Les négociations entre les différents groupes qui se disputent le pouvoir en Libye ont repris jeudi à Skhirat, au Maroc, sous les auspices des Nations unies, dans le but de mettre fin aux combats et de former un gouvernement d'union nationale.
"On a le sentiment qu'il est possible de parvenir à un accord, et c'est déjà quelque chose de très important parce que ces derniers mois, ce n'était pas le cas", a commenté l'émissaire des Nations unies sur la Libye Bernardino Leon après cette première séance de discussions.
Dans cette ville côtière proche de Rabat, la capitale marocaine, les délégués des différents groupes ont rencontré séparément les médiateurs des Nations unies.
"Les principaux acteurs sont ici, tous ceux qui ont été invités sont venus, c'est un bon signe", a déclaré le porte-parole de la mission de l'Onu sur la Libye, Samir Ghattas.
Deux gouvernements et deux parlements rivaux se disputent le contrôle de la Libye depuis l'été dernier, lorsque les miliciens de l'"Aube libyenne" ont pris le contrôle de Tripoli, la capitale.
Le gouvernement du Premier ministre Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, et la Chambre des représentants élue en juin dernier ont trouvé refuge dans l'est du pays.
A Tripoli, l'"Aube libyenne" a formé son propre gouvernement et rétabli l'ancien parlement, le Congrès général national (CGN).
Les délégués venus de Tripoli ont déclaré jeudi à Skhirat que l'un des points les plus délicats des négociations était le rôle de Khalifa Haftar, un ancien général de Mouammar Kadhafi, nommé chef des forces régulières par le gouvernement Thinni.
Le général Haftar s'est lancé en mai dernier dans la bataille en jurant de débarrasser la Libye des milices islamistes, dont plusieurs appuient le gouvernement de Tripoli.
Reuters
"On a le sentiment qu'il est possible de parvenir à un accord, et c'est déjà quelque chose de très important parce que ces derniers mois, ce n'était pas le cas", a commenté l'émissaire des Nations unies sur la Libye Bernardino Leon après cette première séance de discussions.
Dans cette ville côtière proche de Rabat, la capitale marocaine, les délégués des différents groupes ont rencontré séparément les médiateurs des Nations unies.
"Les principaux acteurs sont ici, tous ceux qui ont été invités sont venus, c'est un bon signe", a déclaré le porte-parole de la mission de l'Onu sur la Libye, Samir Ghattas.
Deux gouvernements et deux parlements rivaux se disputent le contrôle de la Libye depuis l'été dernier, lorsque les miliciens de l'"Aube libyenne" ont pris le contrôle de Tripoli, la capitale.
Le gouvernement du Premier ministre Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, et la Chambre des représentants élue en juin dernier ont trouvé refuge dans l'est du pays.
A Tripoli, l'"Aube libyenne" a formé son propre gouvernement et rétabli l'ancien parlement, le Congrès général national (CGN).
Les délégués venus de Tripoli ont déclaré jeudi à Skhirat que l'un des points les plus délicats des négociations était le rôle de Khalifa Haftar, un ancien général de Mouammar Kadhafi, nommé chef des forces régulières par le gouvernement Thinni.
Le général Haftar s'est lancé en mai dernier dans la bataille en jurant de débarrasser la Libye des milices islamistes, dont plusieurs appuient le gouvernement de Tripoli.
Reuters
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