs la première fois depuis l’indépendance du pays en 1962 que des wilayas restent sans walis depuis des mois.
Les raisons de cette ubuesque situation sont à chercher du coté du ministre de l’intérieur, Tayeb Belaiz, que des sources au ministère disent malade. En effet, déjà en 1990 lorsqu’il était président de la Cour de justice de Sidi bel Abbes, il a été évacué en urgence vers Paris où il a subi un double pontage coronarien et la deuxième fois en 2012, il subira la même opération à l’hôpital Henry Mondor (région parisienne), ce qui a eu depuis pour conséquences une limitation drastique de son temps de travail.
Pour preuve, avancent les mêmes sources, depuis sa nomination en septembre 2013, le ministre n’a jamais reçu un wali ni visité une quelconque wilaya, exception faite d’Oran, pour inaugurer une daira et Ghardaia pour tenter en vain de ramener le calme en annonçant en grande pompe un « plan bien ficelé » mais qui hélas n’a été qu’un effet d’annonce.
Le même ministre, contrairement à ses prédécesseurs, n’a du reste jamais organisé une réunion des walis, une pratique institutionnalisée depuis plusieurs décennies soulignent nos sources.
Absence au Conseil restreint des ministres
Tous les observateurs auront également relevé l’absence remarquée du ministre de l’intérieur, concerné au premier chef par le Conseil des ministres restreint (12 ministres présents) du 27 janvier 2015, présidé par le président de la République Abdelaziz Bouteflika et consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, et au cours duquel « des wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies, seront créées durant le semestre en cours, à travers les wilayas du Sud, pour rapprocher le service public des administrés » selon le communiqué, publié à l’issue de cette rencontre, qui précise encore que « Ce processus sera élargi en 2016 à travers les Hauts Plateaux, de sorte à étaler l’effort financier requis, étant entendu que cette démarche se généralisera graduellement au reste du pays, en préparation à la création future de wilayas nouvelles ».
Un dossier qui a été débattu au cours de ce Conseil restreint sans la présence du ministre concerné. Étrange non ?
Durant ces deux derniers mois, le ministre de l’intérieur était totalement absent de la scène publique excepté une visite à Sakiet Sidi Youcef (Tunisie) durant quelques heures.
Par ailleurs, un sommet des ministres de l’intérieur arabes aura lieu à Alger les 11 et 12 mars selon les mêmes sources. La question qui se pose légitimement est de savoir si le ministre de l’intérieur sera présent ou pas et dans l’affirmative pour combien de temps.
Le seul événement à son actif depuis son installation à la tête du ministère de l’intérieur aura été à coup sûr sa responsabilité dans la mutinerie de policiers ajoutent nos sources.
Pour rappel, depuis le le 6 mai 2014, date du dernier remaniement ministériel qui a vu les promotions de Kadi Abdelkader (wali de Relizane), devenu ministre des travaux publics, et Yamina Nouria Zerhouni (wali de Ain Temouchent) devenue ministre du tourisme, le ministère de l’intérieur n’a pas jugé nécessaire de pourvoir aux postes demeurés vacants.
A Annaba ni wali ni chef de daira
Quant à la wilaya de Annaba, le poste de wali reste lui aussi sans titulaire depuis le décès, le 23 décembre 2014, du titulaire feu Mohamed Mounib Sendid. La ville de Annaba est également sans chef de daira depuis 2013.
Algérie1
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