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Cevital Algérie rachète une filiale d’Enajuc

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  • Cevital Algérie rachète une filiale d’Enajuc

    Le groupe Cevital se développe et se diversifie de plus en plus
    ________________________________
    Cevital Algérie rachète une filiale d’Enajuc

    Le Jour d’Algérie
    23-11-2006
    Redouane A.

    Le groupe agroalimentaire Cevital Algérie a racheté hier pour 1,07 milliard de dinars l’entreprise Cojek d’El Kseur (conserves et jus), filiale de l’Entreprise nationale des jus et boissons (Enajuc).

    L’accord de cession des actions a été signé par le P-DG du groupe Cevital, Issad Rebrab et le président du directoire du groupe Enajuc, Kerbaa Mustafa, en présence du président du directoire de la SGP des conserves, jus et boissons (Cojub), Sebbah Ahmed.

    Selon les termes de cette cession, le groupe Cevital paiera au comptant la totalité de la valeur de la transaction (1,07 milliard de dinars hors taxes) et jouira de la sorte de tous ses droits sur la totalité des actions de Cojek. Cette modalité de paiement a été le fruit de rudes négociations car le projet du contrat stipulait un règlement en deux versements, a-t-on constaté sur place. Le groupe Cevital s’engage à maintenir les emplois existants à la date de cession et à investir pour créer trente (30) autres emplois, un chiffre minimum au regard des nouvelles activités que M. Rebrab dit vouloir développer dans l’unité qu’il vient d’acquérir.

    L’acquéreur s’engage aussi à mener un programme d’investissements détaillé de 1,4 milliard de dinars sur trois ans, et ce, à compter de la date de cession de l’entreprise. Pour M. Rebrab, cette acquisition, qu’il inscrit dans le processus de « croissance externe » du groupe Cevital, n’est intéressante que par les nouvelles activités (élargissement de la gamme de produits, amélioration du réseau de distribution ...) qu’il envisage de développer dans l’entreprise.

    « Si nous devions la garder telle quelle, elle ne nous aurait pas intéressés », a-t-il insisté. Malgré une demande jugée considérable sur les produits Cojek, l’entreprise peinait à se positionner sur le marché national, notamment en raison d’importantes défaillances dans son système de distribution. L’usine rachetée, basée à Bejaïa, est une SPA au capital social de 45 millions de dinars, produit des eaux fruitées, des confitures de fruits, du concentré de tomate et des produits semi-finis.

    Son chiffre d’affaires a atteint 10,11 millions d’euros en 2004. A noter aussi que c’est sans doute la première fois qu’une opération de privatisation est communiquée avec tous ses chiffres, montant de la transaction compris, ce qui entre bien dans la tradition Cevital, inscrite au sommet depuis le lancement de son emprunt obligataire.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Avec une bonne gestion, cette entreprise ne peut que bien marcher ! Tant meux pour Mr Rebrab qui est à la bonne place au bon moment ! Ceux qui hésitent à investir en Algérie (et notamment les algériens installés à l'étranger) sont en train de rater les meilleures opportunités !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      merci shadok pour l'article, est ce que tu peux nous renseigner sur l'actionnariat de CEVITAL.
      إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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      • #4
        Je crois que Cévital a pour seul actionnaire Mr Rebrab...

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        • #5
          @oujdi

          Je crois que le groupe Cevital a pour seul actionnaire Rebrab. En Algérie, il n y a pas encore un vrai marché financier.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            merci shadok et kuchiki, donc, on peut dire que c'est l'homme le plus riche d'algérie, vu la taille de la sté.
            إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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            • #7
              en fait cevital ambitionne d'être parmi les 10 meilleurs entreprises africainnes et la deuxieme en algerie apres sonatrach
              Issad Rebrab trace la stratégie de Cevital

              Diversification des secteurs d’activité, investissement de 115 milliards de dinars entre 2005 et 2010, recrutement de 50 000 personnes, plan de formation. Le groupe Cevital ambitionne de devenir, à moyen terme, la deuxième entreprise algérienne après Sonatrach.
              En étant le parrain de la première promotion des 29 cadres d’entreprises algériennes diplômés du MBA International Paris, réalisé par le MDI en collaboration avec les universités Paris I et Paris-Dauphine, mercredi dernier à la Sorbonne, Issad Rebrab entend marquer son engagement et celui du groupe qu’il dirige à “contribuer au développement de la formation en Algérie”. Un choix stratégique à un moment où le groupe Cevital entame une profonde diversification de ses activités. “Le chef d’entreprise a le souci du renouveau et de la qualité de sa société”, dira celui qui a fait d’un groupe familial, la première entreprise privée algérienne. Une entreprise que le patron du groupe veut propulser bien au-delà des frontières algériennes pour devenir un fleuron de l’économie algérienne à l’image des grands groupes sud-coréens qui font, aujourd’hui, la force de Séoul et que M. Rebrab affectionne particulièrement. Fier de son entreprise, Issad Rebrab l’est à coup sûr. “Avec un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars, notre groupe est aujourd’hui la sixième entreprise d’Algérie et la première entreprise privée…” Cevital s’est progressivement développée depuis sa mise en exploitation en 1999 jusqu’à réaliser, en 2005, un chiffre d’affaires de 43 milliards de dinars. “Sa croissance est en moyenne de 50% par an”. L’entreprise, dont l’activité est centrée sur la filière agroalimentaire avec la production d’huiles végétales, de margarine, de graisses végétales et de sucre, a réalisé, à elle seule, les 2/3 du chiffre d’affaires du groupe en 2005. “Nous avons fait passer notre pays du statut d’importateur à celui d’exportateur pour les huiles et les margarines. Nous envisageons de le faire dès 2007 pour le sucre”.

              Vers l’exportation du sucre
              Le patron de Cevital n’entend pas pour autant s’endormir sur les lauriers réalisés ou s’arrêter à ce stade. “Notre ambition est d’en faire, dans un avenir très proche, la seconde entreprise d’Algérie, derrière Sonatrach, et de lui permettre de figurer parmi les dix plus importantes entreprises d’Afrique.” Un bastion jusqu’à présent réservé aux compagnies pétrolières et aux établissements bancaires et financiers, notamment sud-africains. En filigrane, il développe la stratégie du groupe à moyen terme. Celle-ci s’articule autour de la diversification profonde des activités “dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée”. Le plan de charge assigné prévoit une première tranche d’investissement pour la période 2005-2010 de 115 milliards de DA, financé à 75% sur fonds propres. Le signal à destination de la sphère économique et institutionnelle a été donné en janvier dernier par la levée de 5 milliards de DA sur le marché obligataire. Du “gagnant-gagnant” pour le groupe et pour l’économie algérienne. D’un côté, Cevital a pu dégager un financement avec un taux inférieur à celui pratiqué par le secteur bancaire et de l’autre lancer un signal positif et optimiste sur les capacités et les potentialités du marché algérien. Les investissements viseront en priorité l’industrie agroalimentaire avec la production d’eau minérale et de boissons carbonatées, la trituration des graines oléagineuses, la production d’aliments de bétail, mais également la création de la plus importante unité de production de verre plat et sa transformation du bassin méditerranéen, le lancement de trois unités de production de bâtiments préfabriqués en béton, le développement des énergies renouvelables, la production agricole et la grande distribution.

              Formation et management
              Ces investissements financiers entraîneront un investissement humain conséquent. L’Algérie fait cependant face à un déficit chronique de gestionnaires. Abdelaziz Bouteflika l’a dénoncé à plusieurs reprises lors de ses dernières visites d’inspection et de travail. Issad Rebrab lui emboîte le pas. “L’Algérie a formé beaucoup d’ingénieurs, mais pas suffisamment de managers”, estime le patron du groupe Cevital.
              Le pays n’a pas réussi surtout à créer une véritable passerelle entre l’université et l’entreprise en ne développant pas le lien incontournable entre la formation initiale et la formation continue des cadres. Un mal qui ronge de l’intérieur l’économie nationale toutes entreprises confondues. Toute la problématique du développement de l’économie algérienne en général et du groupe Cevital en particulier repose sur la politique de ressources humaines et le “choix des hommes” qui feront l’entreprise demain. “Des secteurs entiers n’ont pas de formation…” Cevital a dû, ces dernières années, faire appel à des expertises et des compétences étrangères pour son essor, notamment dans le management, les ressources humaines, la finance et le marketing. “Toutes les entreprises ont des problèmes pour la formation du personnel…” Celui pour qui “le savoir est au cœur du développement économique…” n’hésitera pas, enjôleur, à faire un appel du pied à ses “filleuls”, fraîchement lauréats d’un diplôme et d’une expertise reconnue dans tout le pourtour méditerranéen malgré la présence de certains responsables des entreprises ayant envoyé leurs cadres en formation. “Si nous sommes amenés, comme je l’espère, à nous retrouver dans l’une des entreprises du groupe Cevital, vous y serez les bienvenus !” dira-t-il. Ces propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

              50 000 recrutements en perspective
              Le groupe envisage un recrutement important allié à la mise à en œuvre d’un programme de formation à même d’apporter, selon Issad Rebrab, “des réponses pertinentes aux défis” posés pour le développement. En somme, 50 000 personnes seront engagées en trois ans. “Le recrutement se fera avec la volonté de privilégier compétences techniques et qualités humaines pour favoriser une juste harmonie entre savoir, savoir-faire et savoir-être…” Il s’agit également de former les personnes recrutées, notamment dans le domaine de la grande distribution. “Un supermarché, c’est au minimum 400 personnes. Avec 100 supermarchés, il faut 40 000 personnes initiées au management, au marketing, à la distribution, aux chaînes de rayons… Nous allons essayer de former tout ce monde, puisqu’il n’y a pas de formations spécifiques.” Issad Rebrab veut s’appuyer, dans ce contexte, sur l’enseignement supérieur, afin de lancer des filières préparant à des diplômes professionnels, la mise en place de pôles d’excellence et de compétitivité dans les secteurs où Cevital est présente et le développement des coopérations avec les institutions de formation ainsi que les actions de coopération et de recherche avec les universités algériennes. Pour réaliser un tel objectif, Issad Rebrab dénote un peu de l’approche habituelle des entrepreneurs algériens qui s’appuient plus sur une logique familiale fermée que sur un développement externe et interne ouvert aux compétences.

              Samar Smati
              Liberté - édition du 06/06/2006

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              • #8
                Meric pour les infos superilies...Oujdi on peut dire que c'est l'homme honnéte(enfin d'aprés ce qu'on sait) le plus riche d'Algérie...Par contre je suppose qu'il y en a d'autre qui doivent avoir sa fortune ou plus mais qui l'ont acquis de façons douteuse...

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                • #9
                  ca existe partout, KUCHIKI.
                  إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                  • #10
                    Disons qu'en Algérie on excelle dans ce domaine

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                    • #11
                      Cevital acquiert Cojek d’El Kseur

                      Mise à jour...

                      Le géant algérien de l'agroalimentaire, Cevital, continue de confirmer son intérêt pour la privatisation d'entreprises publiques du secteur. C'est ainsi qu'après avoir acquis l'unité d'eau minérale de Lalla Khedidja, a racheté pour 1,07 milliard de dinars l'entreprise Cojek d'El Kseur (conserves et jus), filiale de l'entreprise nationale des jus et boissons (Enajuc).

                      L'accord de cession des actions a été signé par le P-DG du groupe Cevital, M. Issad Rebrab, et le président du directoire du groupe Enajuc, M. Kerbaa Mustafa, en présence du président du directoire de la SGP des conserves, jus et boissons (Cojub), M. Sebbah Ahmed. Selon les termes de cette cession, le groupe Cevital paiera au comptant la totalité de la valeur de la transaction (1,07 milliard de DA hors taxes) et jouira de la sorte de tous ses droits sur la totalité des actions de Cojek.

                      Cette modalité de paiement a été le fruit de rudes négociations car le projet du contrat stipulait un règlement en deux versements, a-t-on constaté sur place. Le groupe Cevital s'engage à maintenir les emplois existants à la date de cession et à investir pour créer trente (30) autres emplois, un chiffre minimum au regard des nouvelles activités que M. Rebrab dit vouloir développer dans l'unité qu'il vient d'acquérir. L'acquéreur s'engage, aussi, à mener un programme d'investissements détaillé de 1,4 milliard de dinars sur trois ans, et ce, à compter de la date de cession de l'entreprise. Pour M. Rebrab, cette acquisition, qui s'inscrit dans le processus de "croissance externe" du groupe Cevital, n'est intéressante que par les nouvelles activités (élargissement de la gamme de produits, amélioration du réseau de distribution ...) qu'il envisage de développer dans l'entreprise. "Si nous devions la garder telle quelle, elle ne nous aurait pas intéressés", a-t-il insisté. Malgré une demande jugée considérable sur les produits Cojek, l'entreprise peinait à se positionner sur le marché national, notamment en raison d'importantes défaillances dans son système de distribution.

                      L'usine rachetée, basée à Béjaïa, est une SPA au capital social de 45 millions de dinars et produit, notamment, des eaux fruitées, des confitures de fruits, du concentré de tomate et des produits semi-finis. Son chiffre d'affaires a atteint 10,11 millions d'euros en 2004. Il faut dire que le groupe Cevital est l'un des groupes les plus dynamiques de la place nationale. Cette entreprise s'est toujours développée en réinvestissant constamment ses résultats. Elle ne présente, aussi, aucun découvert. En 2005, cinq projets industriels étaient recensés pour un coût de 18 milliards de dinars (225 millions de dollars). Les cinq dernières années, ce coût était de 20 milliards de dinars.

                      Affichant un chiffre d'affaires de 43 milliards de dinars (environ 455 millions d'euros) en 2005, Cevital ne se confine pas uniquement dans l'agroalimentaire. En effet, le groupe a récemment ouvert une unité de fabrication de verre plat à Blida et a, tout dernièrement, investi dans la grande distribution en signant, avec le Sud-Coréen Samsung, un accord de franchise pour la fabrication et la distribution d'appareils électroménagers et, à terme, la production de téléphones portables.

                      Synthèse Dalila T.
                      3 Décembre 2006. Le Maghreb
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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