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Quelques jours seulement après avoir été validé par Bamako et certains groupes armés du nord Mali, des voix s’élèvent contre l’accord d’Alger.
Il fallait s’y attendre et les craintes étaient visiblement justifiées si l’on en juge par les dernières réactions concernant l’accord d’Alger qui a été mis au point et validé la semaine dernière. Un certain nombre d’associations refusent l’emploi du terme Azawad qui figure dans les documents officiels. Ce terme déjà contesté à plusieurs reprises a néanmoins été accueilli avec beaucoup de satisfaction par les groupes du nord qui y voient enfin la reconnaissance de l’existence d’une entité qui serait à part. Pour autant, l’emploi d’Azawad ne contribue pas selon plusieurs spécialistes à rapprocher les maliens entre eux puisque par définition il fait du nord du pays un territoire différencié.
Outre l’usage du terme contesté, plusieurs autres problématiques sont en train de voir le jour, il s’agit notamment de la volonté réelle de certains groupes armés du nord de signer le document qui pour le moment n’est pas paraphé par les différentes parties concernées. La multitude et l’hétérogénéité très grande organisations qui se réclament représentantes de l’Azawad est également une question dont Bamako va devoir se saisir pour rétablir le plus rapidement une paix stable et longue.
Tout le monde au pied du mur
Si cet accord est pour le moment contesté par certaines personnes, il n’en reste pas moins qu’à terme sa signature sera obligatoire pour toutes les parties au conflit. La situation de très grande insécurité et d’instabilité dans le nord a trop duré selon Bamako mais également un certain nombre de groupes armés. Le processus de réconciliation nationale doit être engagé au plus vite d’autant plus qu’Ibrahim Boubacar Keïta en a fait une promesse de campagne et que plus d’un an et demi après son élection rien n’a vraiment changé. Le MNLA et les autres ont également intérêts à parapher car il est probable qu’aucune autre concession ne sera faite.
Outre le terme d’Azawad, un autre point risque de poser problème c’est le retour de l’armée dans les zones dites difficiles. Pour le moment l’armée malienne a encore du mal à retourner dans le nord du pays car un profond contentieux existe entre elle et les groupes touaregs. C’est notamment l’affrontement entre les deux qui au départ à permis aux terroristes d’envahir la zone.
L’Algérie risque de se montrer intransigeante concernant la ratification de l’accord. Il est hors de question pour Alger de voir sa médiation mise à terre par les refus des uns et des autres.
Afrique Inside
Il fallait s’y attendre et les craintes étaient visiblement justifiées si l’on en juge par les dernières réactions concernant l’accord d’Alger qui a été mis au point et validé la semaine dernière. Un certain nombre d’associations refusent l’emploi du terme Azawad qui figure dans les documents officiels. Ce terme déjà contesté à plusieurs reprises a néanmoins été accueilli avec beaucoup de satisfaction par les groupes du nord qui y voient enfin la reconnaissance de l’existence d’une entité qui serait à part. Pour autant, l’emploi d’Azawad ne contribue pas selon plusieurs spécialistes à rapprocher les maliens entre eux puisque par définition il fait du nord du pays un territoire différencié.
Outre l’usage du terme contesté, plusieurs autres problématiques sont en train de voir le jour, il s’agit notamment de la volonté réelle de certains groupes armés du nord de signer le document qui pour le moment n’est pas paraphé par les différentes parties concernées. La multitude et l’hétérogénéité très grande organisations qui se réclament représentantes de l’Azawad est également une question dont Bamako va devoir se saisir pour rétablir le plus rapidement une paix stable et longue.
Tout le monde au pied du mur
Si cet accord est pour le moment contesté par certaines personnes, il n’en reste pas moins qu’à terme sa signature sera obligatoire pour toutes les parties au conflit. La situation de très grande insécurité et d’instabilité dans le nord a trop duré selon Bamako mais également un certain nombre de groupes armés. Le processus de réconciliation nationale doit être engagé au plus vite d’autant plus qu’Ibrahim Boubacar Keïta en a fait une promesse de campagne et que plus d’un an et demi après son élection rien n’a vraiment changé. Le MNLA et les autres ont également intérêts à parapher car il est probable qu’aucune autre concession ne sera faite.
Outre le terme d’Azawad, un autre point risque de poser problème c’est le retour de l’armée dans les zones dites difficiles. Pour le moment l’armée malienne a encore du mal à retourner dans le nord du pays car un profond contentieux existe entre elle et les groupes touaregs. C’est notamment l’affrontement entre les deux qui au départ à permis aux terroristes d’envahir la zone.
L’Algérie risque de se montrer intransigeante concernant la ratification de l’accord. Il est hors de question pour Alger de voir sa médiation mise à terre par les refus des uns et des autres.
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