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Bonsoir
Par Destination Santé
La grippe exacerbe l'asthme. Lequel à son tour augmente la fréquence des complications imputables à la grippe. En clair, un asthmatique doit impérativement se faire vacciner. Mais aujourd'hui en France, moins de 10% des enfants souffrant de cette pathologie le sont.
« Les jeunes asthmatiques sont sous-vaccinés. Tout d'abord par crainte de la piqûre », nous explique le Pr Daniel Vervloet, président de l'association Asthme et Allergies. « Et puis dans l'inconscient collectif, un asthmatique est un allergique. Et donc, il ne doit pas se faire vacciner puisqu'on lui injecte un virus ». Or c'est faux !
Le vaccin anti-grippe contient un virus tué. « Complètement tué », insiste Daniel Vervloet. « Et d'une manière générale, il est très bien toléré ». N'y a-t-il donc aucune crainte à avoir ? Pas si sûr. Surtout pour les 2% à 3% de personnes qui sont allergiques à l'oeuf. Car le vaccin rappelons-le, est fabriqué à partir d'oeufs de poules embryonnés.
Mais là encore, le Pr Daniel Vervloet se veut rassurant. « Si quelqu'un a déjà fait une allergie clinique à l'oeuf, on lui fait plusieurs tests. On avance par étapes : on commence par une injection intradermique d'extraits d'oeuf. S'il n'y a pas de réaction, on lui injecte ensuite un vaccin dilué. En revanche si la personne réagit anormalement à ces tests, la contre-indication au vaccin est inéluctable ». Une situation rarissime. « Les risques potentiels sont de l'ordre de 0,20 réaction pour un million de doses de vaccins employées »...
Une chose est sûre, la prise en charge de cette vaccination par l'Assurance-maladie, pour tous les asthmatiques et pas seulement les enfants, s'accompagne de l'obligation d'une consultation médicale préalable. Et le médecin lui, saura peser exactement le bien-fondé d'une vaccination.
Source : interview du Pr Daniel Vervloet, président de l'association Asthme et Allergies, 24 novembre 2006
Par Destination Santé
La grippe exacerbe l'asthme. Lequel à son tour augmente la fréquence des complications imputables à la grippe. En clair, un asthmatique doit impérativement se faire vacciner. Mais aujourd'hui en France, moins de 10% des enfants souffrant de cette pathologie le sont.
« Les jeunes asthmatiques sont sous-vaccinés. Tout d'abord par crainte de la piqûre », nous explique le Pr Daniel Vervloet, président de l'association Asthme et Allergies. « Et puis dans l'inconscient collectif, un asthmatique est un allergique. Et donc, il ne doit pas se faire vacciner puisqu'on lui injecte un virus ». Or c'est faux !
Le vaccin anti-grippe contient un virus tué. « Complètement tué », insiste Daniel Vervloet. « Et d'une manière générale, il est très bien toléré ». N'y a-t-il donc aucune crainte à avoir ? Pas si sûr. Surtout pour les 2% à 3% de personnes qui sont allergiques à l'oeuf. Car le vaccin rappelons-le, est fabriqué à partir d'oeufs de poules embryonnés.
Mais là encore, le Pr Daniel Vervloet se veut rassurant. « Si quelqu'un a déjà fait une allergie clinique à l'oeuf, on lui fait plusieurs tests. On avance par étapes : on commence par une injection intradermique d'extraits d'oeuf. S'il n'y a pas de réaction, on lui injecte ensuite un vaccin dilué. En revanche si la personne réagit anormalement à ces tests, la contre-indication au vaccin est inéluctable ». Une situation rarissime. « Les risques potentiels sont de l'ordre de 0,20 réaction pour un million de doses de vaccins employées »...
Une chose est sûre, la prise en charge de cette vaccination par l'Assurance-maladie, pour tous les asthmatiques et pas seulement les enfants, s'accompagne de l'obligation d'une consultation médicale préalable. Et le médecin lui, saura peser exactement le bien-fondé d'une vaccination.
Source : interview du Pr Daniel Vervloet, président de l'association Asthme et Allergies, 24 novembre 2006