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Changement climatique : l'étonnante adaptation des plantes

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  • Changement climatique : l'étonnante adaptation des plantes

    Les plantes sont-elles capables de s'adapter au changement climatique ? Oui selon deux études qui se sont penchées sur le génome d'Arabidopsis thaliana. Certains gènes contrôlent cette adaptation et la plante peut posséder les armes pour vivre sous des climats bien différents.

    On a déjà vu que les animaux étaient capables de se déplacer en altitude ou en latitude, afin de rejoindre des climats qui leur sont plus adaptés. Si les plantes n’ont pas tout à fait les mêmes capacités de migration que les animaux, qu’en est-il de leur capacité d’adaptation ? C’est en étudiant le génome d’une plante bien connue des biologistes, Arabidopsis thaliana, que des chercheurs de l'université de Lille et de celle de Chicago ont isolé les gènes qui contrôlent l’adaptation au changement climatique, ce qui leur a permis de mettre en lumière les mécanismes impliqués dans ce processus.
    Cette plante est en effet un modèle très utilisé par les chercheurs, il existe donc beaucoup de données à son sujet, et ce pour différents environnements et latitudes. Une aubaine pour les auteurs de l’étude parue le mois dernier dans Science, qui ont observé le génotype de différents spécimens d’A. thaliana pour connaître les mécanismes d’adaptation de cette plante aux multiples écosystèmes qu’elle a colonisés.
    Corrélation entre SNP et variables climatiques

    Les chercheurs se sont notamment intéressés à certaines sections du génome, les SNP (Single Nucleotid Polymorphism). Ces zones correspondent à un changement d’une seule base entre les génotypes de deux individus et se déclinent sous deux formes :
    • synonyme (la mutation se situe sur de l'ADN non codant ou mènera à la synthèse du même acide aminé) ;
    • non synonyme (la mutation provoquera la formation d’un acide aminé différent).
    En confrontant ces données génotypiques à différentes variables environnementales (comme le rayonnement photosynthétique actif, l’humidité, etc.) ils ont prouvé l’existence d’un lien entre ces variables et les SNP non synonymes. Puisque les SNP non synonymes ont une influence sur la formation des protéines, ils sont soumis à la sélection naturelle. Le lien entre ces SNP et certaines variables climatiques montre donc que les variations au sein des SNP correspondent à des adaptations au climat.
    Du reste, les scientifiques ont fait pousser des plants d’A. thaliana, provenant de plusieurs régions (et donc avec des SNP variables) et en se fondant sur leurs hypothèses, ils ont réussi à prédire le succès reproducteur de ces plantes, preuve que leurs résultats étaient exacts. Cela prouve que ces portions de gènes contrôlent l’adaptation au changement climatique.
    Armée pour le changement climatique

    Dans le même temps, des scientifiques de l’université Brown et de l’Institut Gregor Mendel de Vienne se sont également intéressés au génome de cette espèce. Ils ont isolé les gènes responsables de l’augmentation du succès reproducteur et ont montré que l’adaptation à des climats différents est sous le contrôle de gènes situés sur des loci différents. En outre, le fait qu’une plante possède le génotype lui permettant d’être adaptée à deux types de climat (celui de son environnement et un autre), au niveau de deux loci, ne confère pas de désavantage en ce qui concerne le succès reproducteur.
    Une plante peut donc posséder les armes génétiques pour s’acclimater, ce qui représente plutôt une bonne nouvelle alors qu’on s’inquiète de l’impact du réchauffement global sur les être vivants.
    Reste à savoir si ce type de stratégie se retrouve chez l’ensemble des plantes. Une stratégie qui pourrait compenser une capacité de migration réduite et permettre une adaptation malgré un changement climatique brutal. Mais si A. thaliana possède les armes pour résister à certaines variations climatiques, il n’est pas dit qu’elle sera capable de s’adapter indéfiniment, à des conditions de plus en plus extrêmes.

    Par Bruno Scala, Futura-Sciences
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Si les plantes n’ont pas tout à fait les mêmes capacités de migration que les animaux
    ah que si, les plantes ont des mecanismes tres developés pour faire de longs voyages, les iles volcanique ont fini tous par etre peuplés

    pas plus tard qu'hier à ma grande stupéfaction je decouvre

    Climat : selon le Cern, les arbres influent sur la formation des nuages

    La Terre est un système dynamique avec des couplages et des boucles de rétroactions complexes entre atmosphère, hydrosphère, biosphère et même l’intérieur du globe. Les membres de l’expérience Cloud au Cern viennent de l’illustrer à nouveau en montrant que la formation des nuages peut être reliée à des émissions de vapeurs par les arbres. Le climat de la planète est donc influencé par sa couverture forestière.

    futura-sciences
    ça merite meditation

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    • #3
      Peut on dire alors que le vide à peur de la nature ou la nature fait du vide son affaire ?...Merci Ktiaret pour le partage.
      " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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      • #4
        Le plus simple danger vient des océans ...
        des quantités inimaginables de CO2 y sont stockées quelques dixièmes de degrés suffisent pour briser l'équilibre

        que les plantes recyclent ou pas différemment le CO2 elles ne peuvent le faire instantanément malheureusement
        nous avons un espoir tout de m^me il n'y a quasiment plus de pétrole
        pourvu que ça ne soit pas trop tard

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        • #5
          Je me suis posé la question concernant le réchauffement planètaire quant aux causes.
          Celui s'est ploduit plusieurs fois dans le passé: Donc je me demande si

          Cela n'est pas dû à un phénomène nature qui consiste à une activité solaire anormale (qui enverrait un taux de radiation élevé)
          Et l'état des océans saturés de plastic (eh oui) aurait la capacité de retenir la chaleur (radiations) qui permettrait cette élévation de température.

          Le CO2 ?

          Mes connaissances en chimie sont limités: Mais il me semble qu'une partie est dissoute dans l'eau, l'autre employé par les plantes (photosynthèse)
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            oui Avucic il y a eu plusieurs périodes chaudes et plusieurs glaciations qui sont le résultat cyclique de plusieurs paramètres
            une pensée particulière que j'ai en ce moment même à André Berger
            un des premiers qui ont expliqué cela : la théorie astronomique des paléoclimats, il m'avait laissé une très belle dédicace et m'a tant encouragé je l'ai eu comme prof !
            ceci a été aussi bien observé et m^me mesuré dans les carottes de glace des deux pôles nord et sud dans le labo où j'étais ...
            décidément encore une pensée à mon ami Jean Mark Barnola décédé jeune (à 54 ans), lui s'est intéressé à la concentration du CO2 dans toutes ces périodes chaudes et glaciations il a trouvé une augmentation naturelle lorsque la période est chaude et une diminution lorsque c'est une glaciation.

            ça c'est le naturel.

            il faut savoir que les deux derniers siècles (200 dernières années) il y a eu une augmentation astronomique de CO2 anthropogénique (l'homme et l'explosion industrielle avec l'exploitation des énergies fossiles ...) une perturbation tellement énorme !!!!
            Etant donné la forte corrélation qui existe entre l'augmentation de la température et l'augmentation de la concentration du CO2 mise en évidence par le travail de Barnola , la question qui c'est donc imposée est :

            L'homme n'a t il pas perturbé ce cycle naturel irréversiblement ?

            Beaucoup de monde scrute analyse observe des indices qui pourraient aider et tenter de répondre à la question, d'autres, les sceptiques s'amusent à chercher des indices de l'adaptation naturelle au recyclage de ces quantités inhabituelles de CO2 ...

            Tant-disque qu'un autre groupe de chercheur a observé et étudié les quantités de CO2 (comme tu dis dissoutes) en faite plutôt piégées : l'eau est capable dans certaines conditions de pression et de température de faire des cages (clathrates hydrates) et piéger les molécules de CO2

            Ce que pensent certains être la solution technologique de diminuer le CO2 dans l'atmosphère en l'envoyant dans les profondeurs océaniques ce faire piéger, présente le danger le plus redoutable !!! tout dépend de la réponse à la question a t-on ou pas atteint le point de non retour déjà ?

            Car malheureusement Avucic ! la stabilité de ces clathrates hydrates et tributaire de la température : haute, les clathrates se dissocient et balancent ce CO2 dans l'eau qui devient d'abord très acide donc la vie dans les océans est compromise et ensuite ce gaz viendrait d'un manière exponentielle donner le coup de grâce en amplifiant encore plus cet effet de serre ...

            Ces recherches sont passionnantes, critiques et importantes ...
            Dernière modification par Aloha, 10 avril 2015, 22h59.

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            • #7
              ceci dit en effet l'interaction activité solaire et climat c'est une des branches des plus actives aussi ... le cycles est de 11 années

              http://lettre-cdf.revues.org/1210
              c'est toujours dans la continuité du travail d'André l'école belge et plein de monde à la Nasa aussi et ailleurs continue ces études ...

              les aurores boréales et pas mal de phénomènes météo commencent a être revus raffiné ...
              Dernière modification par Aloha, 10 avril 2015, 23h27.

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              • #8
                Ces recherches sont passionnantes, critiques et importantes ...
                Salut Aloha,
                Êtes vous au courant des quantités astronomique des plastiques qui flottent dans le Pacifique ?

                Ce sujet m'a troujours intéressé: Il existe à 250 km d'ou je vis (en Saskatchewan) une centrale qui permet de mettre sous terre du CO2 qui proviens des régions pétrolières canadiennes et américaines.

                Mais ça ne doit pas être suffisant.

                Un détail: La région ou je vis connait depuis 5 ans les températures les plus basses depuis 100 ans en hiver: des -30 eb octobre 2014 et la température au dessous de - 30 en janvier et février 2015!!!! (C'est même descendu à -50 à 100 au nord d'ici)
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  j'ai vu à la télé et entendu parler du 6ème continent en effet !!!

                  oui Avucic dans pas mal d'endroit les choses deviennent de plus en plus instables et inhabituelles, de grands écarts de températures et m^me des choses assez durables et dans des endroits doux et où le climat est assez clément ... certains oiseaux en France ont changé d'étages pour nicher dans les montagnes en réponse à la température qui a clairement varié et en moyenne !!!

                  j'avais aussi entendu qu'en Algérie (au sahara ) est étudié la possibilité de séquestrer le CO2 dans les puits vidés du pétrole
                  Dernière modification par Aloha, 11 avril 2015, 00h07.

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