Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les héroïnes de la guerre d'Algérie

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les héroïnes de la guerre d'Algérie

    Djamila Boupacha

    Djamila Boupacha est née en 1938 à Bologhine. Jeune musulmane pieuse et fille de militant, elle s'engage très vite au sein du FLN. En 1960 elle est accusée d'être une poseuse de bombe. Elle est arrêtée quelques mois plus tard avec une grande partie de sa famille puis sera torturée et violée durant près d'un mois par des membres de l'armée française.

    Défendue par l'avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir qui rédige une tribune, l'affaire Djamila Boupacha prendra une ampleur internationale. Un comité portant son nom sera crée et comprendra des membres prestigieux tels que Jean-Paul Sartre, Louis Aragon ou encore Geneviève de Gaulle. Face aux pressions de la communauté internationale et du comité, Djamila Boupacha sera transférée en France. Suite à son procès, elle sera condamnée à mort mais sera amnistiée en 1962 en application des accords d'Évian mettant fin à la guerre d'Algérie. Elle sera transférée à Alger quelques semaines après l'indépendance.

    (c) http://www.*******.net/

    L’héroïne Djamila Boupacha avait tellement marqué les esprits que le peintre Pablo Picasso en personne réalisa même son portrait servant à illustrer la couverture du libre de Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir (voir photo ci-contre), le musicien Luigi Nono lui consacrera une pièce de ses Canti di Vita et D'amore.



    Louisette Ighilahriz

    Louisette Ighilahriz, cette militante née en 1936 s'engage dès sa vingtième année au côté du FLN dans la zone autonome d'Alger. Elle sera porteuse de valise, participera à des actions de protestation. Elle prendra la fuite dans le maquis alors qu'elle sera activement recherchée.

    Elle sera grièvement blessée lors d'une embuscade en 1957. Elle sera hospitalisée puis incarcérée. Deux mois avant le cessez-le-feu, elle prendra la fuite aidée par des communistes français. Depuis l'indépendance, Louisette Ighilahriz est retournée au pays où elle a été décorée à plusieurs reprises par l’État.

    En 2000, elle relance le débat sur les viols commis par l'armée française en racontant son calvaire.



    Djamila Bouhired

    Djamila Bouhired est née en 1935 dans une famille de classe moyenne. Elle rejoint le FLN durant ses années étudiantes et prendra part à différentes actions. Plus tard, elle sera officier de liaison et assistante de Yacef Saadi.

    Elle est blessée au cours du fusillade puis sera emprisonnée par l'armée française qui l'accusera d'être une poseuse de bombe. Suite à cela, elle sera torturée puis condamnée à la peine capitale. Son exécution n'aura pas lieu grâce à une grande vague de protestation menée par Jacques Vergès et Georges Arnaud. Ils écrivent un manifeste qui permettra d'alerter l'opinion mondiale sur les tortures infligées par l'armée française. Elle sera finalement libérée en 1962.

    Elle deviendra la femme du célèbre avocat français Jacques Vergès en 1965 avec lequel elle aura deux enfants. Sa vie et son combat sera adapté au cinéma par Youssef Chahine dans le film Djamilah (1958). En 2009, elle écrit une lettre ouverte au président de la République, Abdelaziz Bouteflika car elle n'a pas les moyens de se soigner.



    Hassiba Ben Bouali

    Hassiba Ben Bouali est née le 18 janvier 1938 à Chlef, sa famille s'installe à Alger alors qu'elle est une enfant. Elle ouvrira les yeux sur la misère du peuple algérien lors de ses voyages en Europe. A l'âge de 16 ans, elle intègre l'Union générale des étudiants musulmans algériens, elle s'active aux seins d'associations caritatives et travaillera bénévolement à l'hôpital Mustapha Bacha où elle prends des cours de secourisme.

    Très vite, son physique d'européenne lui permettra de transporter des bombes en passant inaperçue. Au côté d'Abderrahmane Taleb et du docteur Daniel Timsit et de Yacef Saadi, elle sera chargée d'alimenter le laboratoire, de transporter et de poser des bombes. A la découverte de ce laboratoire, Hassiba entrera dans la clandestinité.

    Elle mourra en 1957 dans une maison de la Casbah encerclée et dynamitée par l'armée française avec Ali la Pointe, le Petit Omar (âgé d'à peine 12ans) et Hamid Bouhamidi.



    Zohra Drif

    Zohra Drif est née en 1934 dans une famille bourgeoise. Elle fera des études juridiques à Alger où elle découvrira le Siècle des Lumières et la Révolution française de 1789 et les libertés individuelles. Elle se révolte très vite face à la colonisation française en Algérie.

    Dès 1956, elle s'engage au sein du réseau de poseurs de bombes. Un attentat dont elle sera l'auteur fera de nombreuses victimes du côté des pieds-noirs. En 1958, elle sera condamnée pour terrorisme, elle sera incarcérée dans de nombreuses prisons algériennes et françaises. Elle sera graciée par le général de Gaulle lors de l'indépendance de l'Algérie en 1962.

    Après l'indépendance, elle devient avocate, députée et vice-présidente du Conseil de la nation. Elle préside également le Groupe d’amitié Algérie-France au Conseil de la nation pour le rapprochement des peuples algériens et français.

    Lors d'une conférence sur la guerre d'Algérie en 2012, elle sera ouvertement accusée d'être une criminelle de guerre par Danielle Michel-Chich, une victime de l'attentat du Milk Bar alors âgée de 5 ans. Elle s'est défendue en ces termes : « Ce n’est pas à moi qu’il faut vous adresser, c’est à tous les pouvoirs français qui sont venus asservir mon pays. À titre personnel et humain, je reconnais que c’était tragique, tous ces drames, les nôtres comme les vôtres. Nous étions pris dans une tourmente qui nous dépassait, qui vous dépassait.»

    (c) www . ******* . net /

  • #2
    merci pour le topic,,
    un grand merci a elles toutes les femmes et a tout les hommes qui ont libéré l'algerie,
    qu'est ce qu'elle sont belle ces femmes fahlate,
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

    Commentaire


    • #3
      ...BeeHive merci de nous rappeler qu'il y'avait aussi des femmes qui ont donné de leur vie pour nous donner une "Algérie libre"......Allah yar7amhoum hélas beaucoup n'ont su la respecter...cette Liberté...
      ...Merci encore pour ce partage.
      ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

      Commentaire


      • #4
        Mes hommages à toutes ces braves femmes qui ont donné leurs vies pour leur patrie ...

        La Chahida Meriem Bouatoura morte au combat en plein centre de Constantine




        Née le 17 janvier 1938, à N'Gaous, dans l’actuelle wilaya de Batna, bastion de la résistance contre le colonialisme, Meriem Bouattoura, surnommée Yasmina, a choisi de rejoindre le maquis à l’âge de 18 ans, alors qu’elle poursuivait encore ses études au lycée, et avait tout, chez elle, pour mener une vie tranquille et prospère. Son père était un riche commerçant de la ville.

        Admise avec d’autres – dont Massika Benziza, Aïcha Guenifi et Yamina Cherrad – dans les structures sanitaires de la Wilaya II (Nord-Constantinois), elle est pendant quatre ans assistante sociale (mourchida), puis infirmière à la clinique Khneg-Mayou, où elle travaille à Sétif, avec notamment le Dr Lamine Khene, avant de réintégrer, à sa demande, les fidaïs de Constantine, à partir de 1960, où elle prend part à de nombreuses opérations commando et attentats, qui révèlent chez elle un esprit de sacrifice insoupçonné et des qualités de combattante intrépide. Elle active notamment dans le groupe de Rouag et celui de Bourghoud. « Meriem ne cachait pas son désir de participer directement à l’action, » témoigne la moudjahida Khadra Belhami Mekkidèche.

        La dernière opération qu’elle accomplit aux côtés de son camarade Slimane Daoudi dit Boualem Hamlaoui, pour faire exécuter un traître par deux autres fidayine, échoue. Dénoncée, elle est découverte avec Daoudi dans une maison à Constantine. Encerclée par l’armée française, la bâtisse est dynamitée. Les détails de ce récit rappellent le plasticage par les parachutistes du sinistre général Bigeard, le 8 octobre 1957, de la cache où s’étaient réfugiés Hassiba Benbouali, Ali la Pointe et P’tit Omar. C’était durant la bataille d’Alger.

        Mais la mort de Meriem Bouattoura demeure une énigme, tant pour les historiens qui ont eu à parcourir sa fulgurante épopée révolutionnaire, que pour ses frères d’armes qui ont témoigné sur cet épisode. Fatima-Zohra Boudjeriou indique qu'elle fut transportée à l'hôpital de Constantine vivante, mais que quelqu'un l'aurait achevée par une injection. Et avant de mourir, elle aurait crié : « Vive l’Algérie libre et indépendante ! À bas le colonialisme ! » D’autres affirment qu’elle aurait été tuée avec son compagnon d'armes Slimane Daoudi dit Hamlaoui et d'autres encore qu’elle fut déchiquetée par l'obus de char sur place, le 8 juin 1960.

        Un compagnon d’armes, Bachir Bourghoud, assure : « Il était environ cinq heures du matin quand Hamlaoui est venu me réveiller et m’avertir que l’armée nous encerclait. Je suis allé réveiller Meriem, il faisait encore sombre. De nos fenêtres, on voyait le déploiement des soldats. J’ai demandé à Hamlaoui, qui avait une meilleure connaissance des lieux, s’il y avait une issue possible pour sortir, il m’avait répondu que non. Il ne nous restait plus qu’à résister. »

        L’assaut est terrible, Meriem et un autre fidai, Mohamed Kechoud, disposent de grenades et de pistolets automatiques. Hamlaoui et Bourghoud de mitraillettes. Deux tentatives de sortie échouent. Meriem est chargée de brûler tous les papiers et biens personnels du groupe. « Les soldats ont lancé trois bombes lacrymogènes, raconte Bachir Bourghoud, Meriem nous avait donné des chiffons mouillés pour nous protéger. Puis, ils ont balancé les obus. La première à avoir été touchée par les éclats fut Meriem. Quand j’ai entendu son cri, je me suis dirigé vers elle, elle avait la jambe sectionnée et perdait beaucoup de sang. Je lui ai fait un garrot de fortune avec mon chiffon, elle m’a demandé de l’achever. Hamlaoui fut touché à la poitrine. Moi, j’avais reçu des éclats dans la tête avant de perdre conscience. Au réveil, nous étions à la cité Ameziane. J’entendais Hamlaoui, il était encore en vie. Meriem était étendue, elle était morte ».

        Non, pas encore ! Fatima-Zohra Boudjeriou affirme : « En dépit de son état grave, les détenus qui étaient alors à la cité Ameziane l’ont entendue crier : « Vive l’Algérie libre et indépendante ! À bas le colonialisme ! » On lui avait fait une piqûre pour l’achever ».

        À sa mort, Meriem Bouattoura avait 22 ans. La maternité (EHS) de Batna, un lycée à Alger (anciennement lycée Félix-Gautier), un institut à Constantine et un collège à N'Gaous portent son nom. Il faudrait surtout publier des ouvrages, retranscrire tous ces témoignages précieux sur sa vie de moudjahida et penser, pourquoi pas, à faire un film sur son histoire.

        Adel Fathi
        "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

        Commentaire


        • #5
          zohra drif , BHL



          arrestation de madam Drif zhora et monsieur Saadi yacef
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

          Commentaire


          • #6
            Pourquoi tu remue le couteau dans la plaie?

            Commentaire


            • #7
              Merci pour ce rappel ...
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                à chaque fois que je lis l'histoire de nos glorieux moudjahidine j'ai les larmes aux yeux
                allah yarham echouhada

                Commentaire


                • #9
                  المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

                  Commentaire


                  • #10



                    Cette jeune étudiante native de Bab-El-H’did, un ancien quartier de Tlemcen, est née en 1942 au sein d'une famille d’intellectuels. C'est au cours de sa formation islamique à Dar-El-Hadith (où faisait écho un fort courant révolutionnaire) qu'elle découvre la dure réalité dans laquelle vivait le peuple algérien autochtone. Ce sentiment de révolte ne la quittera plus. C’est à ce moment, pendant ses études secondaires, qu'elle rencontre la célèbre militante Z’hor qui l'intégra dans les rangs des fidaiyines.

                    Grâce à son audace et à sa combativité, elle est rapidement désignée secrétaire de la cellule combattante du secteur de Sidi-Chaker. Sidi-Chaker étant le PC des maquisards et des moudjahidines de la wilaya. Son rôle sera de collecter des renseignements et de surveiller les mouvements de l'armée française. Elle aura aussi comme lourde charge d'organiser des opérations sensibles comme des attentats en milieu urbain ou des attaques à la grenade sans que sa famille ne soit au courant.

                    Mais sa vie basculera à tout jamais la nuit du 13 avril 1959. C'est au cours d'une répression sanglante que des dizaines de moudjahidines tombèrent au champ d’honneur les armes à la main, d’autres furent tués sous la torture. Doté de renseignements extirpés sous la torture, l'armée coloniale envoya un commando des forces spéciales de la DST en direction de la maison familiale de Maliha Hamidou. Elle fut faite prisonnière et emmenée sous les yeux terrorisés de ses proches impuissants. Un membre de la famille viendra annoncer sa mort dès le lendemain. Sa mère se rendit à la morgue de l’hôpital de Tlemcen pour identifier le corps de sa fille qu’elle trouva criblé de balles et portant des traces de tortures. Malgré le décès de sa fille âgée d'à peine 17 ans, sa mère dû subir de lourdes représailles et sera malmenée jusqu'à l'indépendance.

                    Même si cette jeune fille a marqué les esprits de l'époque, la jeune génération ne connaît que très peu son histoire. Seul un lycée porte son nom.

                    Commentaire


                    • #11
                      Belles et fortes . Merci pour ce topic Bee.
                      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                      Hemingway

                      Commentaire


                      • #12
                        Djuohar Akrour ? des Tagarins qui aplacé des bombes au stage de Ste Eugène (Bologine)

                        Mais ces femmes ont été trahies deux fois : au lendemain de l’indépendance quand l’idéologie officielle de l’Etat algérien a marginalisé la moitié de la société occultant ainsi les sacrifices de la gent féminine et dans les années quatre-vingt-dix quand l’idéologie obscurantiste a commencé à s’imposer à une société disloquée, pour que les prêches de la haine et de misogynie ont trouvé écho.

                        Ces femmes, symbole de courage et de reniement de soi, de sacrifice et d’abnégation, sont-elles aussi connues parmi les générations de l’indépendance et les nouvelles générations autant que les mufti de la discorde et du mépris des femmes ?

                        Que fait l’école algérienne pour la mémoire et l’hommage des femmes de Barberousse et de toutes les prisons coloniales ? Que fait le cinéma national pour immortaliser l’œuvre grandiose des aînées du féminisme ?

                        Que fait la télévision nationale pour présenter ces femmes encore en vie à cette jeunesse qui a si faim d’histoire, qui manque de tant de repères ?
                        Dernière modification par Avucic, 04 mars 2015, 21h11.
                        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                        Commentaire


                        • #13
                          La martyre qui a inspiré Assia Djebbar ( Allah yarhemhoum)..

                          . Zoulikha Yamina Oudaï, Allah yarhem chouhada




                          Les français jubilent, montent une véritable mise en scène, ramènent par la force les populations des alentours afin qu’elles voient leur héroïne attachée à un blindé et humiliée.

                          Il n’en est rien ! Zoulikha la tête haute, harangue, d’une voix ferme, la foule : «Mes frères, soyez témoins de la faiblesse de l’armée française qui lance ses soldats armés jusqu’aux dents contre une femme. Ne vous rendez pas. Continuez votre combat jusqu’au jour où flottera notre drapeau national, sur tous les frontons de nos villes et villages. Montez au maquis ! Libérez le pays ! »

                          Le capitaine tente de la faire taire. Méprisante, elle crache au visage de ses tortionnaires. Elle sera torturée 10 jours durant, sans jamais donner un nom et exécutée le 25 octobre 1957 jetée d'un helicoptere laissant deux filles apres avoir perdu son fils et mari guillotines en l'espace d'un mois.

                          Son corps sera retrouvé en 1984 après le témoignage d’un paysan qui dit avoir trouvé le corps d’une femme sur une route et l’avoir enterré à Marceau. Il les guide jusqu’à une tombe. Elle avait toujours ses menottes aux mains. Elle est enterrée aujourd’hui au cimetière des chouhada de Menaceur.

                          Si les parents Oudaï et leur aîné furent un exemple d’engagement patriotique, leur petit dernier est un exemple de loyauté envers l’Etat algérien indépendant, libre et souverain. Général à la retraite, cadet sorti de l’école de Koléa, puis de l'école d'officiers de Saint-Cyr Coëtquidan, il se consacrera corps et âme, au péril de sa vie, à la lutte contre un autre danger qui menaçait l’Algérie, les hordes terroristes. Legs probable de cette mère à son fils, souvenir du mouchoir imbibé du sang encore chaud des chouhada gardé jalousement par cette héroïne que fut Zoulikha
                          "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

                          Commentaire


                          • #14
                            Allah yerham chouhada Allah yerham chouhada Allah yerham chouhada !!

                            Commentaire


                            • #15
                              Djamila Boupacha

                              Voir son portrait réalisé par PICASSO
                              http://dzactiviste.info/wp-content/u...r-Picasso..jpg

                              Djamila Boupacha est née en 1938 à Bologhine. Jeune musulmane pieuse et fille de militant, elle s'engage très vite au sein du FLN. En 1960 elle est accusée d'être une poseuse de bombe. Elle est arrêtée quelques mois plus tard avec une grande partie de sa famille puis sera torturée et violée durant près d'un mois par des membres de l'armée française.

                              Défendue par l'avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir qui rédige une tribune, l'affaire Djamila Boupacha prendra une ampleur internationale. Un comité portant son nom sera crée et comprendra des membres prestigieux tels que Jean-Paul Sartre, Louis Aragon ou encore Geneviève de Gaulle. Face aux pressions de la communauté internationale et du comité, Djamila Boupacha sera transférée en France. Suite à son procès, elle sera condamnée à mort mais sera amnistiée en 1962 en application des accords d'Évian mettant fin à la guerre d'Algérie. Elle sera transférée à Alger quelques semaines après l'indépendance.

                              L’héroïne Djamila Boupacha avait tellement marqué les esprits que le peintre Pablo Picasso en personne réalisa même son portrait servant à illustrer la couverture du livre de Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir (voir photo ci-dessus), le musicien Luigi Nono lui consacrera une pièce de ses Canti di Vita et D'amore.
                              ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X