Les gens voudraient qu'un imâm se lêve
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse-il n'est d'imâm que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
Qui procurent la terreur à l'aide de versets,
Comme d'autres dans les tavernes
Procurent du plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs
Combien les maîtres sont ignorants,
Même s'ils se prétendent
scellés dans leur savoir.
La loi de leur époque a été annulés-
Ah, s'ils pouvaient s'annuler comme elle !
O monde, je t'abandonne, car tes habitants
Sont unanimes dans l'ignorance : le tyran musulman
Et ses pactisants, celui qui montre ses intentions
Et l'ambitieux qui cache son jeu
La religion-commerce de morts
Pour cette raison, c'est un objet invendable
Parmi les vivants .
Le livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis dans leurs infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l'homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l'athée,
Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer,
Persiste dans sa furie
La raison ne peut s'étonner des lois,
Qu'elles soient paiennes, musulmanes,
Juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, ô genre humain!
Puissé-je reste sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection!
Il s'est marié ; et aprés la premiere femme,
Il en a pris trois.
Il a dit à son épouse:
"Un quart de ma personne te suffira."
Si elle s'en accommode,
Il la gratifiera d'une maigre pitance,
Mais si elle se tourne vers un amant,
Il la lapidera.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Evangile
Prescrivant leurs lois...
A toute génération ses mensonges
Que l'on s'empresse de croire et consigner.
Une génération se dinstinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité?
Les Hanafits ont commis des fautes,
Les Nazaréens se sont écartés du droit chemin,
Les Juifs errent dans la perplexité
Et les mages ont été égarés.
Si le pratiquant vise la duperie
Avec sa prière,
Celui qui la néglige volontairement
Sera plus proche de Dieu
Abu-l-Ala al-Maari : Poète arabe syrien et philosophe (973-1057)
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse-il n'est d'imâm que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
Qui procurent la terreur à l'aide de versets,
Comme d'autres dans les tavernes
Procurent du plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs
Combien les maîtres sont ignorants,
Même s'ils se prétendent
scellés dans leur savoir.
La loi de leur époque a été annulés-
Ah, s'ils pouvaient s'annuler comme elle !
O monde, je t'abandonne, car tes habitants
Sont unanimes dans l'ignorance : le tyran musulman
Et ses pactisants, celui qui montre ses intentions
Et l'ambitieux qui cache son jeu
La religion-commerce de morts
Pour cette raison, c'est un objet invendable
Parmi les vivants .
Le livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis dans leurs infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l'homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l'athée,
Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer,
Persiste dans sa furie
La raison ne peut s'étonner des lois,
Qu'elles soient paiennes, musulmanes,
Juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, ô genre humain!
Puissé-je reste sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection!
Il s'est marié ; et aprés la premiere femme,
Il en a pris trois.
Il a dit à son épouse:
"Un quart de ma personne te suffira."
Si elle s'en accommode,
Il la gratifiera d'une maigre pitance,
Mais si elle se tourne vers un amant,
Il la lapidera.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Evangile
Prescrivant leurs lois...
A toute génération ses mensonges
Que l'on s'empresse de croire et consigner.
Une génération se dinstinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité?
Les Hanafits ont commis des fautes,
Les Nazaréens se sont écartés du droit chemin,
Les Juifs errent dans la perplexité
Et les mages ont été égarés.
Si le pratiquant vise la duperie
Avec sa prière,
Celui qui la néglige volontairement
Sera plus proche de Dieu
Abu-l-Ala al-Maari : Poète arabe syrien et philosophe (973-1057)
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