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SÉRIE INQUIÉTANTE DE SUICIDES AU SEIN DE LA POLICE
Il ne se passe presque plus un jour sans que l’on apprenne avec
maintes interrogations qu’un agent de police s’est suicidé aux quatre coins du pays. Un phénomène nouveau et inquiétant, jamais connu auparavant dans les annales de la sûreté nationale qui enregistre avec désarroi, la multiplication des cas de dépression nerveuse dans ses rangs sans parler du drame du commissariat de « Mechrâa Bel Ksiri » quand un agent avait abattu trois de ses collègues dans un accès de folie. le meurtrier avait au contraire affirmé qu’il avait commis son geste pour se venger suite à des sanctions disciplinaires.
Charges de travail en nette augmentation , fortes expositions aux
risques du métier, accroissement de la violence et des attaques contre les policiers … sont autant de raisons qui peuvent la fragilisation d’une partie des effectifs de ce corps.
Du reste, la direction générale de la sûreté nationale a vite fait de
tenter de cerner ce nouveau fléau en mettant à la disposition de ses agents dans les grandes villes, des services de soutien et de suivi psychologiques pour cerner le mal à la racine. A première vue, la démarche s’est révélée insuffisante puisque tous les derniers suicides enregistrés se sont déroulés dans des petites villes comme « Taourirt » et « Kelaat Sraghna », deux pour la seule dernière semaine, quelques jours seulement après qu’un policier ait abattu sa femme et ses beaux-parents avant d’accepter de ce rendre.
Par Jalil Nouri
Il ne se passe presque plus un jour sans que l’on apprenne avec
maintes interrogations qu’un agent de police s’est suicidé aux quatre coins du pays. Un phénomène nouveau et inquiétant, jamais connu auparavant dans les annales de la sûreté nationale qui enregistre avec désarroi, la multiplication des cas de dépression nerveuse dans ses rangs sans parler du drame du commissariat de « Mechrâa Bel Ksiri » quand un agent avait abattu trois de ses collègues dans un accès de folie. le meurtrier avait au contraire affirmé qu’il avait commis son geste pour se venger suite à des sanctions disciplinaires.
Charges de travail en nette augmentation , fortes expositions aux
risques du métier, accroissement de la violence et des attaques contre les policiers … sont autant de raisons qui peuvent la fragilisation d’une partie des effectifs de ce corps.
Du reste, la direction générale de la sûreté nationale a vite fait de
tenter de cerner ce nouveau fléau en mettant à la disposition de ses agents dans les grandes villes, des services de soutien et de suivi psychologiques pour cerner le mal à la racine. A première vue, la démarche s’est révélée insuffisante puisque tous les derniers suicides enregistrés se sont déroulés dans des petites villes comme « Taourirt » et « Kelaat Sraghna », deux pour la seule dernière semaine, quelques jours seulement après qu’un policier ait abattu sa femme et ses beaux-parents avant d’accepter de ce rendre.
Par Jalil Nouri