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Bonjour
Je suis nouvelle ici
Je voulais porter à votre attention un projet destrcuteur dont fait l'objet la fameuse montagne de Toudja, côté nord est, flanc des vilages Tiwririn, Amridj, Tiâmoudine lazib afroun, ivarissen et ait Garet
Le ministère des mines a décidé avec le wali de Béjaia ont déjà implanté une carrière d'agrégats et une cimenterie est en projet.
Il est important de dire que l'eau que boivent les habitants de Béjaia, Toudja et les villages environants, mais aussi l'eau minérale Toudja, les jus Toudja et l'eau minérale ifri provient de cette montagne.
tout un département dépend de cette montagne en eau et le gouvernement algérien inconscient n'a pas hésité à venir détruire une montagne aussi vitale pour les populations.
Ce qui se passe est très grave. Les populations locales, directement concernées n'ont pas été consultées, elles ont été tout bonnement occultées lors des négociations. Deux villages pourtant éloignés du site de la carrière, ont signé leur accord, alors qu'ils ne sont en rien impliqués directement, ces deux villages sont les villages Achelouf, et Tala Hiba. Ces deux villages inconscients, qui lorgnent du travail n'ont eu que faire des autres villages Tiwririn Amridj, Tiâmoudine et ivarissen directement collés au flanc de la montagne.
La montagne de Toudja est nécessaire pour toute l'Algérie, tout le monde boit son eau, ifri et Toudja.
Nous avons besoin du soutien de tout le monde pour stopper cette carrière d'agrégats et cette cimenterie.
Aidez-nous à la sauver
https://www.*************/profile.ph...090063&fref=ts
[IMG]https://www.*************/photo.php?fbid=1438261569798766&set=a.137424221953 4035.1073741827.100008448090063&type=1&theater[/IMG]
http://www.depechedekabylie.com/even...aamoudine.html
voici quelques articles de la presse ecrite
Béjaïa Exploitation d’une carrière d’agrégats à Toudja
Les appréhensions des habitants de Tiâamoudine
image: http://www.depechedekabylie.com/thum...article_medium
Les citoyens de la commune de Toudja, plus particulièrement ceux du village Tiâamoudine, s’insurgent contre l’exploitation, dans leur région, d’une carrière destinée à alimenter en agrégats le projet de la pénétrante autoroutière Béjaïa-autoroute Est-Ouest.
à peine la décision annoncée, l’inquiétude est montée de plusieurs crans au niveau de cette commune dont les habitants sont actuellement mobilisés pour faire barrage à ce projet dans leur paisible région. Estimant que ladite carrière va dénaturer leur région et qu’elle ne sera d’aucune grâce pour les citoyens, les villageois multiplient les réunions pour organiser la mobilisation contre ce projet. Un spécialiste du domaine des mines a même été convié au village pour animer une conférence afin d’éclairer les citoyens sur les conséquences qu’engendrerait l’exploitation de cette carrière. Par ailleurs, les réfractaires à ce projet dénoncent l’attitude des autorités locales et de la wilaya, leur reprochant de n’avoir pas consulté les habitants de Toudja, et de permettre l’installation de cette carrière sans leur avis. Entre le besoin d’alimenter un projet de pénétrante, sans doute bénéfique pour toute la wilaya de Béjaïa, et des habitants soucieux de l’avenir de leur région, quelle solution équitable les autorités peuvent-elles apporter afin de ménager développement et sérénité de la population. Lors de sa visite, la semaine passée, dans la wilaya de Béjaïa, le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, interpellé par des élus sur la question, a estimé que « la pénétrante est un projet structurant qui entre dans le développement de la wilaya, et il faut que chacun apporte sa contribution pour le mener à bien ». « Nous n’avons pas été associés à ce projet. Tout s’est joué derrière notre dos, alors que nous sommes les premiers concernés », s’insurge un habitant de Tiâamoudine, dont la demeure est distante de quelques dizaines de mètres seulement de ladite carrière. La colère est donc double. D’une part, un projet de carrière jugé à tort ou à raison « néfaste » pour la région, et de l’autre, une « transgression » du principe de la gestion participative des affaires publiques, privant les villageois de donner leur avis sur la question. En effet, en date du 26 septembre dernier, le wali de Béjaïa avait signé un arrêté (2319/13), autorisant les entreprises chinoise et algérienne, SAPTA et CRCC, d’installer une carrière pour puiser les agrégats nécessaires à la pénétrante. « Ni les élus locaux, à leur tète le P/APC, ni l’administration n’ont daigné consulter la population locale pour avoir l’avis des citoyens sur cette carrière », s’insurge un autre habitant du village Tiâamoudine. Les deux entreprises ont, ainsi, eu le feu vert pour déployer leurs engins, mais pas celui des citoyens de Toudja. Un problème auquel les autorités doivent prêter la plus grande attention, sans quoi on assistera à une plus grande opposition des villageois qui risquerait d’envenimer la situation.
Quel impact sur la région ?
Les craintes des citoyens de Toudja sont telles que des spécialistes ont été invités pour informer la population sur l’impact d’une carrière dans la région. « Surtout qu’aucune initiative de ce genre n’a émané des autorités », tiennent à dénoncer les villageois de Tiâamoudine, qui déplorent « l’absence d’une étude de l’impact du projet sur la région, étude qui doit précéder la décision de son implantation». Quels risques y’a-t-il et en quoi cette carrière pourrait-elle être bénéfique pour la région de Toudja ? Telles sont les interrogations des citoyens. Le professeur Hassissen, enseignant et chercheur dans le domaine des mines, lors d’une conférence animée à Toudja, a une vision sombre sur le projet de la carrière. Selon lui «la décision d’installer une carrière d’agrégats dans la région n’est fondée sur aucune base scientifique pour qu’on puisse connaître les conséquences réelles », a-t-il informé en substance. Et de souligner que les dangers ont multiples, au cas où les mesures nécessaires ne seraient pas prises. « A commencer par les risques immédiats relatifs à l’usage des explosifs, car les habitations environnantes vont subir des chocs inévitables », met en grade le spécialiste. Pire encore, réputée pour être une région à grandes ressources hydrique, Toudja risque de voir ses cours d’eau dévier de leurs itinéraires à cause des explosifs. Le risque de contamination des eaux n’est pas à écarter. « Il y a, à long terme, un risque de contamination du sol et des sources à cause des réservoirs de carburants, lesquels, en cas de fuite, contamineraient les réserves d’eau souterraines », a-t-il expliqué, tout en précisant que si ce malheur arrive, l’usine de fabrication et de conditionnement d’eau potable, implantée dans la région, fermerait ses portes, entrainant avec elle des centaines de travailleurs qui plongeraient dans le chômage.
Entre tourisme théorique et tourisme pratique
Pour les autorités, la carrière servira à alimenter en agrégats le tronçon de 100 kilomètres de l’autoroute est-ouest. Un objectif louable, tant il vise à associer la wilaya de Béjaïa au développement économique. Mais à quel prix pour le tourisme et l’environnement dans la région de Toudja ? L’expérience, aussi bien au niveau national qu’international, nous renseigne que la problématique du développement économique et ses répercussions négatives sont toujours posées quand les projets se font dans l’urgence et la précipitation. Des habitants de Toudja ont tenu à rappeler que leur localité est la seule, au niveau africain, à disposer d’un musée d’eau. Ils se rappellent, et font rappeler, la visite du ministre du Tourisme dans leur commune, le 22 mars dernier, à l’occasion de la fête de l’eau. Ce jour là, celui-ci avait promis d’œuvre pour promouvoir le tourisme de montagne. Le choix de la visite du ministre dans cette région de Béjaïa n’était pas fortuit, étant une région à vocation touristique par excellence au regard de ses potentialités, notamment avec ses cours d’eau en abondance, ses sites archéologiques, ses vues imprenables sur les basses vallées de la région et sa végétation luxuriante. Une question s’impose alors : Une carrière dans cette région serait-elle compatible avec ces ambitions touristiques ?
Read more at http://www.depechedekabylie.com/even...BfOiRWXXiQS.99
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Je voulais porter à votre attention un projet destrcuteur dont fait l'objet la fameuse montagne de Toudja, côté nord est, flanc des vilages Tiwririn, Amridj, Tiâmoudine lazib afroun, ivarissen et ait Garet
Le ministère des mines a décidé avec le wali de Béjaia ont déjà implanté une carrière d'agrégats et une cimenterie est en projet.
Il est important de dire que l'eau que boivent les habitants de Béjaia, Toudja et les villages environants, mais aussi l'eau minérale Toudja, les jus Toudja et l'eau minérale ifri provient de cette montagne.
tout un département dépend de cette montagne en eau et le gouvernement algérien inconscient n'a pas hésité à venir détruire une montagne aussi vitale pour les populations.
Ce qui se passe est très grave. Les populations locales, directement concernées n'ont pas été consultées, elles ont été tout bonnement occultées lors des négociations. Deux villages pourtant éloignés du site de la carrière, ont signé leur accord, alors qu'ils ne sont en rien impliqués directement, ces deux villages sont les villages Achelouf, et Tala Hiba. Ces deux villages inconscients, qui lorgnent du travail n'ont eu que faire des autres villages Tiwririn Amridj, Tiâmoudine et ivarissen directement collés au flanc de la montagne.
La montagne de Toudja est nécessaire pour toute l'Algérie, tout le monde boit son eau, ifri et Toudja.
Nous avons besoin du soutien de tout le monde pour stopper cette carrière d'agrégats et cette cimenterie.
Aidez-nous à la sauver
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Les appréhensions des habitants de Tiâamoudine
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Les citoyens de la commune de Toudja, plus particulièrement ceux du village Tiâamoudine, s’insurgent contre l’exploitation, dans leur région, d’une carrière destinée à alimenter en agrégats le projet de la pénétrante autoroutière Béjaïa-autoroute Est-Ouest.
à peine la décision annoncée, l’inquiétude est montée de plusieurs crans au niveau de cette commune dont les habitants sont actuellement mobilisés pour faire barrage à ce projet dans leur paisible région. Estimant que ladite carrière va dénaturer leur région et qu’elle ne sera d’aucune grâce pour les citoyens, les villageois multiplient les réunions pour organiser la mobilisation contre ce projet. Un spécialiste du domaine des mines a même été convié au village pour animer une conférence afin d’éclairer les citoyens sur les conséquences qu’engendrerait l’exploitation de cette carrière. Par ailleurs, les réfractaires à ce projet dénoncent l’attitude des autorités locales et de la wilaya, leur reprochant de n’avoir pas consulté les habitants de Toudja, et de permettre l’installation de cette carrière sans leur avis. Entre le besoin d’alimenter un projet de pénétrante, sans doute bénéfique pour toute la wilaya de Béjaïa, et des habitants soucieux de l’avenir de leur région, quelle solution équitable les autorités peuvent-elles apporter afin de ménager développement et sérénité de la population. Lors de sa visite, la semaine passée, dans la wilaya de Béjaïa, le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, interpellé par des élus sur la question, a estimé que « la pénétrante est un projet structurant qui entre dans le développement de la wilaya, et il faut que chacun apporte sa contribution pour le mener à bien ». « Nous n’avons pas été associés à ce projet. Tout s’est joué derrière notre dos, alors que nous sommes les premiers concernés », s’insurge un habitant de Tiâamoudine, dont la demeure est distante de quelques dizaines de mètres seulement de ladite carrière. La colère est donc double. D’une part, un projet de carrière jugé à tort ou à raison « néfaste » pour la région, et de l’autre, une « transgression » du principe de la gestion participative des affaires publiques, privant les villageois de donner leur avis sur la question. En effet, en date du 26 septembre dernier, le wali de Béjaïa avait signé un arrêté (2319/13), autorisant les entreprises chinoise et algérienne, SAPTA et CRCC, d’installer une carrière pour puiser les agrégats nécessaires à la pénétrante. « Ni les élus locaux, à leur tète le P/APC, ni l’administration n’ont daigné consulter la population locale pour avoir l’avis des citoyens sur cette carrière », s’insurge un autre habitant du village Tiâamoudine. Les deux entreprises ont, ainsi, eu le feu vert pour déployer leurs engins, mais pas celui des citoyens de Toudja. Un problème auquel les autorités doivent prêter la plus grande attention, sans quoi on assistera à une plus grande opposition des villageois qui risquerait d’envenimer la situation.
Quel impact sur la région ?
Les craintes des citoyens de Toudja sont telles que des spécialistes ont été invités pour informer la population sur l’impact d’une carrière dans la région. « Surtout qu’aucune initiative de ce genre n’a émané des autorités », tiennent à dénoncer les villageois de Tiâamoudine, qui déplorent « l’absence d’une étude de l’impact du projet sur la région, étude qui doit précéder la décision de son implantation». Quels risques y’a-t-il et en quoi cette carrière pourrait-elle être bénéfique pour la région de Toudja ? Telles sont les interrogations des citoyens. Le professeur Hassissen, enseignant et chercheur dans le domaine des mines, lors d’une conférence animée à Toudja, a une vision sombre sur le projet de la carrière. Selon lui «la décision d’installer une carrière d’agrégats dans la région n’est fondée sur aucune base scientifique pour qu’on puisse connaître les conséquences réelles », a-t-il informé en substance. Et de souligner que les dangers ont multiples, au cas où les mesures nécessaires ne seraient pas prises. « A commencer par les risques immédiats relatifs à l’usage des explosifs, car les habitations environnantes vont subir des chocs inévitables », met en grade le spécialiste. Pire encore, réputée pour être une région à grandes ressources hydrique, Toudja risque de voir ses cours d’eau dévier de leurs itinéraires à cause des explosifs. Le risque de contamination des eaux n’est pas à écarter. « Il y a, à long terme, un risque de contamination du sol et des sources à cause des réservoirs de carburants, lesquels, en cas de fuite, contamineraient les réserves d’eau souterraines », a-t-il expliqué, tout en précisant que si ce malheur arrive, l’usine de fabrication et de conditionnement d’eau potable, implantée dans la région, fermerait ses portes, entrainant avec elle des centaines de travailleurs qui plongeraient dans le chômage.
Entre tourisme théorique et tourisme pratique
Pour les autorités, la carrière servira à alimenter en agrégats le tronçon de 100 kilomètres de l’autoroute est-ouest. Un objectif louable, tant il vise à associer la wilaya de Béjaïa au développement économique. Mais à quel prix pour le tourisme et l’environnement dans la région de Toudja ? L’expérience, aussi bien au niveau national qu’international, nous renseigne que la problématique du développement économique et ses répercussions négatives sont toujours posées quand les projets se font dans l’urgence et la précipitation. Des habitants de Toudja ont tenu à rappeler que leur localité est la seule, au niveau africain, à disposer d’un musée d’eau. Ils se rappellent, et font rappeler, la visite du ministre du Tourisme dans leur commune, le 22 mars dernier, à l’occasion de la fête de l’eau. Ce jour là, celui-ci avait promis d’œuvre pour promouvoir le tourisme de montagne. Le choix de la visite du ministre dans cette région de Béjaïa n’était pas fortuit, étant une région à vocation touristique par excellence au regard de ses potentialités, notamment avec ses cours d’eau en abondance, ses sites archéologiques, ses vues imprenables sur les basses vallées de la région et sa végétation luxuriante. Une question s’impose alors : Une carrière dans cette région serait-elle compatible avec ces ambitions touristiques ?
M. H. Khodja
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