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Maroc : quatrieme pourparlers politiques interlibyens

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  • Maroc : quatrieme pourparlers politiques interlibyens

    Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye salue la bonne coopération du Maroc




    Les pourparlers politiques interlibyens ont repris vendredi à Skhirate dans la banlieue de Rabat, en présence de représentants des parties belligérantes, en vue de trouver une solution pacifique à la crise politique en Libye. Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, a salué, jeudi soir, les efforts et la bonne coopération du Maroc pour l'organisation des pourparlers politiques interlibyens, qui se sont ouverts, jeudi à Skhirate, et qui se déroulent en présence de plusieurs ambassadeurs étrangers, notamment de France, d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne, du Royaume-Uni et de l'Union européenne, en tant qu'observateurs. «Je tiens au nom du secrétaire général de l'ONU et de la communauté internationale à remercier le Maroc pour cet effort (…). Je tiens à souligner la bonne coopération du Maroc et le bon travail qu'il fait pour l'organisation de ces pourparlers», a déclaré le responsable onusien lors d'une conférence de presse à l'issue de la première journée des négociations entre des membres des deux factions politiques rivales : le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, et celui de Tripoli, le Congrès général national (CGN), contrôlé par les islamistes proches des Frères musulmans (le Parlement sortant qui a été réactivé par la coalition de milices Fajr Libya). Initiées sous l'égide de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), mi-janvier, à Genève (Suisse) et le 10 février à Ghadamès (sud de la Libye), ces discussions se tiennent, cette fois-ci, sur le sol marocain en vue de trouver une solution au chaos qui prévaut dans le pays depuis la chute du régime de Kadhafi. Pour le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, le quatrième round des pourparlers politiques interlibyens, qui se tient au Maroc, à la demande de l'ONU, illustre la confiance et la crédibilité dont jouit le Royaume auprès de tous les belligérants libyens. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la coopération fructueuse et continue entre le Royaume du Maroc et l'Organisation des Nations unies pour résoudre ce conflit de manière à garantir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Libye ainsi que pour préserver sa sécurité et sa stabilité, a-t-il ajouté. Dans ce sens, le Maroc adopte une position «absolument neutre et objective» dans le conflit libyen, favorisant ainsi la tenue dans le Royaume des pourparlers politiques interlibyens, a également souligné l'ambassadeur d'Allemagne en Libye, résident à Tunis, Christian Much. «L'objectif principal de ces négociations est la formation d'un gouvernement d'union nationale», a-t-il déclaré, notant que le rôle de la communauté internationale et des pays présents à ces pourparlers consiste à appuyer le gouvernement libyen pour aboutir à un cessez-le-feu, instaurer la sécurité, combattre le terrorisme et rétablir les institutions et la paix en général. À noter que la première journée des pourparlers politiques interlibyens a été marquée par la réunion à huis clos de Bernardino Leon avec chacune des deux délégations séparément. Vendredi matin, chacune des délégations libyennes participant à ce dialogue a engagé des consultations en son sein, apprend-on de source diplomatique sur place. Peu avant la reprise de ces pourparlers engagés depuis jeudi, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye a fait état d'une claire volonté politique d'avancer pour trouver une issue à la crise libyenne. «Je crois qu'il y a une claire volonté politique et une claire détermination d'avancer», a-t-il précisé dans une déclaration à la presse. «Les principaux acteurs sont ici, tous ceux qui ont été invités sont venus, c'est un bon signe», a encore indiqué le porte-parole de la mission onusienne sur la Libye, Samir Ghattas.

    Source: lematin.ma

  • #2
    Ils sont condamnés à s'entendre pour éviter le pire au pays qui est dans un piège ,soit un gouvernement d'union nationale ou sombrer dans le chaos comme la Syrie ,espérons que la raison l'emportera

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    • #3
      @Haddou

      En supposant qu'ils aient assez de bon sens pour s'entendre sur quelque chose comme tu dis, il restera à savoir de quel pouvoir pouvoir ou de quelle influence disposent ces "parlementaires" qui discutent sur le terrain et sur les miliciens.

      Selon ce que je vois, si ce truc aboutit à quelque chose ça permettra à peine de colmater la brèche dans le semblant de classe politique qu'ils ont la bas, mais rien ne va raisonner les Rambos sur le terrain et ça se terminera tôt ou tard par une intervention étrangère. C'est un peuple d'abrutis que ces Libyens !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Salut harrachi

        Oui , ce que tu dis est juste ,mais s'ils veulent que la communauté internationale les aide ,ils doivent s'entendre pour recevoir l'aide nécessaire pour éradiquer le terrorisme ,Daech ,annosra ,al qaaida , et l'engagement des pays frontaliers qui seront sollicités et qui peuvent contribuer à faire face quand ces libyens en négociation seront légitimés

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        • #5
          Salam,

          Je ne voudrais pas être pessimiste mais ces pays comme la Libye ne peuvent tenir que s'ils sont dirigés de manière forte. C'est un pays tribal où chaque groupe prêche pour sa paroisse (si je peux m'exprimer ainsi). On a donc une tentation autonomiste voire séparatiste et d'un autre côté une volonté islamiste qui veut tout contrôler et ignorer les "frontières" internes ou externes.

          Même s'ils se mettent d'accord, ça ne tiendra pas dans la durée. Il y a le même problème maintenant au Mali et les autres pays de la région ne sont pas à l'abri d'une situation similaire.

          Je crois qu'en Afrique, il n'y a que les régimes forts qui permettent de tenir un pays.

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          • #6
            le dernier mots reviendra a un chef milicien ( ex plombier) qui tien une kalach a la main et qui finira les autres miliciens ( ex chauffeur de taxi et ex peintre en bâtiment ) ......
            tu tombe je tombe car mane e mane
            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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            • #7
              @abdel11

              sans fanfaronnade , ni tapage médiatique

              les vraies pourparlers le 10 Mars à Alger
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                houari
                tu apelles ça du tapage médiatique ? tu t en fous carrément des libyens..?? l essentiel pas au maroc ???


                http://aljazeera.net/news/arabic/201...A7%D8%B3%D9%8A

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                • #9
                  .


                  El Jazeera ???


                  Plutot , El Kazdira ( Khanzira ) au secours des khanazirs
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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