Tweet
Une algérienne de 37 ans résidant au Canada a été condamnée, ce vendredi 6 mars, par la Cour suprême d’Alberta, à 15 ans de prison pour avoir abusé physiquement et affamé ses deux filles, résultant en la mort de l’une d’entre elles, rapporte le journal canadien Edmonton Sun.
L’affaire remonte à mai 2012 lorsque les deux filles jumelles, âgées de 28 mois, avaient été découvertes par les secours à la résidence familiale suite à un appel du père. Elles étaient dans un état de sous alimentation avancé, recouvertes d’ecchymoses, et l’une d’entre elles en arrêt cardiaque. Cette dernière perdit la vie en septembre 2012 après avoir été maintenue artificiellement en vie pendant quatre mois, dans des circonstances qui avaient ému l’opinion publique au Canada.
Bien que le procureur ait requis entre 23 et 25 ans de prison contre la mère, le juge a décidé de la condamner à la même peine que son époux. Le père avait, en effet, été condamné en juin 2014 à une peine identique de 15 ans de prison.
Le couple algérien avait émigré au Canada en 2008, et ont tout deux plaidé coupable « d’homicide involontaire, de voies de fait graves et de manquement à l’obligation de fournir les choses nécessaires à l’existence de leurs enfants. »
La mère de 37 ans s’est dite désolée et pleine de remords lors de l’audience. Son avocat l’a décrite comme étant « très déprimée, isolée de tout soutien social » au moment des faits. « Elle se sentait de toute évidence effrayée par la Société canadienne », a-t-il déclaré. Si le juge a concédé qu’« elle semblait être une mère complètement dépassée par les circonstances et incapable de faire face à la situation », il a néanmoins considéré que « même si on peut expliquer comment et pourquoi ces tragédies se sont produites, elles ne sont pas pardonnables. »
Selon Radio Canada, les parents seront sûrement expulsés vers l’Algérie une fois leurs peines purgées. La fille jumelle qui a survécu a, quant à elle, été confiée à une famille d’accueil chargée de prendre soin d’elle et de l’élever
tsa
L’affaire remonte à mai 2012 lorsque les deux filles jumelles, âgées de 28 mois, avaient été découvertes par les secours à la résidence familiale suite à un appel du père. Elles étaient dans un état de sous alimentation avancé, recouvertes d’ecchymoses, et l’une d’entre elles en arrêt cardiaque. Cette dernière perdit la vie en septembre 2012 après avoir été maintenue artificiellement en vie pendant quatre mois, dans des circonstances qui avaient ému l’opinion publique au Canada.
Bien que le procureur ait requis entre 23 et 25 ans de prison contre la mère, le juge a décidé de la condamner à la même peine que son époux. Le père avait, en effet, été condamné en juin 2014 à une peine identique de 15 ans de prison.
Le couple algérien avait émigré au Canada en 2008, et ont tout deux plaidé coupable « d’homicide involontaire, de voies de fait graves et de manquement à l’obligation de fournir les choses nécessaires à l’existence de leurs enfants. »
La mère de 37 ans s’est dite désolée et pleine de remords lors de l’audience. Son avocat l’a décrite comme étant « très déprimée, isolée de tout soutien social » au moment des faits. « Elle se sentait de toute évidence effrayée par la Société canadienne », a-t-il déclaré. Si le juge a concédé qu’« elle semblait être une mère complètement dépassée par les circonstances et incapable de faire face à la situation », il a néanmoins considéré que « même si on peut expliquer comment et pourquoi ces tragédies se sont produites, elles ne sont pas pardonnables. »
Selon Radio Canada, les parents seront sûrement expulsés vers l’Algérie une fois leurs peines purgées. La fille jumelle qui a survécu a, quant à elle, été confiée à une famille d’accueil chargée de prendre soin d’elle et de l’élever
tsa
Commentaire