Lockheed Martin n'a pas perdu de temps. Epaulé par la Darpa, et ses capacités de prototypage rapide, l'industriel américain a réalisé au début du mois de septembre le premier tir du futur missile antinavire longue pontée LRASM (Long Range Anti-Ship Missile), depuis la soute d'un bombardier B-1B.
Une fois largué, le missile a correctement suivi son plan de vol composé de plusieurs point de navigation. Durant la dernière phase de son vol, l'engin a plongé à basse altitude avant d'entrer en impact avec une cible en mer.
La particularité de ce missile est qu'il devra pouvoir évoluer au nez et à la barbe des systèmes de détection ennemis, et surtout dans un environnement potentiellement sujet au brouillage électronique. Ainsi, le LRASM ne reposera pas uniquement sur un guidage GPS pour atteindre sa cible, et sera doté d'un autodirecteur multimode qui combinera notamment guidage électromagnétique et optronique.
C'est une des filiales américaines de BAE Systems qui est responsable de la conception de cet autodirecteur visiblement très sophistiqué.
C'est en mars dernier que Lockheed Martin et la Darpa ont remporté le contrat de développement du LRASM. A l'origine, il était question que ce missile se décline en deux modèles, le LRASM-A évoluant à basse altitude et à vitesse subsonique, et le LRASM-B volant à haute altitude et à vitesse supersonique.
Cette dernière variante ayant été abandonnée par l'US Navy, la Darpa et Lockheed Martin ont donc pu se concentrer sur le LRASM-A dont la particularité est de reprendre l'enveloppe externe et la propulsion de l'actuel missile de croisière AGM-158B JASSM-ER.
Comme le missile Harpoon qu'il doit à terme remplacer, le LRASM pourra être tiré d'un navire ou d'un avion. Si tout va bien, il pourrait être opérationnel en 2024.
François Julian le 12/09/2013
Air&Cosmos
Une fois largué, le missile a correctement suivi son plan de vol composé de plusieurs point de navigation. Durant la dernière phase de son vol, l'engin a plongé à basse altitude avant d'entrer en impact avec une cible en mer.
La particularité de ce missile est qu'il devra pouvoir évoluer au nez et à la barbe des systèmes de détection ennemis, et surtout dans un environnement potentiellement sujet au brouillage électronique. Ainsi, le LRASM ne reposera pas uniquement sur un guidage GPS pour atteindre sa cible, et sera doté d'un autodirecteur multimode qui combinera notamment guidage électromagnétique et optronique.
C'est une des filiales américaines de BAE Systems qui est responsable de la conception de cet autodirecteur visiblement très sophistiqué.
C'est en mars dernier que Lockheed Martin et la Darpa ont remporté le contrat de développement du LRASM. A l'origine, il était question que ce missile se décline en deux modèles, le LRASM-A évoluant à basse altitude et à vitesse subsonique, et le LRASM-B volant à haute altitude et à vitesse supersonique.
Cette dernière variante ayant été abandonnée par l'US Navy, la Darpa et Lockheed Martin ont donc pu se concentrer sur le LRASM-A dont la particularité est de reprendre l'enveloppe externe et la propulsion de l'actuel missile de croisière AGM-158B JASSM-ER.
Comme le missile Harpoon qu'il doit à terme remplacer, le LRASM pourra être tiré d'un navire ou d'un avion. Si tout va bien, il pourrait être opérationnel en 2024.
François Julian le 12/09/2013
Air&Cosmos
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