Economie | Publié le 02.03.2015 à 20h00 | Par Ristel Tchounand
Après plusieurs compagnies, Kosmos Energy vient d’annoncer l’abandon de ses activités de forage au large de la ville de Boujdour, dans le Sud du royaume. C’est le énième cas d’échec dans le cadre de l’exploration pétrolière au Maroc qui impose désormais un défi aux compagnies opérantes. Détails.
C’est dans un communiqué conjoint que l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la compagnie américaine Kosmos Energy ont annoncé l’échec du forage du puits d’exploration CB-1 sur les permis de recherche Cap Boujdour offshore au large de la ville de Boujdour. « Jugé non commercial, le puits sera fermé et abandonné », indique la note publiée sur le site web de l’institution dirigée par Amina Benkhadra. Des résultats tombés plus tôt que prévu, car le directeur communication de Kosmos avait confié à Médias 24 que le forage de Cap Boujdour lancé le 19 décembre dernier devait durer environ 90 jours.
Plusieurs abandons de forage en quelques mois
C’est le énième échec de forage annoncé ces derniers mois. En novembre 2014, la compagnie turquo-anglaise Genel Energy annonçait l’abandon de ses activités de forage à Sidi Moussa, près d’Agadir, après celui de Tarfaya, faisant valoir que le pétrole découvert était « fracturé et béchique ».
Plus tôt au mois de juillet, l’australienne Tangiers Petroleum – après avoir affiché un fort optimisme - obtenait des résultats négatifs de son forage à Tarfaya. En mai, c’est la compagnie irlandaise Fasnet qui signait également l’arrêt définitif de ses activités au niveau du bloc Foum Assaka, suite aux résultats négatifs du forage. En mars, l’écossaise Cairn Energy abandonnait ses activités au large de Tarfaya pour cause de recherche infructueuse.
Voilà donc quelques compagnies étrangères engagées dans l’exploration pétrolière au Maroc qui, malgré le traditionnel optimisme de départ, ont fini par essuyer des échecs, compromettant le rêve de découverte de pétrole nourrie par le vaste programme du royaume qui avait prévu la réalisation de 30 forage en 2014.
Défi majeur
Malgré tout, Amina Benkhadra et son équipe se montrent toujours confiantes pour la suite. « L’ONHYM et ses partenaires comptent poursuivre l’exploration de ce vaste domaine de l’offshore atlantique marocain qui comporte plusieurs plays de types différents », indique l’institution dans son communiqué, soulignant que les informations recueillies dans le cadre du forage de Cap Boujdour « permettront d’optimiser le positionnement d’un éventuel futur puits d’exploration ».
Mais Kosmos Energy retient une leçon. « À l'avenir, le défi majeur de l'exploration est de trouver des réservoirs de taille commerciale et de qualité, a déclaré Andrew Inglis, le PDG de Kosmos Energy, rapporte la presse spécialisée anglaise. Et c’est peu de le dire, puisque les annonces liées au potentiel pétrolier du royaume chérifien suscitent toujours beaucoup de faux espoirs, puisque jusqu’ici, il n’y a jamais eu de véritable découverte de pétrole au Maroc. Ayant retenu les leçons de l’affaire Talsint, l’ONHYM ne tombe plus dans le piège de la surenchère, n’hésitant pas à recadrer la presse quand il faut, comme en septembre dernier, lorsque San Leon Energy la réussite du procédé pour extraire et transformer le kérogène contenu dans la roche pour en faire du pétrole exploitable.
Après plusieurs compagnies, Kosmos Energy vient d’annoncer l’abandon de ses activités de forage au large de la ville de Boujdour, dans le Sud du royaume. C’est le énième cas d’échec dans le cadre de l’exploration pétrolière au Maroc qui impose désormais un défi aux compagnies opérantes. Détails.
C’est dans un communiqué conjoint que l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la compagnie américaine Kosmos Energy ont annoncé l’échec du forage du puits d’exploration CB-1 sur les permis de recherche Cap Boujdour offshore au large de la ville de Boujdour. « Jugé non commercial, le puits sera fermé et abandonné », indique la note publiée sur le site web de l’institution dirigée par Amina Benkhadra. Des résultats tombés plus tôt que prévu, car le directeur communication de Kosmos avait confié à Médias 24 que le forage de Cap Boujdour lancé le 19 décembre dernier devait durer environ 90 jours.
Plusieurs abandons de forage en quelques mois
C’est le énième échec de forage annoncé ces derniers mois. En novembre 2014, la compagnie turquo-anglaise Genel Energy annonçait l’abandon de ses activités de forage à Sidi Moussa, près d’Agadir, après celui de Tarfaya, faisant valoir que le pétrole découvert était « fracturé et béchique ».
Plus tôt au mois de juillet, l’australienne Tangiers Petroleum – après avoir affiché un fort optimisme - obtenait des résultats négatifs de son forage à Tarfaya. En mai, c’est la compagnie irlandaise Fasnet qui signait également l’arrêt définitif de ses activités au niveau du bloc Foum Assaka, suite aux résultats négatifs du forage. En mars, l’écossaise Cairn Energy abandonnait ses activités au large de Tarfaya pour cause de recherche infructueuse.
Voilà donc quelques compagnies étrangères engagées dans l’exploration pétrolière au Maroc qui, malgré le traditionnel optimisme de départ, ont fini par essuyer des échecs, compromettant le rêve de découverte de pétrole nourrie par le vaste programme du royaume qui avait prévu la réalisation de 30 forage en 2014.
Défi majeur
Malgré tout, Amina Benkhadra et son équipe se montrent toujours confiantes pour la suite. « L’ONHYM et ses partenaires comptent poursuivre l’exploration de ce vaste domaine de l’offshore atlantique marocain qui comporte plusieurs plays de types différents », indique l’institution dans son communiqué, soulignant que les informations recueillies dans le cadre du forage de Cap Boujdour « permettront d’optimiser le positionnement d’un éventuel futur puits d’exploration ».
Mais Kosmos Energy retient une leçon. « À l'avenir, le défi majeur de l'exploration est de trouver des réservoirs de taille commerciale et de qualité, a déclaré Andrew Inglis, le PDG de Kosmos Energy, rapporte la presse spécialisée anglaise. Et c’est peu de le dire, puisque les annonces liées au potentiel pétrolier du royaume chérifien suscitent toujours beaucoup de faux espoirs, puisque jusqu’ici, il n’y a jamais eu de véritable découverte de pétrole au Maroc. Ayant retenu les leçons de l’affaire Talsint, l’ONHYM ne tombe plus dans le piège de la surenchère, n’hésitant pas à recadrer la presse quand il faut, comme en septembre dernier, lorsque San Leon Energy la réussite du procédé pour extraire et transformer le kérogène contenu dans la roche pour en faire du pétrole exploitable.
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