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Tension entre la France et le Rwanda

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  • Tension entre la France et le Rwanda

    La France par l'entremise du juge Bruguière a lancé des poursuites contre le président Kagamé et a demandé qu'il soit poursuivis par le TPIR, forcèment ce n'était pas du tout au goût du gouvernement Rwandais qui a rappelé son ambassadeur en siège à Paris et évoque la rupture des relations diplomatiques. De son coté le président Kagamé a déclaré qu'il voulait que la commission d'enquête rwandaise " fasse la lumière sur la réelle implication de la France dans le génocide du Rwanda".

    ====

    Le Rwanda a annoncé vendredi le rappel de son ambassadeur à Paris et évoqué une rupture de ses relations diplomatiques avec la France, accusée de vouloir "détruire le gouvernement" rwandais après les poursuites contre le président Paul Kagame demandées par un juge français.

    Le rappel de l'ambassadeur Emmanuel Ndacijimana marque une nouvelle escalade dans la crise actuelle entre Paris et Kigali, dont les relations restent hantées par le souvenir du soutien français au régime de l'ancien président Juvénal Habyarimana, un hutu, et le génocide qui avait suivi sa mort dans un attentat contre son avion le 6 avril 1994.

    Le juge français Jean-Louis Bruguière a recommandé que le président Kagame soit poursuivi devant le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour sa participation présumée à cet attentat et a signé mercredi neuf mandats d'arrêt visant des proches du président rwandais et de haut-responsables militaires, dans le cadre de son enquête.

    "Nous avons passé en revue le rapport Bruguière, il est tellement creux que nous sommes surpris qu'une institution comme le tribunal à Paris puisse autoriser des inculpations sur la base d'un tel rapport. Cela confirme nos craintes que ceci est politique", a déclaré à Kigali le ministre rwandais des Affaires étrangères, Charles Muriganda.


    "Nous avons rappelé notre ambassadeur à Paris, nous ne voyons pas pourquoi il devrait être là-bas à ce stade. Nous voulons avoir des consultations avec lui et nous verrons ce qui arrivera plus tard", a précisé le chef de la diplomatie rwandaise, indiquant que l'ambassadeur français à Kigali avait été convoqué jeudi par son ministère pour obtenir des explications sur la procédure judiciaire en cours à Paris.

    Interrogé sur une possible rupture des relations diplomatiques avec la France, le ministre a simplement répondu: "la France tente de détruire notre gouvernement, nous ne voyons aucune nécessité de garder des relations avec un pays hostile".

    Dès mercredi, M. Kagame avait averti que les relations entre la France et le Rwanda allaient "se dégrader": "les choses vont certainement se dégrader entre la France et le Rwanda. Cela ne fait aucun doute", avait-il martelé.

    Il avait également qualifié le juge Bruguière d'"imposteur", assurant qu'il n'obtiendrait pas les poursuites qu'il réclame à son encontre. "Si c'était un juge, il aurait dû soulever la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda", avait-il ajouté.

    Jeudi après-midi, 25.000 personnes ont manifesté à Kigali contre la volonté de M. Bruguière de poursuivre M. Kagame et pour dénoncer le rôle joué selon eux par la France pendant le génocide de 1994, qui a fait, selon l'Onu, environ 800.000 morts, essentiellement tutsis.

    Les autorités rwandaises accusent régulièrement la France d'avoir entraîné et armé les auteurs du génocide avant les massacres. Le gouvernement rwandais accuse aussi l'armée française d'avoir facilité la fuite de génocidaires dans le cadre de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, en 1994.

    L'armée française, sous mandat de l'Onu, avait été chargée de former une zone tampon humanitaire dans le sud-ouest du Rwanda dans le cadre de cette opération. Paris a toujours démenti toute implication dans les massacres.

    Une commission d'enquête rwandaise mène actuellement des recherches sur le rôle de la France avant, pendant et après le génocide de 1994. M. Kagame a déclaré attendre que cette commission "fasse la lumière sur la réelle implication de la France dans le génocide du Rwanda".

    Cette commission doit reprendre ses audiences publiques le 11 décembre et doit à terme se prononcer sur une éventuelle procédure contre Paris devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui juge les différends entre Etats.

    Par Courrier international

  • #2
    la France prend ses responsabilités... et ne se tait plus ..

    En attendant, les rwandais qui savent et qui dénoncent ne sont à l'abri nulle part; les cadavres d'opposants de Paul Kagame président actuel sont repêchés dans la Senne Bruxelloise ...


    mais ça interesse qui ?
    Dernière modification par Absente, 25 novembre 2006, 22h30.

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    • #3
      la France est toujours la pour se meler de ce qui ne la regarde pas. c'est pas la seule dictature en Afrique, et les Francais ont disparus quand cela devenait difficile pour les differentes ethnies de ce pays et quand la tournure des evenements devenait incotrolable. il ont evacué leur resortisant et sont partis laissant derriere eux les beligerants s'entretuer.
      Je remercie DIEU d'avoir connu l'Islam avant de connaitre les musulmans.

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      • #4
        hummmm ! que les français ? ils étaient où les autres ?

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        • #5
          L'état Français de l'époque est complice dans le génocide Rwandais
          Pendant que les Rwandais se faisaient massacrer par leurs frères de sang
          les soldats Français ont laissé faire
          et les génocidaire Rwandais ont été soutenu par Mittérand et ... dans tous les domaines
          ... et après cela ils viennent nous donner des leçons de morale

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