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Le cabinet Aon publie une étude alarmante à propos des pays exportateurs de pétrole

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  • Le cabinet Aon publie une étude alarmante à propos des pays exportateurs de pétrole

    Agence Ecofin) - Le cabinet de conseil de conseil en gestion des risques Aon a estimé, dans une étude publiée le 4 mars, que l’année 2015 s'annonce très difficile pour les pays exportateurs de pétrole d'Afrique, de l'ex-URSS et du Moyen-Orient, d’autant que nombre d'entre eux sont, en plus, confrontés à des risques géostratégiques propres: actions des groupes djihadistes en Libye, au Nigeria, en Irak, en Syrie (non sans impact sur leurs voisins, Egypte, Tunisie, Maroc, etc..), ou sanctions occidentales, pour ce qui concerne la Russie.

    «La chute des cours de l'or noir augmente significativement les risques de défaut de paiement d'entreprises de ces pays, ainsi que le risque de non-convertibilité de leurs devises», souligne Ben Heaney, responsable du département risques politiques d'Aon.

    Selon l'étude, le risque politique en Iran, Irak, Libye, mais aussi au Soudan, Nigeria et Turkménistan est élevé ou très élevé. C’est que la baisse des recettes provenant de l’industrie pétrolière va grandement compliquer la vie des pays utilisant un système coûteux de subvention aux produits de base pour acheter la paix sociale, ce qui « leur imposera rapidement des décisions difficiles», ajoute Ben Heaney.

    L’étude précise par ailleurs que 12 des 163 pays suivis par le cabinet Aon ont vu leur notation dégradée (Angola, Centrafrique, Burkina Faso, Ghana, Guinée-Conakry, Haïti, Libye, Mozambique, Oman, Pakistan, Sierra Leone et Ouganda) et sept améliorée (Equateur, République dominicaine, Géorgie, Laos, Panama, Swaziland et Zimbabwe).

    «Le risque politique est un des éléments qui importent le plus aux entreprises exportatrices vers les pays émergents ou qui y sont implantées d'autant plus que le monde peut changer en quelques semaines», rappelle Ben Heaney. Ainsi, les deux événements les plus déstabilisants aujourd'hui, la prise de contrôle de vastes territoires par les djihadistes et la chute du cours de l'or noir, n'existaient quasiment pas il y a neuf mois.

    Réalisée en partenariat avec Roubini Global Economics, l’étude publiée par le cabinet Aon évalue les risques associés dans les pays non occidentaux aux transferts en devises, au non-paiement de la dette souveraine, à la rupture de la chaîne d'approvisionnement, à la législation, à la violence politique, aux freins à la marche des affaires, à la vulnérabilité du secteur bancaire et aux interférences officielles
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